On me donne à cueillir des rosiers;
Je te vois arroser d'un regard
Chimérique les jasmins du jardin.
Levai-je bien haut ma calice de
Vertiges
Pour me perdre en spirale
Parmi la noblesse de tes dents.
Je t'aime comme une mer en
Courroux,
Comme un monde se noyant
Dans la splendeur bleutée
De ses horizons,
Mais surtout, je t'aime
Sans avoir flambé.
YOU ARE READING
Le combat des vocables
PoetryJe me cache tous les jours Dans un stylo hermétique, Car les mots me chassent Depuis des lustres déjà. Oui, les mots m'ont pris Pour cible. Ils n'oublieront pas De laisser sur leur passage Des étoiles glissantes Et aggressives. C'est pourquoi j...