Chapitre 32

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Les trois garçons, après avoir passé près d'une heure à la salle d'arcade, s'étaient enfin décidés à sortir voir la lumière de ce jour particulièrement sombre et lumineux à la fois.
Ce samedi agréable de mai avait attiré la foule dans les rues. Des familles entières étaient sorties se balader près du centre de Yokohama qui était un peu moins bondé que celui de Tokyo. Les voitures affluaient et les piétons aussi.

Chuuya commençait à avoir de plus en plus faim puisqu'il n'avait pas mangé de la journée. Ils passèrent près d'un marchand de glace et les yeux du roux se mirent à briller.
Malgré la queue à faire pour accéder au graal, sa motivation ne fût absolument pas atteinte.

- Ho les gars! Vous voulez une glace? Je vous en paye une. Demanda t il aux deux jeunes hommes qui étaient rivé sur le téléphone de Yato en train de marmonner des mots incompréhensibles trop occupés à découvrir quel nouveau personnage ils venaient d'obtenir.

-Non t'en fais pas merci. Répondit Akutagawa sans lever yeux de l'appareil.

- Oh c'est vrai? Merci c'est super gentil. Répondit Yato en lui souriant.

Sa tête se décomposa lorsqu'il vue la foule devant le magasin.

- Quoi?! Tu va en avoir pour au moins 20 minutes! On a cas aller ailleurs?

- Non, C'est le seul bon glacier de la ville. J'ai mes habitude depuis deux mois. Dit il fermement en faisant très vite comprendre à son cousin qu'il contait bien rester ici. Tu veux quel parfum?

- Ro... mais ça va être super long... marmonna t il. Hum... Vanille s'il te plaît.

- Okay. Vous m'attendez là ? Demanda t il en constatant que les deux gigolos étaient à moitié écrasés entre les gens. Akutagawa qui releva enfin la tête imposa immédiatement sa lois.

- Non, j'arrive pas à respirer de l'air décent ici. Répondit il a la surprise de tout le monde.

- Ba vous avez cas aller là, de l'autre côté de la route, y'a des deux bancs qui ne sont pas occupés. Dit il en montrant ce dont il parlait avec sa main.

- Ok... Mais t'es sur que ça te dérange pas si on attend pas avec toi? Demanda soucieux Yato.

- Ro mais non. J'ai plus trois ans je peux rester seul deux minutes. Allez y. Vanille t'as dit?

- Bon d'accord. Et oui! Merci. Dit il en essayant de récupérer son téléphone des mains de l'emo.

- Attends deux secondes... j'ai pas fini... marmonna Akutagawa en s'éloignant avec Yato vers le passage piéton.

Chuuya reporta rapidement son attention sur la carte des goûts. Il y en avait de toutes les sorte. Il y avait même pistache le seule parfum qu'il trouvait horrible. D'ailleurs c'est le truc affreux que prenait à chaque fois Dazai. Il eut soudain l'envie de lui envoyer le menus en photo histoire de le narguer. Il chercha son téléphone dans sa poche, mais rapidement il sentit son cœur s'accélérer puisqu'il ne le trouvait pas.

- Merde! J'en ai fait qu/ instantanément il se rappela que c'était Akutagawa qui détenait son portable après le lui avoir arraché et raccroché au nez de Dazai.

De toute façon, envoyer une photo de l'endroit où il se trouvait à un psychopathe pareil était une mauvaise idée, il aurait sûrement rappliquer en moins de deux.

Framboise passion, c'était le choix le plus judicieux.

~~~

Dazai était en chemin pour se rendre au cimetière, pour venir y déposer un bouquet sur la tombe de Oda. Il y venait en journée depuis quelques temps.
La foule était un peu oppressante, et son sac dans le quel se trouvait un chapeau qu'il avait trouvé dans magasin de prêt-à-porter dans le quel Chuuya bavait souvent devant, se heurtait régulièrement sur les passants qui se bousculaient. Il commençait à s'inquiéter de l'état de ses achats et faisait tout pour sauver son bouquet.
La lumière blanche qui recouvrait le ciel dont le bleu avait disparu était aveuglante. Il faisait sec et l'air était difficile à trouver face à ce remue-ménages de respirations. Ses mains suaient sur les anses du sac et sur le papier transparent qui recouvrait le bouquet de fleurs.
Il ne faisait pas spécialement chaud, mais l'atmosphère était lourde. Il ne voulait qu'une chose: sortir de cet enfer vivant et rejoindre le quartier des morts bien plus tranquille.
Soudain il entendu la sonnerie irritante de son téléphone retentir. Il reconnut aux premières notes que c'était la sienne, puisqu'il l'a connaissait par cœur. Au début elle lui plaisait éperdument, mais désormais, la seule mélodie qu'il entendait lorsque cette sonnerie retentissait c'était le bruit que son sang faisait en bouillonnant dans ses veines et le tambour de sa colère. Il la détestait, elle était devenue aussi désagréable que le crissement d'une craie sur un tableau en ardoise vert.
Il était incapable d'extraire le téléphone de sa poche oppressé par la foule et parce que ses mains étaient prises.
Il laissa alors la sonnerie infernale retentir jusqu'à la fin. Tant pis, la personne ayant appelé aura cas laisser un message.
Il apercevait enfin la sortie de la rue, heureusement. Il put souffler deux minutes sans sentir contre lui des corps hideux et transpirant. L'air avait soudainement une odeur délicieuse qui venait lui caresser les narines.
Lorsque la pression qui s'était accumulée en lui commençait à retombée, la mélodie infernale qui s'échappait de sa poche reprit. Il eut envie de maudire celui qui l'appelait. Il était persuadé que c'était encore l'un de ces publicitaires mal polis avec qui il avait l'habitude de parler pendant plus d'une demie heure en lui racontant les histoires les plus insensées pour s'occuper. Il mit le bouquet de fleurs dans le sac où se trouvait le chapeau et se saisit avec énervement de son téléphone. Il ne regarda même pas le numéro d'afficher sur l'écran et décrocha. Il plaça le téléphone près de son oreille et pris la voix la plus mielleuse possible en affichant un sourire bien hypocrite pour éviter de se mettre à hurler dans le micro. La prochaine fois il changerai sa sonnerie.

les couleurs immaculées [BSD FF Dazai x Chuuya]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant