Dream about love

Chapitre 4

   « PAPA, J'Y VAIS ! criais-je pour que mon père puisse m'entendre.

   - A ce soir, bonne journée ! entendis-je. »

Je souris, puis m'empressais de prendre mon sac de cours et de rejoindre mon ami. Celui-ci m'attendait, sagement assis sur le capot de sa belle Audi noir.

   « Salut. lançais-je joyeusement.

   - Hello. répondit-il en me souriant. On y va ? »

J'acquiesçais, puis montais dans la voiture.

  Alors que Louis s'engageait sur l'autoroute, il se mit à me regarder, un air idiot sur le visage. Sachant pertinemment ce que cette attitude voulait dire, je soupirais de lassitude.

   « Quoi ?

   - M. Payne t'a cherché partout hier après-midi...

   - Je croyais que tu n'allais pas en cours ? »

Bien que son regard soit fixé sur la route, je pus tout à fait le voir lever les yeux au ciel.

   « Ce n'est pas le plus important. Il avait vraiment l'air inquiet. C'est pour ça que je lui ai donné ton adresse... continua-t-il.

   - C'est toi qui lui as donné ?! J'y crois pas ! m'énervais-je. »

On ne pouvait même plus compter sur ses amis...

   « Oh arrête de ronchonner, j'ai trouvé ça mignon, moi !

   - Mignon, mais c'est tout sauf mignon ! Il aurait pu me tuer, tu y as pensé à ça ?!

   - Oh non, je te rassure, jamais il n'aurait fait ça. Et puis, à ce que je vois, tu es entier. »

En repensant à notre rencontre de la veille, je ne pus empêcher mes pommettes de rosir légèrement. Il m'avait tout de même vu nu ! Louis ne devait jamais apprendre ça !

   « Oui mais on ne sait jamais. Et puis, on ne le connait pas ce type. »

Mon ami me sourit, puis il se reconcentra sur la route. Le reste du chemin se déroula dans le silence.

  Une fois arrivé à la Fac, Louis roula jusqu'au parking afin de se garer. Alors qu'il débutait sa manœuvre, une moto déboula à toute vitesse devant nous, faisant freiner brutalement mon ami. Le conducteur du deux-roues arrêta sa machine et retira son casque.

Non mais je rêve, ce fou furieux n'était autre que Payne ! Je me détachais et sortis de la voiture, m'approchant d'un pas dangereux vers le vampire.

   « Non mais t'es malade ou quoi ?! m'écriais-je.

   - Oh ça va, je voulais juste voir si ton ami avait des réflexes ! rigola-t-il.

   - Et ça te fait rire, et bien, heureusement que nous n'avons pas tous ton niveau de maturité, un vrai gamin ! »

Bizarrement, après cette phrase, il se calma instantanément, retrouvant l'expression froide qu'il arborait habituellement. En fait, je préfère quand il sourit... Mais qu'est-ce que je raconte ?

   « Bon, j'imagine que tu n'as pas fait ça pour rien. Que veux-tu ? lui demandais-je ensuite.

   - Tout d'abord savoir comment tu allais. Et aussi te parler... En privé. répondit-il doucement en regardant Louis.

Sachant très bien ce qu'il voulait précisément, je le laissais m'entraîner, tout en gardant une distance de sécurité, jusqu'au vieux bâtiment abandonné se situant derrière la fac.

   « Tu sais Zayn, je ne vais pas te faire de mal. me dit-il alors qui s'asseyait sur un vieux bidon en plastique.

   - Je sais. répondis-je. »

Et c'était vrai. Seulement, je préférais tout de même faire attention. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans la tête d'un vampire.

   « Très bien. »

Il paraissait tout de même, vexé ? Me sentant obligé de dire rapidement quelque chose pour que ce silence ne persiste pas, je me lançais :

   « Au sujet de mon "cauchemar" d'hier soir... Ce n'en n'était pas un. Ewan avait raison. commençais-je.

   - Je sais.

   - Comment ça, tu sais ? demandais-je, interloqué.

   - Je l'ai vu également. Nous commencions à être amis, et quelqu'un nous a séparés... Mais qui ?

   - Et pourquoi, surtout ! Mon père m'a dit qu'il allait en parler avec le tien.

   - Ah bon ? Je ne savais pas qu'ils étaient toujours en contact.

   - Je ne savais même pas que mon géniteur était ami avec un vampire ! m'exclamais-je en rigolant. »

Liam pouffa également, mais redevint vite sérieux.

   « Zayn, promet-moi de faire attention à toi. me supplia-t-il soudainement.

   - Heu, oui... dis-je en rougissant. Mais pourquoi ?

   - Parce que s'ils ont essayé de nous séparer une première fois, ils peuvent très bien recommencer. Et je ne veux pas que quelqu'un te fasse du mal par ma faute. »