Chapitre 7: Renseignements

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Point de vue de Pietro

Cet enfoiré de Bradley. Une petite merde que j'aurais dû éliminer il y a bien longtemps. Ce flic de mes deux me fout ma famille dans la merde , une merde bien profonde.

Putain, j'avais vraiment pas besoin de ça en ce moment, vraiment. Je passa mes mains sur mon visage fatigué et étirai mes cheveux pendant que mon cousin, Antonio conduisait la voiture. Bradley était dans sa voiture et on le suivait. Il avait intérêt à sagement nous obéir et à ne pas faire de vagues.

Antonio me regarda et dit avec son air malicieux :

« T'inquiètes, on va retrouver la marchandise ce soir et on va faire la fiesta en boite de nuit. Je vais aller baiser tiens, ça va me détendre » dit il en me faisant un clin d'œil, ce qui me fit décrocher un sourire. Antonio était un vrai « italian lover », il se tapait tout ce qui bouge.

Les filles n'étaient qu'une distraction, histoire de se vider la tête.

Le téléphone de Fabrizio sonna. Mon frère revêt un teint blême qui transparaissait... la crainte.

C'était mon père.

Je le savais.

Le seul qui faisait cet effet.

Le Boss de la Casa Nostra, de la mafia italienne.

Celui qui a tué des dizaines de personnes juste pour désobéissance au clan. J'étais le sous-chef.

Mon père m'avait choisi, moi, pour ma cruauté, mon détachement pour la vie humaine, mais surtout pour ma haine des Irlandais. Pour la haine du Boss des Irlandais. Jack O'Brien.

Un jour cet homme mourra, il mourra de ma main. Il mourra pour ce qu'il a fait, il mourra pour tous ces crimes envers la mafia italienne.

Il mourra. Je m'en suis fait la promesse ce jour-là.

Fabrizio, malgré sa carrure, sa froideur, et sa cruauté n'était pas aussi détaché de ses sentiments que moi. Et j'étais l'ainé des Genovese. Je me devais de reprendre le flambeau, la mafia que mon père, nous lèguerais à moi, Fabrizio et Giulia.

Fabrizio décrocha, mit le téléphone sur haut-parleur et parla :

« oui, papa »

« toi et ton frère... avez-vous retrouvé les armes  ? » dit mon père

« non pas encore mais on y travaille, papa, on va trouver l'adresse de celui qui a conduit la camionnette avec le chef de la police, Bradley »

« une chose : vous n'avez pas intérêt à me décevoir et dit à ton frère de tuer Bradley après avoir les renseignements »

Il raccrocha et Fabrizio dit avec un mauvais sourire :

« il adore te donner ce genre d'ordre. »

« je sais » dis-je

Antonio poussa un soupir et nous dit :

« en tout cas, dès que Bradley sera mort, je me taperais bien sa femme »

Fabrizio fit une mine de dégout :

« non mais ça va pas, elle a genre 45 ans, Antonio, tu penses à t'arrêter un jour »

Elle est carrément bonne pour son âge et vous savez ce que l'ont dit des milf... dit-il en rebondissant ses sourcils.

Bon bah au moins le fait de buter Bradley fait un heureux, c'est déjà ça.

La Casa Nostra Tome 1Where stories live. Discover now