CNC : Jeux de souffrances plaisantes

Chapitre 1

Je regardais le soleil se coucher avec douceur entre les bâtiments qui encadraient la rue où je vivais. Cela faisait déjà presque plus d'un mois que Maître m'avait fait signer le contrat de CNC.

Au début, durant les premiers jours, je ne parvenais pas à dormir correctement, voir très peu. Je regardais toujours autour de moi, attendant son approche et son passage à l'acte. Pourtant, même lorsque nous faisions nos séances (*1) comme à notre habitude, il ne tentait rien qui pouvait se rapprocher au CNC qu'il m'avait annoncé. Alors, avec le temps, j'avais finit par croire qu'il plaisantait. Qu'il avait juste voulu voir ce que j'étais prête à faire.

Je dormais mieux, je recommençais à faire des nuits complètes. Il m'avait déjà repris à plusieurs reprises par le passé d'ailleurs, pas très heureux que je manque de sommeil ; et m'avait assuré que rien ne se passerait tant que je ne dormirais pas convenablement comme j'en avait l'habitude avant. Et vers la fin du mois, j'en étais même arrivée à oublier ce dont nous avions discuté plus tôt.

Nous vivions séparemment, et nous nous retrouvions de manière régulière dans son appartement. Il arrivait de manière récurente que j'y passe plusieurs jours et, étant auto-entrepeneur dans le graphisme, je prenais un peu mes vacances quand je voulais, même à la dernière minute. Alors, nous n'étions pas vraiment retenus par quelques instances obligatoires temporelles bien malgré nous.

Je posais ma petite tasse désormais vide de son chocolat dans l'évier, je ferai la vaisselle demain avais-je alors pensé. Je me suis ensuite glissée sous mes couettes, me blottissant à l'intérieur du pull que Maître m'avait prêté.

Son odeur remplissait mes narines et m'appaisait peu à peu, et je finissais même par m'endormir dans ce confort plus que certain. J'étais au chaud, et je me sentais en sécurité. C'était comme si ses bras m'enveloppaient et que rien ne pouvait plus m'arriver.

Pourtant...

En plein milieu de la nuit, je me réveillais sans trop comprendre pourquoi. J'étais encore dans les vappes et dans un état second quand je me suis faiblement redressais dans mon lit, fixant une ombre dans un coin. Je me sentais vaseuse.

"Hm... ?

Elle s'approcha doucementde moi comme si j'étais une proie fragile et s'accroupit à mes côtés. Je la suivais du regard, et je ne mouftais même pas quand il -je pensais que c'était un homme de apr sa carrure- se baissa, comme si j'étais encore en train de rêver.

- Chhht... Fut tout ce qu'il me répondit.

Sa main chaude vint doucement caresser ma joue avec tendresse. Même à la lumière de la lune, je ne pouvais pas voir son visage : il était cagoulé. Je ne pouvais remarquer que ses yeux gris, me regardant avec une tendresse que je peinais à interprêter.

Alors que je ne parvenais toujours pas à émerger ni réagir, il me mit du scotch sur la bouche qu'il s'assura de bien faire tenir, entourant également mes cheveux avec. Ce fut rapidement au tour de mes poignets, mais je ne résistais pas. J'en étais incapable.

- Hmm...

- Oui, je sais...

Sa voix était douce, se voulant presque compréhensive.

Soulevant les couvertures qui me mettaient jusque là à l'abrit, il se glissa à mes côtés dans le lit et me serra contre lui en me lançant allongée sur le dos contre mon matelas. J'étais perdue, je ne comprenais pas. Tout était pourtant si évident, mais je ne parvenait pas à saisir le sens et la tournure que prenaient les choses.

Sa main souleva lentement mon pull, venant caresser mon ventre nu avec tendresse et agilité. Je bougeais mes jambes, fronçant légèrement les sourcils.