Un jour, à l'université deux mecs qui se ressemblaient sont venus me chercher. Je me demandais pourquoi jusqu'à ce que je tombe dans cette organisation criminelle, dont mon frère fait partie. Il fallait que je reste auprès d'eux,
pour ma soit disant...
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Anya dort. Et elle bouge tellement, je n'ai jamais vu ça. Je suis posé sur mon lit, assis dos à elle, les coudes sur les genoux, sur mon téléphone. Soudainement, quelques minutes plus tard , j'entend un gros boum puis je me retourne et ne vois plus Anya sur le lit.
— Aïe... dit une voix fatiguée.
J'y crois pas, elle est vraiment tombée ? Genre premier degrés ?
Je vois deux mains se placer sur le lit, suivit d'une jambe. Les doigts d'Anya se contractent autour des draps afin de s'agripper et de mieux monter sur le lit.
— T'aurai juste ou te lever normalement sinon tu sais ? Dis je un peu trop brusquement.
— J'aime pas la normalité, souffle-t-elle en haussant les épaules.
Je lui jette un dernier coup d'œil avant de me remettre sur mon téléphone.
- j'ai vu ça.
Je sens qu'elle se rallonge. Quelques minutes passent avant qu'elle ne se décide — encore une fois — a parler. Un vrai moulin à parole cette nana.
— Ran ? Je peux te poser une question s'il te plaît ?
- Mh mh ?
Je la regarde, elle se mord l'intérieur de la lèvre, baisse le regard et triture ses doigts. Ok... j'espère qu'elle va pas me demander une connerie.
— Est ce que... (elle prend une respiration avant de parler très vite) estcequecequemaditSanzuestvrai ?
— Repete mais plus lentement.
— Est ce que.. ce que m'a dit Sanzu c'est vrai ?
Je la regarde, dubitatif, il lui a dit quoi encore ce con ? Je ne tarde d'ailleurs pas a lui poser la question.
- Et il t'a dit quoi ?
— Que Rindo peut pas aimer une fille comme moi ?
Crac. Je ne pense pas vraiment avoir de coeur, métaphoriquement parlant, mais visiblement il est bien réel. Je sais qu'Anya a des problèmes de confiance. Je l'ai vu. De mes propres yeux. Et c'était la chose la plus horrible à voir, pire que commettre un meurtre, torturer, ou je ne sais quelle connerie d'une organisation criminelle.
Malgré tout, le fait que « Rindo » soit mentionné dans ses dires réveille en moi une émotion. Que je n'ai jamais ressenti pour qui que ce soit, soit dit en passant.
- Tu t'intéresse à Rindo ? Dis je un peu plus froidement que je ne veux le laisser paraître.
— Bah... je sais pas. Dit elle a son tour en se triturant les doigts.
- Et tu veux que j'te dise quoi ?
— J'aimerai simplement savoir si... si Rindo pouvait simplement s'intéresser à moi..
