Mariane la pute de claudel

Chapitre 23

<kou guéneu ci keur dougou ci keur>
Mariane il est temps que tu sortes tes griffes, montrer ton instinct de pute à cet imbécile qui réjouirait un jour de t'avoir hanter la vie. Il ne gardera guère ton secret donc c'est le moment opportun de lui faire taire.
Je fais allonger Junior délicatement sur le fauteuil me relève et retouche mes cheveux avant de dire :
_ agent Sambou c'est vraiment indigne de ta part,ta femme est entrain de mourir par terre et t'es là sans zen.
_ pries fort pour qu'elle garde la vie sauve sinon...
_ Sinon quoi? Sambou
_ si le contraire arrive je te fous au gnouf et ta peine sera encore plus lourde bordelle. Dit-il en avançant quelques pas droit vers moi la serviette toujours nouée aux reins,le corps ruisselant de gouttelettes d'eau il venait de terminer son bain.
Subitement je lui gifle ''bim''
Il me remet l'acte mais encore plus corrosif.
J'enlève mon teeshirt,les seins frais pendent en l'air
_ Mariane qu'est-ce que tu fabriques comme ça ? questionnant il.
En un éclair de foudre je tire sa serviette avec force celle-ci se dénoue facilement et je me jette sur lui criant sans cesse au scandale et au viol.
_Mariane arrête ton cinéma là t'es bornée j'espère.
Je me colle d'avantage sur ce type qui tante de me repousser mais rien. J'ignore où ils pouvaient se percher durant tout ce temps mais là ils sont venus au bon moment avec des coups de poing droit sur leur papa. C'est Amedy et Samba mes deux demis frères.
Quelle belle scène !!😂
L'un d'eux s'enquit de la situation et pourquoi leur papa voulait me violer?
Sans répondre je continue à hurler et à me lamenter pleurant à moitié nue.
Au secours de mes demis frères ma tante reprend conscience et se lève toute pipelette sans force pour s'asseoir à côté de Junior.
_nidiàye lanatila? Que se passe t'il encore ? demande-t-elle
Avant de laisser entendre la réponse de son père,Amedy avance :
_papa a voulu violer Mariane mais heureusement qu'elle a criée fort et on est arrivé au bon moment.
Tante Maty pleure doucement les larmes se perlent sur ses yeux avant de couler le long de ses joues, elle hoche la tête avec gêne par contre moi qui crie toujours et encore avec des menaces et d'injures.
_Maty ne me dit pas que toi aussi tu crois à ses balivernes ?
_Sambou merde parce que je peux pas avoir d'enfant que tu compte coucher avec toutes les filles fécondes du Sénégal.
"Maman ne dit plus jamais ça nous sommes tes enfants"disent-ils
Ils l'entourent avec tant d'affectation et la console. C'est vraiment émotionnel.
Je reprends mon fils.
_ tanty excuses moi je voulais pas te mettre dans cet état de choc
_Mariane tu bouges pas d'ici
_non tanty désolé mais je m'en vais.
_Ma chérie non tu n'as nulle part où aller et il est très dangereux de sortir à cette heure ma fille
_ laissez la partir car elle ne passera jamais la nuit ici maudite salope.
_ pourquoi pas papa? demande Amedy lui qui n'a jamais froid aux yeux

_ pour une simple raison c'est une pute une menteuse une vipère en quelque sorte
_ calmez-vous je parts faire une déclaration à la police de Dieupeul pour tentative de viol et demain matin j'irai voir la presse écrite afin de détailler la situation.
Dès que je leur toune le dos j'entends la voix gravement rauque de Sambou raisonnée partout.
_Mariane Mariane Mariane tu restes là j'ai dit remets ton cul sur le sofa le linge sale se lave en famille
_ inutile agent Sambou avale ta maison si tu peux
_héy menteuse tu restes je t'ai dit je veux pas entendre mon nom faire la une des journaux demain ajoute-t-il en réajustant encore sa serviette.
J'ai tellement envie de crier victoire mais hélas.
_ Mariane en âme et conscience tu sais pertinemment que c'est pas une tentative de viol Sinon jure le tu t'es jetée sur moi.
_papa bon sang ferme la on t'a trouvé nu collé à elle et tu l'accuse pour rien réplique Samba.
_je ferais mieux de partir au lieu de parler à une bande de cons.

Plusieurs jours passaient dans cette demeure presque deux mois et tante Maty est toujours malade,très souffrante même.
Chaque matin je lui donne son petit déjeuner,l'aide à prendre son bain ensuite j'arrange son lit avant d'aller travailler à la gargote.
Ses clients demandaient toujours de ses nouvelles et puis je leur disais qu'elle était en voyage à Banjul.
Ce vendredi avec une matinée glaciale de brume épaisse (un bon climat),je me lève pour donner un bain chaud à Junior et préparer le petit déjeuner familial.
J'apporte la part de tante Maty dans sa chambre comme chaque matin, je toque à la porte mais personne ne répond peut être elle est dans sa salle de bain.
J'entre calmement et elle est à terre,le plateau glisse entre mes mains et se laisse tomber par peur je commence à frissonner de la tête aux orteils comme si l'on sépare ma chair de mes os aussitôt je hurle :
_tanty tanty tante Matyyyyy
Pas besoin d'être infirmière pour savoir qu'elle est raide morte sur le sol.
Mon Dieu ils vont dire sûrement que je porte la poisse.
Comment annoncer cette nouvelle à mes beaux frères et à son époux ?