Chez moi
14/01/19
00:21
Le mal s'est tellement emparé de moi que je n'ai même plus besoin de le décrire. Chaque matin je salue mes démons d'un bref hochement de tête, et le miroir me rappelle que je devrais sûrement dormir plus. 7 mois. Dans 9 jours, précisément. 7 mois que je maintiens ma tête hors de l'eau, alors que je ne souhaite que de plonger. Les temps ont bien changé, entre nous. J'écrivais tous les soirs ou presque, avant, je me souviens. La routine s'empare de moi maintenant, et les jours défilent sans que je puisse aller mieux. Mes problèmes sont imaginaires, dit-il, que j'exagère, que je ne suis pas malade, du moins, pas visiblement. Tu crois ça ? Je ne sais pas. Enfin, j'ai changé, je délaisse une part de mes notes au profit des textes plus rythmés, une habitude que j'ai prise il y a 7 mois. Grâce à lui. Lui qui me hais, lui qui me fait tant de mal chaque jour. Je n'ai plus envie de continuer, et ces sourires, ils semblent aussi artificiels que les lumières de demain. Et j'attend. Chaque jour j'attend la nuit, et la nuit j'attend les mots, les siens, ceux qui n'arriveront jamais.
VOUS LISEZ
Pandémonium
Poésie« Et puisque l'espoir même ne me donnait aucune chance, j'ai moi aussi croulé sous le poids de la terre qui s'effondrait, sous les remous des vagues qui s'écrasaient contre la roche, et sous le halo lumineux qui gisait, seul, là haut. » Lorsque écri...
