Appartement de vacances, sur le sol
26/08/1816:33
J'aurai dû t'écrire plus tôt et j'en suis désolée. Il avait fait son choix, je devais l'admettre. J'avais mal, mal parce que j'accumulais depuis un an, mal parce que je l'aimais, mal émotionnellement, mal parce qu'il savait, mal à cause du nouveau couteau qu'on plantait dans mon coeur détruit, fracassé. Je ne veux plus vivre, pour qu'ils culpabilisent, se disent qu'ils ont échoué, pour qu'ils aient droit à la deuxième partie d'Amnésie. Mes phalanges souffraient, j'exprimais ma rage à grands coups de poings dans des murs, je me retenais plus ou moins partiellement, je ne voulais pas les laisser partir, mais il le fallait, tout comme lui, je devais me libérer de tout, une bonne fois pour toutes. Vivre me faisait mal.
Je relis certains écrits, puis la honte m'envahit.
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Pandémonium
Poetry« Et puisque l'espoir même ne me donnait aucune chance, j'ai moi aussi croulé sous le poids de la terre qui s'effondrait, sous les remous des vagues qui s'écrasaient contre la roche, et sous le halo lumineux qui gisait, seul, là haut. » Lorsque écri...