Seconde chance - The 100, Bellarke fanfiction

Chapitre 13 : Blessures

Clarke

J'ouvrais un oeil, puis l'autre. Je m'étais endormie la veille contre Bellamy et celui ci dormait encore. Je me relevais et m'adossais contre le mur. Ça faisais maintenant deux jours qu'on était enfermer et tout ce qu'on avait eu c'était un verre d'eau pour deux hier. Nous étions affamés, assoiffés et nos forces nous quittaient progressivement.

J'entendis un léger gémissement à côté de moi. Je n'avais aucune idée de comment il faisait pour résister comme ça à la douleur. Je n'avais pas tout vu mais les gardes l'avaient plutôt bien amoché et j'avais du mal à imaginer tout ce qu'il pouvait avoir.

- Montre moi
- Te montrer quoi Princesse ?
- Juste ... enlève ton tee-shirt.
Il se redressa et leva un sourcil avant de comprendre ce que je voulais vraiment voir. Il se mit à hésiter.
- Crois moi, tu ne veux pas voir ça ...
- Enlève-le, dis-je d'un ton ferme
Il s'exécuta doucement et révéla progressivement un corps qui malgré un nombre énorme de blessures restait magnifique.

- Pas beau à voir, n'est ce pas princesse ? essaya-t-il de plaisanter
Je ne répondais pas, je ne pouvais pas décoller mes yeux de son torse meurtri. Du bout de mes doigts j'effleurais certaines blessures. Arrivé près de ses côtes je pressais légèrement plus fort et il grimaça

- Tu as une côtes cassé ... diagnostiquais-je
- Merci, dit-il simplement

Bellamy

Ses mains étaient toujours posés sur mon torse ce qui évidemment me déstabilisais un peu mais pas au moins de le laisser transparaître.
- Tu veux continuer de jouer au docteur ou ça suffit pour aujourd'hui ? lui demandais-je taquin
Elle se mit à rire, ce que je n'avais pas entendu en deux jours.
- Ça dépend de toi, me répondit-elle avec le sourire
Sa réponse me surpris autant qu'elle me plaisait. Elle se mit à me regarder avec un air de défi. Ce qu'elle ne savais pas, c'est que c'était ses défis là mes préférés et que je ne ratais jamais une occasion de les relever.

Je lui souris en retour avant d'attraper mon tee-shirt qu'elle tenait toujours serrer dans sa main. Au contacte de nos mains elle lâcha le tissu mais ne me lâchais pas du regard. Je jetais le vêtement un peu plus loin.

Plus je prenais mon temps plus la respiration de la princesse s'accélèrait pour mon plus grand plaisir. Elle s'humecta les lèvres et jeta un rapide coup d'oeil aux miennes. C'était le moment.

Je m'approchais d'elle jusqu'à ce que nos lèvres se rencontrent. Tout d'abord doucement puis de plus en plus passionné.

Honnêtement, je ne saurais pas vous dire ce qui serait arrivé si le garde n'était pas rentrer à ce moment là ...