I : La charge de gardienne

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Et zou, c'est reparti pour quelques semaines en votre compagnie.

Cette histoire a été en grande partie rédigée dans l'attente de la saison 4 qui n'est donc pas prise en compte. Les premiers épisodes de la saison ont mis en lumière à la fois des idées ressemblantes et choix différents.

Je n'ai pas été la seule à travailler sur ce texte, car certains passages m'ont résisté, notamment tous les combats (ce n'est vraiment pas mon point fort). J'ai donc travaillé en collaboration avec deux autres autrices, qui ont soit rédigé des parties de texte, soit donné un canevas qui m'a permis d'écrire la scène. Ce texte appartient donc également Malauu-Ladynoir et mayamauve.

À cela s'ajoute l'équipe de relecteurs : Tryphon21, Annick et Fénice qui ont permis d'améliorer encore notre travail !

I : La charge de gardienne

Marinette retrouva avec joie ses parents à l'aéroport. Son voyage à New York avait été bien trop mouvementé à son goût. Il y avait eu des moments exaltants, mais également bien trop d'épisodes embarrassants ou déchirants pour qu'elle en soit satisfaite. Elle se sentait moralement épuisée. Pour une fois, elle avait une bonne excuse à sa fatigue : le décalage horaire.

Elle assura néanmoins à Sabine et Tom que tout s'était bien passé et, une fois de retour dans l'appartement, monta dans sa chambre prétendument pour faire une sieste. Elle monta directement sur sa mezzanine et demanda à Tikki de la transformer. Elle mourrait d'envie de retrouver sa ville et de se rassurer sur la réparation des dégâts causés par l'amok de Mayura. Elle se sentit revivre en passant de toit en toit. Ce qu'elle aimait Paris ! Malgré tous ses déboires, elle adorait être Ladybug. Et elle aimait faire équipe avec Chat Noir. Elle se surprit à être pressée de le revoir. Elle n'allait pas jusqu'à souhaiter un nouvel akuma, mais ne regretterait pas de le retrouver pour combattre à ses côtés.

Ladybug arriva dans la rue qui avait subi les assauts du Miraculous du Paon. Même si des réparations avaient été entreprises, il restait des cicatrices encore visibles. Elle plissa les yeux. Un jour, elle obligerait le Papillon et sa complice à rendre des comptes.

— Tu étais inquiète, Buguinette ?

Elle sentit sa colère se dissiper. Son partenaire était là. Elle se retourna pour lui sourire.

— Plutôt furieuse, en fait.

Il eut un petit mouvement de recul.

— Pas contre toi, Chaton. Contre le Papillon et le Paon.

— Je suis désolé.

— J'ai eu besoin de toi à New York, Chat Noir. Ce qui s'y passait était plus grave que ce qui s'est déroulé ici. N'aie pas de regrets, d'accord ?

— À tes ordres Milady.

Ils se sourirent. Ils n'étaient pas près d'oublier les instants terribles où Chat Noir avait rendu sa bague ni celui, bien plus doux, où ils s'étaient retrouvés.

— On fait un tour ? proposa Chat Noir. Le dernier qui arrive au Louvre est une poule mouillée.

Il partit à fond de train, sans attendre la réponse de sa partenaire. Celle-ci le suivit, le sourire aux lèvres. Le Chat Noir taquin et insouciant lui avait manqué. Ils arrivèrent à peu près au même moment sur les toits en ardoise qui coiffaient le musée. Ils s'assirent sur un rebord et regardèrent en silence la file de touristes qui serpentait devant l'entrée de la pyramide.

La charge de gardienneWhere stories live. Discover now