Chapitre 2

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Des corps collés puant la transpiration, la musique à fond, l'odeur de l'alcool mélangée à la drogue.

Je dansai sans m'arrêter, j'affectionnai particulièrement ce genre d'endroit, ceux où l'on pouvait être n'importe qui et faire ce qui nous plaît. Je me frottai à qui voulait bien de moi, certains avaient les mains plus baladeuses que d'autres, mais je ne refusai pas, au contraire, j'aimai cette sensation de savoir, que mon corps plaisait à ceux qui le regardaient, qu'ils rêvaient de le désirer, ô oui, cette sensation me rendait fou. C'était moi qui menais la danse, ils étaient esclaves de mes désirs.

Je partis m'asseoir rejoindre mes amis qui étaient déjà bien dans l'ambiance, si vous voyiez où je voulais en venir. Je ne m'attardai pas sur leurs états, souhaitant seulement me rafraîchir un peu. Je me désaltérai à l'aide de mon cocktail bleu lagon qui me brûlait la gorge tout en la rafraîchissant, mais qui me faisait un bien fou et regardai un peu autour de moi ce qu'il se passait. Certains de mes amis, comme Chen et Kris, essayèrent d'avoir des coups d'un soir grâce à leurs charismes qui faisaient craquer garçons comme filles, puis Baekhyun et mon meilleur ami Chanyeol qui se chauffèrent sur la piste de danse comme ce n'était pas permis. Tout le monde s'amusait ce soir. Mon regard, se mit automatiquement à chercher sa personne : Kai. Il n'était pas à notre table, ni sur la piste de danse, je me mis à chercher plus sérieusement, malgré les spots de lumière qui m'empêchaient de voir comme je le souhaitais et le vis, là, assis sur un des fauteuils en velours bordeaux, une fille sur ses genoux, la tripotant comme si elle n'était qu'un vulgaire jouet, tout en lui embrassant le cou. Ce qu'il pouvait m'agacer quand il faisait son badboy avec de pauvres filles qui se croyaient attirantes mais qui, en réalité, n'étaient que de simples jouets pour le genre de personne qu'était Kai, qui ne pensait qu'à vider leurs couilles pendant à l'occasion d'une nuit.

Kai sentit mon regard noir, me sourit un peu plus en posant les siens dans les miens, il avait compris que cela ne me plaisait pas, mais ce n'était pas pour autant qu'il allait arrêter de maltraiter le cou de cette pauvre fille. Je ne lui avais pas adressé la parole depuis la veille, après cela, il n'avait pas insisté et me laissait tranquille. Honnêtement, j'avais été surpris. Ne supportant plus cette vue, je finis d'une gorgée ma boisson alcoolisée et reparti sur la piste, déterminé à finir ma soirée avec l'un d'entre eux.

Quelques minutes plus tard, je me trémoussais avec un beau brun très séduisant, un peu plus grand que moi. Je ne me gênai pas pour lui faire comprendre mes intentions futures avec lui, de préférences sexuelles. Ses mains palpèrent mes fesses rebondies tout en caressant délicatement ma colonne vertébrale, je compris par ses gestes qu'il désirait la même chose que moi. Je souris et ne perdis pas une minute de plus et lui attrapa la main pour nous diriger vers un endroit plus calme et isolé. À peine trouvé, je le plaquai violemment contre le mur l'embrassant, forçant le passage afin que ma langue rejoigne la sienne. Il souleva mon tee-shirt pour ensuite lécher mes tétons se durcissant face à l'excitation, aimant la douce torture qu'il m'infligeait, ma main glissai dans ses cheveux pour l'inciter à continuer. Il inséra sa main droite directement dans mon caleçon, ne cessant de maltraiter mes tétons, lorsqu'il tenta de me retirer mon pantalon, je sentis qu'il s'éloigna de moi violemment. Ayant fermé les yeux pour mieux apprécier, je les ouvris légèrement pour voir ce qu'il se passait. Mais ce que je constatai me réveilla bien vite de mon état second à moitié déshabillé, là devant moi se tint un Kai pas du tout content qui était prêt à frapper mon futur amant d'un soir.

- Tu fous quoi là. Lui criai-je, déçu d'être arrêté. Il tourna la tête en me regardant de ses yeux noirs.

-Tu ne baiseras pas ce mec. Son ton était tellement froid.

Mais je n'allai pas me laisser faire aussi facilement.

- T'as aucun droit sur moi ! Si j'ai envie de me faire sauter par un parfait inconnu, c'est mon choix. Je ne t'empêche pas d'aller vider tes couilles avec des salopes !

Les Étincelles en Nous Tome #1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant