Tout partait d'un stupide jeu entre deux d'adolescents qui se haïssaient depuis toujours. Aux fils des années la haine qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre se transforma en un amour puissant. Mais ça, c'était sans compter le fait qu'il soit chacun p...
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omniscient :
- Miss Warrington ?
- Allons, Maria, dit alors une jeune fille brune en ouvrant la porte de sa chambre, combien de fois vous ai-je dit de m'appeler par mon prénom ? Appelez-moi, Tiara je vous en supplie.
- Votre père l'exige miss Warrington, répondit la dénommée Maria.
- Eh bien j'exige le contraire, répondit la jeune fille d'un ton sec. Je vous apprécie Maria, pouvons-nous nous tutoyer ? Je vous connais depuis toute petite, c'est vous qui vous êtes occupé de moi, j'en dirais un mot à mon père ne vous inquiétez pas.
- Miss, je ne pense pas que votre père...
- C'est moi qui vous le demande, je vous en prie, tutoyez-moi et appelez-moi par mon prénom, la coupa Tiara, vous êtes mon amie et les amis on ne les vouvoie pas à ce que je sache.
La jeune fille fit un sourire, prit ses affaires et alla se préparer dans la salle de bains auquel elle avait un accès direct de sa chambre. Maria commença à nettoyer la poussière présente sur les meubles de la grande chambre de Tiara. Une belle chambre que Tiara avait été fière de décorer, et Maria ne pouvait le nier, elle l'avait décoré avec très bon goût. Venant d'une grande famille, elle aurait pu voir plus grand bien entendu, mais elle s'était contentée d'acheter la plupart des meubles à des prix plutôt abordables pour tout le monde. C'était une jeune fille incroyablement simple mais avec un fort caractère, elle ne manquait jamais de faire savoir son mécontentement à son père ou encore de le reprendre sur la façon dont il s'entretenait avec ses employés. Maria était à leurs services depuis vingt ans et elle s'était occupée avec tendresse des deux enfants du couple, Cassius l'aîné et de leur cadette la petite Tiara qui aujourd'hui était devenue une véritable jeune fille. Elle avait un teint couleur pêche, des cheveux bruns ondulés descendant jusqu'à sa taille et des yeux d'un bleu très clair.
point de vue de Tiara :
Ce jour-là, j'allais pour ma plus grande joie retourner à Poudlard où j'allais entamer ma quatrième année dans la célèbre école. J'avais été réparti sans surprise dans la maison des Serpents, celle des mages noirs, comme on le dit souvent. La plupart de mes camarades des verts et argents n'étaient pas très commode, je n'étais donc pas amie avec eux. Je n'avais que trois, quatre amis par- ci et là dans ma maison et cela me satisfaisait bien. Je n'avais pas besoin d'une clic de bras cassé froid et sans émotion.
- Tiara ?
- Oui père ? Dis-je d'un ton sec.
- Nous y allons, dépêche-toi.
Je suis sûre que tu as hâte, tu n'en peux plus de me voir ici, pensai-je intérieurement. Ma mère et mon père étaient un grand couple d'affaires, lui avait passé plus de temps à voyager que de s'occuper de ses deux enfants, à croire qu'on était là mais que l'on avait pas été désiré, plutôt sympa, me dis-je avant de descendre avec ma valise pour ne pas me taper les foudres de celui qui me servait de père, c'était juste son statut, rien d'autres. Mon frère me rejoignit en route mais ne prit pas ma valise, quelle enflure ! Pensai-je. Je n'avais jamais été proche de lui car il partageait les idées de mon père. La suprématie des sang-purs, les mariages forcés, les pensées horribles vis à vis des Moldus, en bref tout ceux en quoi je n'étais pas d'accord. Ma mère elle, a toujours eu l'obligation de suivre et d'écouter mon père, d'accepter sans broncher et c'est ce qu'elle faisait. Je descendis derrière mon frère, mon père ne faisait jamais les choses à moitié, il aimait montrer sa richesse. Si bien quand sortant dans la cour je vis une grande limousine noir, je n'avais jamais aimé me trimbaler avec ce genre de truc, du genre je montre mon argent. C'était pas mon truc ça.
