Chapitre 45

612 29 0
                                    

Précédemment :

À La Famille :
Bonjour tout le monde. Vous pouvez venir à la maison maintenant ? On a quelque chose à vous dire. Non, on n'annule pas le mariage. Nous n'avons pas de maladies ou quoi que ce soit. Venez juste.

Moi : C'est bon. C'est envoyé.
Nicolas : T'en fais pas. Ils vont comprendre.
Moi : J'espère.

Je vous passe le trajet.

En arrivant à la maison, je vois que tout le monde est déjà là.

Moi : Entrez. On va se poser dans le salon.

Ils partent tous à l'endroit indiqué. Je regarde une dernière fois mon fiancé qui me sourit.

Nicolas : T'en fais pas. Reste calme.

Je lui souris en retour et on pars rejoindre les autres. On s'asseoir sur un canapé deux places devant tout le monde.

Chaïma : Qu'est-ce qu'il y a, les enfants ?
Papa : Vous me faites peur.
Marissa : Vous faites une pause ?
Walid : Vous repoussez le mariage ?
Nicolas : Stop. On est assez stressés comme ça.
Moi : On a quelque chose de plus important à vous annoncer.
Nicolas : Vas-y.
Moi : Il y a deux mois, on avait passé un week-end nous deux. Seuls. Après le dîner, on avait bu un peu.
Isnel : Mais vous ne tenez pas l'alcool.
Moi : Oui. Et sous l'emprise de l'alcool, on est allés trop loin.

De la, je me mets à pleurer. Je commence à suffoquer. Nicolas me prends dans ses bras et me change notre chanson qui me fait calmer.

Nicolas : Calme toi. Tout va bien. Je vais continuer.

Je lui chuchote un merci que seul lui peut entendre tout en gardant ma tête baissée.

Nicolas : On est allés trop loin. Isnaëlle est enceinte de deux mois.

A partir de la, je pleure de plus belle et suffoque jusqu'à en perdre connaissance.

Nicolas

Moi : Isnaëlle ? Isnaëlle ? Réveille toi. Appelez vite une ambulance. Vite.

Rachelle cours appeler tandis que tout le monde accoure auprès de moi.

Moi : Isnaëlle, tiens bon pour le bébé.

Dix minutes plus tard, les pompiers arrivent avec le Samu. Ils l'emmènent et on les suit jusque l'hôpital.

Isnaëlle

Je me réveille dans une pièce blanche. Je regarde autour de moi et vois que je suis à l'hôpital avec Nicolas à mes côtés.

Moi : Nicolas ?

Il lève la tête vers moi et viens me faire un bisou sur le front.

Nicolas : Tu vas bien ? Tu nous a fait peur.
Moi : Ils ont dit quoi ?
Nicolas : Je sais pas. Je suis venu aussi vite que je pouvais mais ils sont dehors si tu veux.
Moi : Dis leur d'entrer.
Nicolas : J'y vais et je t'appelle un médecin.

Il sort. Cinq minutes plus tard, je vois la porte s'ouvrir sur tout le monde.

Chaïma : Ma fille, tu vas bien ? Tu nous a fait une de ces peurs.
Moi : Désolée. Pour tout. Pour la peur que je vous ai faite. Pour le bébé.
Rachelle : Dis pas ça. Le bébé n'a rien à voir avec tout ça. Et puis, moi, je vous en veux pas, je suis contente pour vous. Félicitations.
Chaïma : Moi aussi. Compte sur moi.
Marissa : Tu vas vivre une grossesse enfin. Je te soutiendrai quoi qu'il arrive.
Hamza : Moi aussi. T'es ma petite sœur.
Moussa : Si c'est un garçon, tu l'appelles Moussa hein.
Rachid : Non. Rachid c'est mieux. C'est plus beau.
Moi : Merci.

Je regarde mon père et mon frère avec un regard triste.

Moi : Je suis désolée. J'aurai pas du. Je suis vraiment une conne.
Isnel : Dis pas ça. Je savais déjà pour le bébé. T'avais grossi, tu mangeais plus ce que t'adorais, t'étais presque bipolaire. Et je sentais aussi une sensation au ventre. J'en ai déduit que c'était toi. T'es ma jumelle. On a notre connexion à nous.
Moi : Tu m'en veux pas ? Nicolas, c'est ton meilleur ami. Ne sois pas en colère après lui pour ça, c'est aussi ma faute.
Isnel : Arrête de parler. Je lui en veux pas. Je suis content. Je serai là pour toi.
Moi : Merci. Papa, désolée. Je sais que je te déçois. Je sortirai de ta vie si c'est ce que tu souhaites. Pardon.

Il vient vers moi et me prends dans ses bras.

Papa : C'est le destin. C'était écrit. T'es enceinte et je suis content pour toi. Pour vous. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit si rapide que ça. Mais c'est pas grave. Je suis là pour toi. Compte sur moi.
Moi : Merci papa.

On se prend encore dans les bras jusqu'à ce qu'on voit le médecin arrivé avec Nicolas.

Médecin : Bonjour. Je ne m'attendrais pas à vous revoir aujourd'hui même.
Moi : Nous aussi.
Médecin : Madame, votre crise d'angoisse a failli mettre la vie de votre bébé en danger. Je vous demander de rester au lit pendant les deux semaines à venir.
Moi : J'ai mon mariage à préparer ces trois jours qui viennent.
Médecin : Des que vous avez fini ce qui est prévu, restez alité. Mangez des fruits et légumes. Essayez de ne pas avoir de sentiments négatifs. Reposez vous le plus possible. Une autre crise d'angoisse de ce genre et votre bébé sera en mauvaise santé. Je vous demande à tous de veiller à ce qu'elle ne soit pas dans de mauvais états.
Chaïma : D'accord docteur.
Médecin : Vous pouvez sortir dès maintenant. Il faut juste signer les papiers à l'accueil. Au revoir.
Nicolas : Merci. Au revoir.

Le médecin part après avoir débranché tous les fils tandis que Nicolas vient vers moi.

Nicolas : T'as vu ? Je t'avais de ne pas t'inquiéter et de rester calme. Tu m'as pas écouté.
Moi : Désolée.
Nicolas : C'est pas grave. Rachelle, tu pourrais me préparer une valise avec des affaires ? Je reste avec Isnaëlle pour les prochaines semaines.
Chaïma : Je veux pas vous voir ensemble les deux jours avant le mariage par contre.
Moi : Mais tata.
Chaïma : On discute pas.
Moi : C'est méchant.

Me voilà en train de pleurer. Fichus hormones.

Chaïma : Essaie pas de m'amadouer avec ces larmes.
Papa : Tu pleures vraiment la ?
Moi : Mais ... je veux ... le voir moi.
Nicolas : C'est bon. Tu me verras après. Promis.

Je me calme un peu.

Moi : On peut rentrer ? J'ai envie de dormir.
Nicolas : Allons y. Change toi le temps que je signe les papiers.

Abandonnée. Pourquoi ?Onde histórias criam vida. Descubra agora