Chapitre 40

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Précédemment :

Moi : Qu'est-ce que t'as dit ?
Nicolas : T'as très bien compris.
Moi : Tu veux vraiment le faire ?
Nicolas : Oui. C'est ton fils après tout et je voudrais vraiment le faire. Je le considère plus comme notre fils que seulement ton fils.

Je l'embrasse tendrement. Qu'est-ce que je l'aime.

29 juillet

C'est le jour J. Mon dernier combat pour ce championnat. J'avais déjà fini de me préparer donc je descends en bas. Personne n'est encore levé sauf mon amoureux qui arrive 15 min après moi.

Nicolas : Salut toi.
Moi : Bonjour.

On se fait un bisou.

Nicolas : Ça va ?
Moi : Oui et toi ?
Nicolas : Oui. Pas trop stressée ?
Moi : Pas du tout. J'ai l'habitude. Je suis championne d'Europe quand même.
Nicolas : C'est vrai.
Moi : Allons courir.
Nicolas : Ok, j'arrive.

Il pars et reviens avec nos téléphones et nos écouteurs. On a toujours eu l'habitude de courir avec nos musiques mais sans parler.

Je vous passe le temps de notre jogging jusque mon arrivée pour le match.

On arrive au gymnase et je pars dans les vestiaires me préparer.

Une fois que tout est prêt, j'attends l'appel de mon prénom pour entrer sur le ring qui ne tarde pas à arriver.

Je suis aujourd'hui face à une femme un peu plus costaud que moi mais je sais que je peux la battre.

Après avoir mis en pratique tout ce que m'a appris mon coach, je finis par la mettre à terre.

Je suis championne du monde. J'ai réussi.

Je pars vers le jury pour recevoir mon prix et pars vers ma famille qui me félicite. Une fois qu'on a fini, je pars me changer dans les vestiaires.

Une fois que j'ai fini de me préparer, je pars rejoindre mon entourage et on rentre chez nous

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Une fois que j'ai fini de me préparer, je pars rejoindre mon entourage et on rentre chez nous. Sans compter sur les journalistes à qui je devais répondre, les autographes et les photos.

Arrivée à la maison, je reçois les félicitations de Mélissa. Je prends Imran dans mes bras et lui fait un gros câlin.

Je pars dans ma chambre avec lui et on se fait une sieste après s'être mis en pyjama.

Quelques heures plus tard, je me réveille avec des bisous de mon fils qui m'attend sûrement pour qu'on descende.

On part prendre une douche et on s'habille pour descendre rejoindre les autres.

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Arrivés en bas, je vois tout le monde assis dans le canapé

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Arrivés en bas, je vois tout le monde assis dans le canapé. Je dirais même qu'être assis est un euphémisme.

Moi : Qu'est-ce que vous faites tous affalés comme ça ?
Papa : On t'attendait.
Moi : Pourquoi ?
Papa : On aimerait aller au restau.
Moi : Vous préférez pas rester à la maison ? A chaque mouvement que je ferai, on va avoir affaire avec les journalistes et les fans. Je suis fatiguée. J'ai pas envie aujourd'hui.

Oui, vous avez bien lu. Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis comme ça. Surtout que je suis quelqu'un qui aime aller au restaurant pour les grandes occasions. Mais aujourd'hui ce n'est pas le jour. Je vous explique pourquoi.

Flashback

Je suis dans mon bureau à l'orphelinat pour faire le tri dans les affaires quand je tombe sur mon dossier. Je n'avais jamais pensé à le prendre jusqu'à aujourd'hui.

Je m'assois à mon bureau et feuillette les pages du dossier quand je tombe sur ma fiche d'informations.

Nom : Alami
Prénom : Isnaëlle
Date de naissance : 16 mars 1999
Date du dépôt à l'orphelinat : 29 juillet 1999
Conditions dans lequel se trouvait l'enfant : Habillée correctement avec une couverture dans un cosy. Dans le cosy, il y avait son acte de naissance et une lettre.

Je n'en reviens pas de ce qui se trouve devant mes yeux.
Je fais des recherches dans mon ordinateur pour trouver le dossier de mon frère. Et je tombe là dessus.

Nom : Alami
Prénom : Isnel
Date de naissance : 16 mars 1999
Date du dépôt à l'orphelinat : 29 juillet 1999
Conditions dans lequel se trouvait l'enfant : Habillé correctement avec une couverture dans un cosy. Dans le cosy, il y avait son acte de naissance et une lettre.

Je n'y crois toujours pas. Mais je dois y faire face pour moi comme pour Isnel.

Fin du flashback

Voilà. Vous savez exactement pourquoi je ne suis pas d'humeur aujourd'hui.

Après ça, je monte dans ma chambre et pleure. J'ai réussi à rester forte pendant toute ma vie mais je n'en peux plus.

Samir

Moi : Qu'est-ce qui lui arrive ? D'habitude, elle ne refuse jamais un restaurant.
Isnel : Je vais la voir. Elle ne va pas bien.
Rachelle : Comment tu sais ?
Isnel : On est jumeaux. Ce qu'elle ressent, je le ressent aussi.

Isnel monte tandis qu'on reste là en attendant son retour.

Isnel

Me voilà devant sa chambre où je l'entends pleurer. Je n'aime pas quand elle est dans cet état.

Je rentre dans sa chambre et pars la prendre dans mes bras.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?
Isnaëlle : Tu sais, j'ai beau être forte. Aujourd'hui, je ne pourrais pas.
Moi : Dis-moi ce qui ne va pas. Tu sais que tu peux compter sur moi.
Isnaëlle : Il y a quelque temps, je faisais le tri dans les affaires de l'orphelinat. Et je suis tombée sur mon dossier. J'ai lu ce qu'il y avait à l'intérieur en sachant impertinemment que ça pourrait me faire mal. J'ai recherche aussi ton dossier pour voir si ce n'était pas une erreur. Mais je suis tombée sur la même chose.
Moi : Dis-moi même si ça va me faire mal. Je ne veux pas que tu sois la seule à souffrir pour nous deux.
Isnaëlle : Aujourd'hui, c'est le jour où nous avons été mis en orphelinat.

Je reste choqué face à ça. Je m'attendais à tout sauf à ça.

Je reste encore un peu à la consoler jusqu'à ce qu'elle s'endorme.

Je descends ensuite pour rejoindre les autres.

Nicolas

On était en train de regarder la télé quand on voit Isnel dans un état déplorable.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?
Isnel : Tu pourrais me laisser dormir avec ma sœur ce soir s'il te plaît ?
Moi : Oui bien sûr mais dis-nous ce qu'il se passe.
Isnel : Isnaëlle est tombée sur nos dossiers quand elle rangeait le bureau de l'orphelinat.
Walid : C'est aujourd'hui c'est ça ?
Isnel : Oui.

Abandonnée. Pourquoi ?Onde histórias criam vida. Descubra agora