La voilà complètement en sous-vêtements devant moi. Je mentirais en disant que je ne suis pas aussi excité que mon loup, mais je me contrôle. Elle me fait confiance, et je n'ai pas envie de la perdre. Je l'aime beaucoup trop. Oui, je l'aime. En une semaine, elle a réussi à s'accaparer mon cœur. C'est très rapide. Bon, faut que j'arrête de rêvasser.

     Je me mets à quatre pattes au dessus d'elle après m'être déshabillé, me transformant en loup, le cœur battant beaucoup plus violemment. Je me penche vers son dos. Il est très abîmé, ça c'est indéniable. Et si elle était réveillée, la douleur aurait été atroce. Heureusement, je l'ai endormie.

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      J'ai terminé, je me suis retransformé et me suis rhabillé. Elle n'a plus aucune cicatrice sur elle. Je l'observe, assis près d'elle, sur le lit. Je la recouvre d'une couverture blanche, et, étant moi aussi fatigué, fini par prendre place à ses côtés. En sous-vêtements ou pas, je m'en fous. Je la prends dans mes bras, et sombre dans le pays des rêves.

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Lundi 22 novembre.

     Je sens une masse bouger dans mes bras mais ne la lâche pas, et grogne.

PDV ÉNORA

     J'essaie de me relever, mais c'est sans succès. Il me tient beaucoup trop fermement. Mais je dois avouer que... Ses bras autour de ma taille, son corps collé au mien et sa chaleur ne me déplaisent pas. Jamais je ne lui avouerai l'aimer. Oui, moi, Énora Willow, suis amoureuse de Lorenzo Roussel. C'est bizarre. Je n'aurais jamais pensé ressentir ça pour quelqu'un. Vraiment bizarre, mais agréable. Ce qui me perturbe, est que... Je suis en sous-vêtements dans les bras de la personne que j'aime le plus au monde! Oui, il l'est rapidement devenu. Après, y avait personne avant.

     Ok... Calme... Inspire... Expire. C'est bon.

Lorenzo : Ok...

     Je sursaute au son de sa voix, encore rauque.

Moi : b-bonjour.

     Je fais remonter la couverture pour me cacher en dessous, y plongeant littéralement ma tête.

Lorenzo : tu sais, j'ai presque tout vu hier soir.

     Mes joues sont en feu et ma respiration est vraiment trop véloce. Mais, ça empire encore plus lorsqu'Enzo me rejoint en dessous de la couverture, décidant de se mettre à quatre pattes sur moi. En plus, on se voit pas très bien.

Moi : mais qu'est-ce que tu fais? Descends de là!

     Je dis ça en posant mes mains sur son torse pour l'éloigner de moi et peut-être pouvoir le faire partir... Mais impossible!

Lorenzo : tu ne disais pas le même chose hier.

Moi : j'étais endormie. Et puis lève toi, je dois aller m'habiller.

Lorenzo : et si...

     Il se rapproche dangereux de mon visage. Ils ne sont plus qu'à quelques millimètres, nos lèvres se frôlent et nos souffles ne forment plus qu'un.

     Je ne bouge pas. Trop hypnotisée par ses yeux bleus aux taches jaunes que j'arrive étrangement à distinguer. Ma bouche est légèrement ouverte, mais aucun mot ne sort. Il dépose alors délicatement ses lèvres sur les miennes, glissant doucement sa langue dans ma bouche. Nos deux muscles roses s'entrelacent, ne voulant plus se lâcher. La poigne que j'avais sur sa veste diminue, alors que je me laisse emporter par ce doux et langoureux baiser.

     Nous nous séparons à peine, que nous entendons la porte s'ouvrir. Lorenzo baisse la couverture qui ne nous permettait pas de voir qui c'est, et lorsque c'est fait, nous apercevons Sylvie. Elle remarque alors notre position, et arbore un sourire nerveux.

Sylvie : je... Désolée de vous avoir dérangés.

     Elle sort en claquant précipitamment la porte, ne nous laissant pas ainsi le temps de nous expliquer.

Lorenzo : je sens les questions arriver.

     Moi, un feu ardent aux joues, je lui dis :

Moi : j-je pourrais me lever?

     Ok... J'avoue, j'aimerais bien rester là et recommencer. Mais, il faudra bien se lever un jour, non?

     J'aperçois un sourire naître sur le visage de mon loup, avant que ce dernier ne se lève et me laisse aller me préparer.

Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende. Where stories live. Discover now