Chapitre 15

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Je ferme les yeux et pour la première fois depuis ce qui me semble une éternité je m'endors.

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Dernier jour avant la rentrée. J'ai repris des forces , et je suis déterminé à devenir la queen du lycée. A tâche ne va pas être très compliquée, étant donné que je suis déjà presque au top. J'ai passée toutes mes vacances en compagnie de mon superbe copain, et nous sommes allés à la plage avec Lou, Esra, Selma, Samy, Vania, et Paolo. Paolo est incontestablement le plus drôle de tous, cet enfant n'est pas possible. Il débordé d'énergie, reste toujours naturel, il est un peu naïf, et très maladroit. On dirait un petit de 6ans enfermé dans le corps d'un mec de 17. Vania et Esra ne s'entende pas à merveille, certainement parce qu'elle apprécie toutes les deux beaucoup Samy, mais elle se supporte. Je vois un spécialiste pour mes problèmes de drogue qui m'aide énormément. Je ne vais plus chez le psychologue, j'estime pouvoir m'occuper seule de ça. Quand à mes parents, ma mère et au lit depuis une semaine à cause d'une grosse grippe et ce n'est pas plus mal. Mon père, lui, n'est pas rentré depuis 2 jours, il préfère passer ses nuits ai bureau à 'travailler avec acharnement' plutôt que de s'occuper de sa famille. Je pense que mes dayons sont des cas désespérés, les pauvres. J'ai aussi révisée les matières dans lesquelles je suis faible, c'est à dire toutes. Je suis réellement prête à affronter les cours. Je passe donc ma dernière soirée sur la plage avec Medhi.
Moi: Hé, tu te souviens de ce jour où on courait comme des idiots, tu t'étais emmêlé les pieds et t'étais tombé. Après tu avais du sable partout sur le visage. -rit- Je me souviendrai de la tête que tu faisait toute ma vie. -rit de plus bel-
Medhi: Oh ta gueule! On sait tout les deux que j'étais très...comment dire?
Moi: Stupide et maladroit! Voilà ce que tu étais, maintenant tu n'es plus que stupide.
Medhi: Tu es chiante.
Moi: Je t'aime. Tu es le plus parfait des petits copains et le plus génial des meilleurs amis.
Medhi: Oui c'est ça, essaye de te rattraper.

Je me rapproche de lui, et lui fais un bisous sur la joue.

Moi en chuchotant: Et là ?
Medhi: Toujours pas.

Je me colle à lui, et mets mes bras autours de son cou. Je dépose un baisé sur ses lèvres.

Moi: Maintenant ?
Medhi: Non.

Je l'embrasse passionnant, avec la langue et tout le tralala.

Moi: Peut être ici?
Medhi: Tu es nulle pour essayer de te faire pardonner.
Moi: Que monsieur et difficile!

Je m'installe à califourchon sur lui et l'embrasse avec encore plus de fougue et d'entrain que précédemment.

Medhi en un souffle à peine audible: J'avoue qu'ils étaient tous supers, mais celui-ci est le plus cool de toute ma vie.
Moi: Je m'attendais à plus de compliments.
Mehdi : Quoi!
Moi: Je déconne bébé.

Il m'embrassa à son tour, ne pouvant pas s'empêcher de prendre le contrôle. Medhi à toujours tout voulu contrôler. Quand la situation lui échappe, un, c'est rare, et deux,  il est déstabilisé.

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Medhi est rentré chez lui, et je suis rentrée chez mes parents peu de temps après. Si je dis 'chez mes parents' c'est parce que je ne me sens pas chez moi dans cette maison. Une sensation malsaine et désagréable s'empare de moi à la seconde ou je pénètre dans leurs chez eux. 'Eux' étant mes darons. Cette soirée qui était jusque là si paisible, simple, sans prise de tête et parfaite, devient un cauchemars ignoble lorsque je croise le regard de mon géniteur. Cependant une pointé d'amusement et d'ironie se lit dans mon regard. Mon père tient dan sa main droite un de mes paquets de cigarettes, ainsi qu'une seringue que je ne connais que trop.
Moi avec de l'innocence dans la voix: Oui?
Mon père: Jasmine Jamila-Salam peux tu m'expliquer!?
Moi: Non, je ne peux pas. Je suis trop fatiguée. On verra une prochaine fois peut-être.

Je sais très bien que mon père n'en restera pas là ce soir. Je ne suis pas aussi idiote que je ne le semble. Je le défis du regard.

Mon père commence à bouillir intérieurement: Ce n'était pas une question. C'est ton délinquant de copain qui t'as demandé de garder ça?

Lui par contre est stupide, il n'as pas compris que ceci m'appartenait.

MoiOh putain je te croyais pas si con! Medhi n'est pas un délinquant, je t'interdit, et n'interdit qui conque de lui manquer DZ respect! C'est moi la 'délinquante' comme tu dis! Mais tu es trop occupé à être un lâche et un égoïste pour te soucier de moi et de ma santé.
Mon père: Tu ne me parle pas comme ceci jeune fille! Et tu-
Je le coupe : Et je vais me tailler de cette baraque! Parce que toi et ta femme vous n'êtes que des connards égocentriques et sans cerveaux!

Je suis partie récupérer quelques affaires dans ma chambre. Mon pere est resté sans voix, ne sachant que faire face à une 'adolescente en pleine crise'. Si il croit que je plaisante et que je ne suis pas assez courageuse pour partir d'ici, il se trompe. Je passe par la fenêtre mon sac sur le dos et mon skate dans la main. Je traverse le grand jardin fourni d'herbes biens vertes, je cours encore pendant quelques minute, je ne sais pas où je vais. Mais ca sera toujours mieux que là-bas. Je n'irais plus au lycée, je ferais des petits boulots de merdes, je vivrais dans la rue s'il le faut. Mais pour le moment il me faut trouver un endroit où dormir, chez des amis, chez des inconnus, ou sur un banc cela m'est bien égal. Quelque part à l'abri du viol et du vole. Je marche dans les rues de la ville, les lumières sont douce, le ciel noir nous offre quelques magnifiques étoiles. Les religieux vous diront que se sont nos ancêtre qui veillent sur nous. Les scientifique vous diront que ce sont des poussières d'astéroïdes ou je ne sais quoi. Les enfants vous diront que se sont des fées. Et bien moi je vous dis, que peut importe ce que c'est, ça nous donne espoir et nous fait rêver. Je m'arrête dans un park, je m'allonge près d'un petit étang. Je contemple la nuit. Je réfléchis. Je réfléchis toujours. Une vague d'angoisse s'empare alors de moi. J'ai peur. De quoi ? C'est simple depuis une ou deux semaine je vais beaucoup mieux, mais j'ai peur de retomber dans ma merde. Ma vie n'a jamais était paisible, par moments elle a était supportable, rien de plus. J'ai l'impression de porter la poisse. Je sème la douleur, la colère, la méchanceté, et la tristesse partout. Des couples ont étaient contraints de se séparés à cause de moi. Des personnes on mal tournées par ma faute. Des gens ont doutés, ont perdus leurs coonfiances en eux à cause de moi. Parce que je suis une manipulatrice, une garce. Je parais forte alors qu'en réalité je suis tout le contraire. Je suis tellement faible! C'en est désespérant... A partir d'aujourd'hui, je décidé de ne plus montrer aucune expression. Je resterais impassible en toute occasion et les larmes ne coulerons plus. Ma peur restera tapie au fond de moi, seule la colère me dominera. Après avoir laissée mon esprit voyagé, je me demande où je vais dormir. Je me fiche de si Medhi dort ou pas, je l'appelle.

Medhi: Alo?

Je n'entends pas très bien à cause des grésillement mais il me semble que sa voix et endormie.

Moi: C'est Jasmine...
Medhi: Qu'est ce qui se passe?! T'es où ? ! J'arrive!
Moi: Oh c'est bon calme me toi Ahah! Il ne se passe rien du tout, j'appelle juste mon merveilleux petit copain.
Medhi: Nah, t'es vraiment pas crédible bébé.
Moi: Bon... Il se peut que j'ai fuguée et que je sois à la rue.... Ah et j'allais oublier je suis  dans un parc en pleine nuit!
Medhi: Putain t'es pas possible comme meuf! C'est quel parc? J'viens te chercher.

Je lui donne le nom de l'endroit ou je suis et l'attends sagement à l'entrée... En fumant des substances illicites. En effet je ne suis 'pas possible comme meuf'.

sad girl=bad girlWhere stories live. Discover now