sad girl=bad girl

Chapitre 10

Medhi: Il faut qu'on parle. On ne peut pas faire comme si touts ces événements n'étaient jamais arrivés. J'ai besoin d'en discuter et je sûr que toi aussi. Mettons les choses au clair.
Moi: Tu as raison... Par où commence-t-on?
Medhi: Le commencement.
Moi: T'es con -souriant-
Medhi: Merci?
Moi: Donc.
Medhi: Oui et bien le baiser... Dis moi si il signifie quelque chose.
Moi: Bien sûre qu'il veut dire quelque chose! En touts cas pour moi... J'ai ressentis d'abord une vague de nostalgie, et ensuite je ne sais pas. C'était, de mon point de vu, magique, je me sentais bien et en sécurité.-je rougis- Je t'avoue que ça fait bizarre de t'avouer ça! -riant-
Medhi: Pour moi aussi ça a compté. Moi aussi j'étais bien à ce moment-là.
Moi: Pourquoi au passé?
Medhi: J'ai embrassé une fille ce matin.
Moi: Et?

C'est comme si un couteau me rentre dans le coeur, comme si je tombe d'un gratte-ciel, comme si on me brûle vif.

Medhi: Elle m'a demandée si je voulais sortir avec.
Moi: Et tu as dis oui! Tu m'as fais croire que tu m'aimais, tu fais comprendre des choses que je ne voulais pas comprendre, tu m'as empêché de mourir! Tout ça pour quoi?! Pour tuer mon coeur, j'aurais vraiment préféré qu'il se suicide. Au cela aurais était son choix.
Medhi: J'ai dis non.
Moi: Quoi? Mais alors... Je ne comprend plus rien moi.
Medhi: Elle a salit ma bouche avec sa salive, il faut que tu la nettoie. Ton baiser compte aussi, au présent, pour moi.
Moi: La prochaine fois que tu veux me faire avouer des choses demande simplement ! -faussement en colère, mais avec un sourire grandissant-
Medhi: Oui désolé... Parlons de la tentative de suici-, de suici- Nan j'arrive pas à le dire.
Moi: On en a parlé à l'hôpital. Et je ne suis pas prête à en discuter plus en profondeur. De plus je vais être en retard!

Je commence à avancer.

Medhi: Je peux comprendre que tue ne veuille pas en parler. J'imagine que ça doit être difficile. Si je peux faire quoi que ce soit pour t'aider dis le moi. S'il le plaît!

Je m'arrête et me retourne doucement.

Moi: C'est plus que difficile ! J'aimerais redevenir cette garce indifférente! Mais tu m'en empêche par ta présence. Tu fais de moi quelqu'un de meilleur. Et je ne sais pas si je veux devenir cette personne, je ne sais pas si je peux faire fasse à mes problèmes.
Medhi: Tu n'es pas une garce, tu essais de te convaincre que tu en es une c'est tout. Je ne fais pas de toi une meilleure fille, tu redeviens juste toi avec moi. Prends la vie comme elle viens le reste suivra.
Moi: Je devrais prendre la vie comme elle viens?
Medhi: Oui.

Je m'avance vers lui. Arrivée devant son corps musclé, je relève le visage et l'embrasse. Il répond à mon baiser, cet acte confirme tout, c'est l'homme de ma vie. Je ne peux plus rien nier. Je rond le baiser, à bout de souffle, et me rend compte que nous avons liés nos mains. Nous nous regardons dans les yeux, silencieux. Le bruit des cris d'enfants, du claquement des chaussures et des gens qui parle fort se font lointain.
Je chuchote: Je t'aime.
Medhi souffle: Je t'aime.