sad girl=bad girl

Chapitre 12

Et je tombe lentement en avant, je tombe, je tombe.

Je ferme les yeux attendant ma délivrance. Lorsque je réouvre les yeux je suis face à Medhi. Il pleur, je ne l'avait jamais vu comme ça. Son expression est inquiète, ses yeux bleu laisse transparaitre de la tristesse et sa mâchoire crispé montre sa colère.

Medhi: Jasmine qu'est-ce que tu fout bordel! Tu m'avais promis! Je te faisais confiance!
Moi: Je...ne sais pas...je...

Je m'efondre dans ses bras et je pleur encore, et encore. Medhi me soutient dans ses bras silencieux.

Moi: Je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée...

J'ai répétée ces mots une vingtaine de fois. Medhi me souffle d'arrêter de m'excuser.

Moi: Nan c'est de fautes! Je suis qu'une putain de conne ! Ma vie n'est qu'une succession d'erreurs irréparables. Je suis défaillante à jamais. Une ratée de plus dans le monde. Je mérite de souffrir c'est ça?! Je ne mérite pas de mourir?!
Medhi: Ce n'est pas de ta faute quand vas tu te mettre ça dans le crâne ?! C'est à cause de tes parents, de ton ex meilleure amie, de tout le mal qui s'acharne sur toi! Je veux veiller sur toi te protéger, mais tu ne m'en laisse pas la chance. Suis je inutile à ce point?
Moi: Arrêtes de penser que tu m'es inutile, tu es utile! L'amour que tu me donne remplie mon coeur vide. Mais il me manque quelque chose, je ne sais pas quoi, mais souvent je me sens proche d'être heureuse.
Medhi: On trouvera ce qu'il te manque, je te le jure. Mais en échange sois forte, comme tu l'as toujours était.
Moi: J'essaie, mais je suis fatiguée de lutter.

Medhi ne répond pas, trop occupé à être perdu ses pensées. Soudain son visage s'illumine, il a une idée derrière la tête. Il me prend la main et me tire avec lui. Nous courons en riant de nos chute dans le sable fin jusqu'à ça voiture. Et c'est dans les moments comme celui-ci que je me sens bien. J'entre dans sa voiture pendant qu'il me tient la portière, il contourne son engin avant d'y entrer.

Moi: Je suppose que tu ne vas me dire où l'on va?
Medhi: Tu suppose bien bébé. - sourire en coin-
Moi: Ok.

J'ai beau faire mes yeux de chat, rien à faire, il ne cède pas. D'habitude quand je fait des têtes comme celle-ci ça fonctionne, c'est vraiment que la chose qu'il veut me montrer lui tient à coeur. Je suis tellement crevée que je m'assoupie sur le champ.

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Medhi me réveille en douceur. Me connaissant comme personne, il sait que je n'aime pas être brutalisée dès mon réveil.

Medhi: Ça y est bébé, on est arrivé.
Moi: Deux minute...
Medhi: Allez je veux te montrer un truc! - il fait une voix d'enfant qui fait un crise-
Moi: Ok, Ok...

Je me relève tel un zombie. Je passe les détails. Mon copain me cacha les yeux avec ses longues mains et m'entraîne je ne sais où. Je su que nous étions à l'intérieur d'un bâtiment lorsqu'un courant d'air chaud rencontra ma peau froide.

Moi: Babe on est où ?
Medhi: 1...2...
Je cris en retirant ses mains: 3!

C'est alors que j'aperçois...