Chapitre 11

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Je chuchote: je t'aime.
Medhi souffle: je t'aime.
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Cela fait trois semaine et un jour que je suis en couple avec Medhi. Chaques moments passés avec lui me donne un sentiment étrange. Pas de l'amour (je l'avais déjà avant), pas de la peur, pas de la tristesse, ni même de la haine, mais de la joie. Oui je pense pouvoir le dire, je commence à être heureuse, Medhi est mon bonheur, mon refuge. Je sors de lentement mais sûrement de mes problèmes de santé, et ma dépression se fait moins intense. Je ne dialogue toujours pas avec mes parents sauf pour leur demander l'eau, ou le sel. Mon père ainsi que ma mère, sont le plus discret possible depuis notre altercation. Selma, Lou et Esra sont devenus mes meilleures amies, nous nous disons tout. Medhi est, lorsque j'en est besoin, mon meilleur ami, le reste du temps c'est mon petit copain. C'est assez pratique qu'il soit mon meilleur ami, étant donné que du coup, il connait tout de moi, et je connais tout de lui. Avec lui tout est facile, et parfait , simple mais magique. Je galere un peu en cours, vu que je ne l'ai pas suivi un certain temps et que je sèche souvent. Je ne me preocupe pas assez de mes études, j'en ai conscience, mais à vrai dire je m'en contre fiche. Je fume une quantité exorbitante de cigarette, mais je me drogue beaucoup moins fréquemment. Mes marques au poignet on énormément de mal a cicatriser et se réouvre souvent. La douleur est présente à chaque mouvement mais est supportable. J'essaie comme je peux d'ingurgiter une quantité convenable de nourriture, je ne cache pas que c'est compliqué. Mais je me bâts et même si je perds j'aurais essayée, c'est ici que sera ma fierté.

Je suis allongée sur le flanc, Medhi à mes côtés, nous nous embrassons langoureusement depuis quelque minutes. J'entends une voiture se garer, la porte de cette dernière claquer, suivi de celle de chez moi. Je me retire de mon petit\meilleur ami, sur le quel je m'étais retrouvé par je ne sais quel moyen. Apres quelque secondes de gymnastique pour me lever et passer par dessus Medhi, je descends les escalier. J'aperçois mon père boire un café, tout en travaillant, encore et toujours.
Moi déçue: Ah... C'est toi.
Daron: Oui c'est moi, ne sois pas si blasée!

Je ne réponds pas, ayant la flemme. Et je vais rejoindre mon homme. Je vois à son visage qu'il se demande qui est rentré dans ma maison.

Moi: Mon père.
Medhi: Ah ok!
Moi: T'as fais quoi pendant que j'étais en bas bébé?
Medhi: Euh, rien?
Moi: Je te connais, qu'est ce que t'as fais? -mon sourire amusé assorti au sien.

Medhi déplace la main qu'il avait derrière son dos, me faisant apercevoir mon journal intime rose à paillettes. Je l'utilisais lorsque j'étais petite.

Moi: Qui a t'il de si intéressant à l'intérieur ? -je ris, et vais m'assoir sur mon lit, invitant Medhi à s'assoir-

Medhi ouvre le livre, une fois qu'il à trouvé la page qu'il cherché,
il lit: Mercredi 7 mars: Aujourd'hui j'ai passé l'après midi avec Medhi (comme d'habitude!). Je me suis bien amusé. Medhi? C'est mon meilleur ami, il le sera toujours. Il est vraiment drôle et j'avoue qu'il est beau. Les gens disent qu'on est amoureux, ça ne me dérangerait pas. Nan mais je l'aime pas hein! Enfin je crois pas, et puis je peux pas. Quoi qu'il en soit je passe tout mon temps libre avec lui, et on est les seuls à se comprendre.
Moi: C'est toujours valable, sauf que je suis sûr que je t'aime. -je ris-
Medhi: Attends c'est pas fini, plus bas en tout petit il y a écrit: Bref cet après midi j'ai réalisé que j'étais amoureuse de mon meilleur ami. Sinon je vais bien.
Moi: C'était en 6eme.
Medhi: J'ai compris que je t'aimais le même jour - rigole-
Moi: Bref, arrêtes de fouiner petit!
Medhi: Oui maman.

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Je suis présentement en cours de sport, Lou me tenant compagnie. Cette nuit Medhi à dormi à la maison, nous avons discuté une grande partie de la soirée avant de nous assoupir. Nous faisons du step, ce sport est agréable je trouve. Peut être parce qu'il regroupe danse et musique avec fitness. La musique étant ma passion, j'apprécie. Le cours se termine et nous allons tous dans les vestiaires. Je me change rapidement pour retrouver mon chérie au self. Je suis dans mes pensées, une fois de plus, et fonce dans quelqu'un .
Medhi: Putain, mais quand arrêtera tu de me foncer dedans Jasmine! -riant-
Moi: Le jour ou j'arrêterai définitivement de réfléchir.
Medhi: Et il n'y à pas des moment où tu arrête de penser?

Quand je l'embrasse, quand il me tient fermement dans ses bras.

Moi: Si -sourire malicieux-
Medhi: J'ai compris, quand tu dors!
Moi: Hum...oui mais ce n'est pas ça.
Medhi: Je ne sais pas alors.
Moi: Je te le dirais peut être un de ces quatre.
Medhi: Méchante.
Moi: Moi aussi je t'aime.

J'ai mangée comme j'ai pu, et maintenant je regarde mon copain se goinfrer. Je ne sais pas comment il fait pour avoir ce corps de rêve, il passe pourtant la majeur partie de sa vie à avaler de la nourriture. Il mange des aliments plus gras et plus sucrés les uns que les autres. Touts les gars l'envie, et toute les meufs le désir. Mais non les filles, il m'appartient, et je lui appartient, alors allez voir ailleurs. Je ne suis pas une copine particulièrement jalouse, Medhi discute et est ami avec qui il veut. Il est libre de ses fréquentations, et je le suis aussi. Je ne convoite pas vraiment de me retrouver avec un homme qui fait des crise de jalousie h24, et avec qui je ne suis pas libre. Medhi a enfin terminé de manger, il se lève et me tend sa main pour m'aider à me lever. Oui c'est un gentleman. Nous nous dirigeons à l'emplacement où nous devons poser nos plateaux, et faisons ce qui est demandé. Nous sortons de la cantine et décidons de nous balader en amoureux, main dans la main, dans le parc. Quelques minutes plus tard, j'embrasse Medhi. Je vais rejoindre mes amies pendant que lui va avec des potes à lui. Ses meilleurs amis s'appellent Samy, Vania et Paolo. Samy est footballeur, comme Medhi, mais il est de petite taille, il est tout de même musclé, les yeux brun assortis à ses cheveux, sa peau bronzé. Vania n'est pas sportive, ni créative, ni intellectuelle, elle n'a pas vraiment de talent, mais elle est très gentille, bien que peu intelligente. Elle est grande, légèrement moins que moi, elle a de grand yeux gris, elle est blonde, elle ne se maquille pas beaucoup se qui la rend plus naturelle que les autres filles. Paolo et très grand mais n'a aucun trace de muscles. Il est très mince, il se débrouille à merveille dans l'art de la guitare. Il a les yeux bleu claire, hypnotisant, les cheveux noirs avec quelque mèche dorées. J'ai passée le reste de la pause avec ma bande pendant que Medhi l'a passé avec la sienne. Ensuite les cours se sont succédé, toujours plus ennuyeux les uns que les autres. En sortant du lycée j'ai eu besoin de marcher, de rester seule et de réfléchir. Je partie donc en direction de la plage sans même prévenir Medhi, avec qui j'étais censé rentrer. Arrivé à destination, l'air frais me fouetta agréablement le visage, faisant se soulever ma chevelure bouclée. Je marche au bord de l'eau hinalant la bonne odeur d'écume. Des souvenir me revienne douloureusement en mémoire, la nostalgie incessante. "Tu es grosse". Elle ment Jasmine, elle ment... "Tu es moche". Ne l'écoute pas. "Tu es conne". "Grosse, moche, conne". Pourquoi Medhi me fait croire que je suis maigre? Belle? Et pleine d'intelligence? Il se sert de moi! Il veut seulement me faire souffrir, se venger de je ne sais quoi. Je suis vraiment une putain d'idiote d'avoir cru qu'il était sincère. Il est la seule chose qui me rattache à la vie,  mais à quoi bon rester dans ce monde, si il n'est pas franc et vrai. Je grimpe un rocher surplombant la mer bleu et scintillante. Des larmes acides dévalent mes joues, ces larmes que je ne peux plus supporter, avec les quelles je ne peux plus cohabiter.

Moi: Je suis grosse, moche et conne. Je suis naïve, triste, et insupportable. Alors je peux me permettre d'être égoïste.

Je commence à me laisser tomber en avant. Mes pleurs inonde mon visage fatigué des insomnie et des faux sourire. Mes oreilles bourdonnes à ces quelques mots qui me détruise de l'intérieur. Et je tombe lentement en avant, je tombe, je tombe...

sad girl=bad girlWhere stories live. Discover now