Chapitre 8

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J'ouvre les yeux pour me rendre compte que je me suis endormi au milieu de la forêt. Je réalise ensuite que je ne suis plus par terre mais dans les bras de quelqu'un, contre un arbre. Je lève les yeux pour voir Andy me sourire.

- Andy ?

- Tout va bien Dipper ? Demande-t-il, je t'ai trouvé allongé par terre.

- Ça va...J'ai juste un peu mal à la tête.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? S'inquiète-t-il.

- Je me souviens juste de m'être engueulé avec mon oncle puis d'être venu ici, annonçais-je.

- Tant que tu vas bien, c'est le principal, assure-t-il.

Je lui sourit avant de rougir subitement en me rappelant que je suis dans ses bras. Je me dégage doucement puis m'assieds à côté de lui.

- Comment tu fais pour être toujours là au bon moment ? Remarquais-je.

- Je suppose que le hasard est avec moi, répond-t-il.

Je soupire puis me frotte les yeux.

- D'ailleurs, tu as fini ta chanson ? S'intéresse-t-il.

- Oui, on peut aller chez-moi si tu veux l'écouter, souris-je.

Il acquiesce et nous nous levons donc avant de marcher jusqu'à la cabane.
Une fois arrivés, nous entrons et montons dans ma chambre le plus discrètement et rapidement possible. Après avoir bien fermé la porte, j'attrape ma guitare et m'assieds avec lui sur mon lit puis commence à jouer ce que j'ai écris...

(NDA:: Imaginez que c'est à la guitare et que c'est Dipper qui chante. La musique est cool je vous conseille de l'écouter en entier.)


Une fois fini, je remarque que quelques larmes se trouvent sur mes joues et les essuie vivement. Andy me fixe, l'air étonné.

- C'était magnifique et...si profond, commente-t-il.

- J'y ai mis tout mon coeur, c'est tout ce que j'aurais voulu dire à mes parents.., expliquais-je.

- C'est donc ça l'accident...Ils sont partis j'imagine, devine le blond.

J'acquiesce en reposant ma guitare. Je tremble et il me prend dans ses bras. "Je suis là si tu as besoin" sont les seuls mots qui ont traversé ses lèvres.
Je le remercie avant de m'écarter légèrement. Nos regards se croisent et se fixèrent plusieurs secondes jusqu'à ce que ma sœur ouvre d'un coup la porte.

- Dip-!

Elle se stoppa instantanément en nous voyant, Andy penché vers moi et moi le fixant. Nous nous éloignons rapidement.

- Mabel, c'est pas ce que tu cr- tentais-je d'expliquer, mais il était trop tard.

- ONCLE STAN ! Hurle-t-elle en courant vers l'escalier, DIPPER A UN PETIT AMI !

- Et merde..., soupirais-je.

- Désolé, s'excuse le blond.

- C'est rien, on va aller s'expliquer, affirmais-je en me levant.

Andy me suis jusqu'au salon où oncle Stan riait et Mabel avait des étincelles dans les yeux. Stanford avait l'air moins content.

- REGARDEZ COMME ILS SONT MIGNONS ! Hurle Mabel.

- C'est pas mon petit ami.., soupirais-je.

- La gamine m'a pourtant rapporté que vous étiez très proches, se moque Stan.

- C'est pas ce qu'il s'est passé ! Je lui montrai quelque chose et il m'a fait un câlin, c'est tout, développais-je.

- Ship, ajoute ma jumelle.

Je soupire une énième fois.

- Et qu'est-ce que tu lui montrais exactement ? Insiste Ford.

- La chanson que j'ai écrite, répondis-je.

- Elle est horrible à tous les coups, affirme-t-il.

- Moi je veux l'entendre ! S'écrie ma jumelle.

- Plus tard Mabel, souris-je.

J'attrape ensuite Andy par le bras et l'emmène à l'entrée en faisant un doigt à Ford qui roule des yeux en réponse.

- C'est mieux que tu partes maintenant, Andy...Mon oncle est pas vraiment ouvert d'esprit si tu vois de que je veux dire, rappelais-je.

- Pas de problème, My Lady, salue-t-il avant de sortir et d'emprunter le chemin de retour vers la ville.

Je rougis légèrement puis remonte dans ma chambre et remets de la musique à fond, juste pour faire chier mon oncle.




Le blond faisait les 100 pas dans la forêt, près de sa statue.

- Merde, merde, merde, mais qu'est-ce qu'il m'a pris ?! S'exclama-t-il.

Il ne comprenait pas pourquoi il avait agit si gentiment avec Dipper.

- Je sais bien que je suis censé obtenir son pardon pour obtenir 100% de mes pouvoirs mais rien ne m'oblige à être si..gentil, dit-il pour lui-même.

Après plusieurs minutes à jurer, il s'assied finalement contre un arbre et soupira, attendant le lendemain.

"Life is Bullshit"Where stories live. Discover now