I Hate You -Snarry-

Prologue

Il faisait sombre en cette nuit d'halloween. Les enfants étaient en train de rentrer chez eux. Il était à présent bien trop tard pour que quelqu'un ne leur ouvre la porte et leur offre les bonbons si significatifs à leurs yeux.

Cependant, ils étaient loin de s'imaginer ce qui se tramait dans la maison de la famille Potter.

Là-bas se trouvait une créature des plus hideuses. Elle ferait peur à quiconque la verrait. Cette créature se dirigeait vers deux berceaux contenants chacun un bébé, ils étaient jumeaux mais ne se ressemblaient en aucun point. L'un avait une peau claire, les yeux bleus et les cheveux châtain-roux, tandis que l'autre avait une peux bronzée, les yeux verts et les cheveux noirs de jais. Cependant, il n'y avait aucun doute, ils avaient le même père, la même mère et étaient sortis du ventre de celle-ci à seulement quelques minutes d'intervalle.

Toutefois, ce n'était pas cela qui allait arrêter la créature. Elle avança à pas de loup dans la maison et s'arrêta devant le berceau du bambin nommé Harry. Il était plus puissant que son frère et il ne faisait aucun doute que c'était à lui que l'on avait prédit son assassinat. Cependant, la créature aussi monstrueuse quelle put être ne put simplement pas enlever la vie à un Bambin qui n'avait même pas eu le temps de comprendre le monde qui l'entoure. Encore moins celui de choisir son camp.

Cependant, elle ne pouvait pas le laisser comme cela alors qu'il était destiné à la tuer. La créature hésita pendant plusieurs minutes mais finit pas se décider, dans un soupir de soumission, à prendre le bambin avec elle. Malheureusement, elle savait que cela ne serait pas si simple, les Potter n'allaient probablement pas la laisser s'en tirer avec un de leurs enfants sans chercher à le récupérer et à la tuer par la même occasion. Heureusement, les Potter n'étaient pas de grandes têtes, s'il laissait sa cape sur le sol devant le deuxième bébé nommé Altaïr, ils allaient surement penser que celui-ci l'avait tué en renvoyant son sort sur son lanceur ou par magie accidentelle et penser que le jeune Harry n'avait pas eu la même chance et était mort.

Cela faisait beaucoup de suppositions, mais la créature voulait y croire. Elle voulait tellement y croire qu'elle était prête à prendre le risque d'en mourir.

Alors, Voldemort, car c'était son nom, fit ce qu'il avait prévu. Il déposa sa cape tout en jouant de sa magie pour qu'on ait l'impression qu'elle avait été touchée par un sort et qu'il y ait des résidus de sa magie. Puis, il se leva et ressortit de la maison de la même façon qu'il y était entré. Cette fois-ci, il avait un nourrisson dans les bras et, pour la première fois de sa vie, l'impression d'avoir fait quelque chose de bien. D'important pour quelqu'un.

Quand il fut sorti avec le bébé, il se cacha dans une ruelle sombre et transplana à plusieurs endroits pour brouiller les pistes au cas où quelqu'un trouvait ses résidus de magie, avant de finir à son repère de mangemorts.

Une fois arrivé, tous ses mangemorts le regardèrent avec une expression de surprise et d'incompréhension face au garnement qu'il avait dans les bras. Puis, quand il les regarda ils prirent tous peur de se faire punir pour s'être mêlés de quelque chose qui ne les regardaient pas.

Mais, contrairement à la punition qu'ils s'attendaient tous silencieusement à recevoir, ils n'eurent rien. Même le regard noir habituel que leur maître leur lançait tout le temps était aux abonnés absents. Tous, surpris par cela mais ne voulant pas se risquer à une punition alors qu'ils avaient surement échappés à l'autre de justesse, se continrent de la moindre réaction en attendant que leur maître retourne à ses appartements comme il le faisait toujours. Et, au soulagement commun, c'est ce qu'il fit sans se faire prier.

Voldemort se dirigeait vers sa chambre quand le bébé se mit à gigoter dans tous les sens sans qu'il ne comprenne pourquoi. Après tout, il ne s'était jamais occupé d'un nourrisson de toute sa vie et ne savait donc pas vraiment comment s'y prendre. Sentant le bébé commencer à pleurer, il fut pris de panique et se dépêcha d'aller dans sa chambre et de lui lancer un sort de diagnostic, mais il s'avéra qu'il n'avait rien. Alors, abandonnant l'idée de s'occuper seul du bébé, il alla demander à Lucius qui avait un fils d'à peu près le même âge.

Quand il arriva dans la grande salle dans laquelle la plupart de ses mangemorts étaient réunis, tous baissèrent la tête en signe de respect. Ils se rétractèrent en voyant l'air affolé de leur maître. Et quand celui-ci les regarda tous un par un, ils ne comprirent pas et craignirent des représailles pour leur irrespect d'antan. Cependant, à l'étonnement de tous Voldemort se dirigea vers Lucius, le pris par le bras et l'emmena dans ses appartements pour y faire ils ne savaient quoi.

Quand Voldemort et Lucius arrivèrent devant la chambre, Voldemort pris la parole d'une voie grave et sur d'elle qui imposait le respect.

— Lucius je veux que tu fasses un serment inviolable de façon à ce que tu ne puisses rien divulguer de ce que tu vas voir après être rentré dans cette pièce jusqu'au moment où tu en seras.

Lucius regarda son maître intensément puis récita le serment pendant qu'une lumière éblouissante liait sa baguette tenue en l'air et son cœur.

— Moi Lucius Malefoy jure sur ma vie et ma magie que jamais je ne parlerais à quiconque de ce que je vais apprendre dans cette pièce à partir du moment où j'y serait entré et jusqu'au moment où j'en serais ressortis. 

Quand il eut fini, la lumière s'éteignit et Voldemort fit entrer Lucius dans la chambre. Au moment où il vit le bébé gigoter dans tous les sens et pleurer, il ne put s'empêcher d'éclater de rire alors qu'il commençait à comprendre pourquoi son maitre lui avait demandé de venir.

En entendant son disciple rire Voldemort eut une mine boudeuse tout en reprenant l'apparence qu'il avait quand il était encore Tom Jedusort. Voyant que Lucius n'avait pas finir de rire il lui donna une petite frappe sur la tête ce qu'il le fit se retourner et reprendre ses esprits.

— Bon, vu ta tête, j'imagine que tu as compris le pourquoi du comment tu es là. Dit Voldemort

— Oui maître, excusez-moi de vous le demander mais qui est cet enfant ? Je sens une quantité de pouvoir phénoménale sortir de lui. Demanda Lucius tout en avançant vers le bébé et en commençant à lui enlever sa couche pour lui en mettre une autre magiquement.

— Il est celui de la prophétie, Harry James Potter. Dit Voldemort d'un ton froid.

Surprit, Lucius resta muet quelques secondes, puis Voldemort cassa le silence qui s'était installé entre eux.

— Je ne sais pas encore ce que je vais en faire, mais je n'allais pas tuer un nourrisson qui n'y est pour rien, je ne suis pas si monstrueux que ça. Dit Voldemort avec un regard que Lucius n'avait encore jamais vu de la part de son maître.

Il était triste.

— Je comprends maître mais comment allez-vous vous occuper de cette enfant, je ne pense pas que vous ayez les qualifications pour cela. Dit Lucius un peu plus confiant envers son maître.

Pour la première fois de sa vie Lucius avait l'impression de comprendre Tom, il arrivait à identifier ses émotions et leurs déclencheurs. Ce qui jusque-là lui était impossible et pour cause Tom gardait toujours un masque d'impassibilité sur son visage et était très secret sur sa vie.

À cet instant il n'avait plus le sentiment d'être devant un monstre qui n'hésiterait pas à le tuer à la moindre erreur de sa part, mais devant un homme, son égal et celui de tous.

— Tu as raison je ne suis pas qualifié pour cela. dit Voldemort tout en réfléchissant à une solution

— Et pourquoi ne pas te laisser toi et d'autres subordonnés ayant des enfants et les qualifications pour s'en occuper. Il suffirait seulement de leur faire faire des serments inviolables pour qu'ils n'en parlent pas autour d'eux et que cela remonte aux adeptes de Dumbledore. Va t'occuper de réunir les mangemorts en question. Finit Voldemort tout en se rapprochant de Harry qui s'était endormit depuis quelques minutes.

— Bien maitre, je m'y rends de ce pas. Conclut le Lord Malefoy en sortant de la pièce.

Voldemort ne sachant pas quoi faire face au bébé qui dormait et pleurait le prit dans ses bras maladroitement.

Doucement, le bébé arrêta de pleurer et s'accrocha de toutes ses forces à ses vêtements comme si sa vie en dépendait. Attendri, Tom raffermit sa prise sur le bambin et l'emmena avec lui vers un de ses fauteuils dans lequel il s'installa confortablement et ferma les yeux.