CHAPITRE 47 (fin alternative n°2 partie 1/1)

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Je me réveille dans un sursaut et un cri s'échappe de mes lèvres, je suis en nage et mon lit est trempé là où mon corps était posé. Je prends quelques instants pour remettre mes idées en place et j'analyse mon environnement et me rend compte que tout ça n'était que dans ma tête malheureusement. Rien de tout ça n'est réel. La porte de ma chambre s'ouvre dans un fracas.

-Alex, qu'est-ce qu'il t'arrive ? L'homme se précipite vers moi me serrant dans ses bras. Je ne le regarde pas et reste stoïque face à son étreinte.

-J'ai fait le plus magnifique des rêves, malheureusement ce n'était qu'un rêve. Pendant que mes yeux se remplissent de larmes, il me caresse le visage en me souriant mais mon expression ne change pas.

-De toute façon j'en ai fini avec ta sœur, alors j'ai tout mon temps pour passer la journée avec ma petite fille d'amour. Je déglutis difficilement et il me reprend dans ses bras me caressant le dos. Sans contrôler mes mouvements ma main se glisse sous mon oreiller a la recherche d'un l'objet, quand je le trouve finalement je sens mon corps se détendre. J'ai rêvé de ce jour depuis si longtemps, qu'est-ce qui m'empêche de le faire a par ma conscience ? Je saisis l'objet plus fermement dans ma main et dans un élan de courage ou de bêtise peut-être je lance mon bar avec le plus de force possible et poignarde l'homme qui me tient dans ses bars.

Quand je réalise ce que je viens de faire mes yeux s'écarquille et je reprends le poignard taché de sang, mes yeux passent de la lame a l'homme en face de moi qui n'arrive pas à parler et qui me regarde l'air totalement perdu. Quand mon corps répond de nouveau je le pousse et il s'effondre au sol dans un grand bruit. Je ne m'attarde pas plus longtemps et m'enfuis en courant vers la chambre de ma sœur, j'ouvre sa porte et ne lui laisse pas le temps de réagir, je la tire le plus fort possible avec moi et sans parler elle me suit et nous dévalons les escaliers le plus vite possible.

On entend l'homme crier à l'étage et j'entends des pas lourds dans l'escalier, je ne prends pas le temps de réfléchir et ouvre la porte d'entrer en la faisant claquer et tire ma soeur loin de cette maison des horreurs. Nous courons au milieu de la route, pieds nus et en pyjama, mais aucune de nous ne veux s'arrêter. À bout de souffle on s'arrête finalement et en regardant autour de nous on se met à rigoler toutes les deux, nos jambes tramblante nous obligent à nous asseoir et je la sens finalement me prendre dans ses bras.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je la regarde dans les yeux lui montrant ma main ensanglantée.

-Je... je l'ai poignardé ? Je murmure et elle me regarde les yeux grands ouverts.

-Pourquoi t'as fait ça ? Totalement perdu j'essui ma main sur mon jogging.

-Pour toi, pour qu'il arrête tout ça, pour nous. Je vois qu'elle est stressée mais elle me souris finalement en me murmurant un merci.

-On est vraiment loin de la maison, qu'est-ce qu'on va faire ? On ne peut pas rentrer, il va nous tuer. On aurait jamais dû faire sa Alexie... Je prends sa main et la force à m'écouter.

-Je ne suis pas sur de ce que je fais mais je vais tout faire pour qu'on s'en sorte, on va s'en sortir. Je lui souris et elle se détend. Je lui montre une gigantesque maison en face de nous et je pense qu'inconsciemment mes jambes m'ont guidé là, comme si j'avais déjà un plan..

-Qu'est-ce que c'est que ça ? Elle me regard intrigué.

-Notre porte de sortie. Tu vas m'attendre ici et quand je reviendrais on pourra enfin vivre convenablement. Tu me fais confiance ? Elle oche la tête et je me précipite dans la villa face à nous et quand j'ouvre la porte des hommes m'accueillent.

-Alexie, comment ça va aujourd'hui ? Où est ton père je voulais lui parler. Je regarde l'homme en essayant de rester naturel.

-Il est devant il m'attend dans la voiture mais j'ai oublié mon sac à dos dans son bureau je suis juste venue le récupérer. Je lui souris et me dirige vers le bureau. Une fois a l'intérieur je ferme la porte derrière moi et cours vers le gros coffre, je fais le code et la grosse porte s'ouvre. Je prends un sac à dos et glisse toutes les liasses dedans, je prends aussi une arme automatique qui se trouve à l'intérieur et avant de partir je referme tout pour ne pas éveiller les soupçons. Je cours à l'extérieur et des hommes m'interpellent mais je crie rapidement que je suis pressé. Enfin dehors je me précipite vers Jasmine et une nouvelle fois nous partons en courant toutes les deux.

Je sais qu'il ne viendra pas nous chercher ici tout de suite mais j'ai pris son arme parce que je sais qu'il nous retrouvera un jour ou l'autre. Quand on en peu plus on s'arrête au milieu d'une rue d'une ville voisine à la nôtre et on trouve un petit hôtel pas trop regardant et qui accepte de donner une chambre à des mineurs sans nous poser de questions. Dans la chambre je déverse le contenu du sac sur le lit et je vois que Jasmine écarquille les yeux me regardant comme une folle.

-Là c'est sur on est morte. Je remets l'arme dans le sac la voyant paniquer et fais des tas avec les liasses.

-Grâce à ça on peut s'en sortir, tu m'entends. On va refaire notre vie sans lui et on sera enfin heureuse. On reste à parler encore un temps avant de nous endormir.

Aujourd'hui, je fête enfin ma majorité et en regardant les gens qui m'entour je souris enfin comblé. Ça fait quatre ans qu'on sait enfuir de notre enfer et grâce à l'argent qu'on a volé et au contact qu'on a réussi à se faire au fur et à mesure des mois, on a pu s'en sortir. Grâce a tous nos efforts Jasmine a pu suivre les études dont elle a toujours rêvé. Je suis allé rencontrer T-Bône que j'avais croisé à de nombreux évènements avec mon père et quand je lui ai expliqué tout ce qu'il c'était passé il a accepté de m'aider et grâce à lui j'ai pu monter ma propre organisation, devenant l'une des plus jeunes chefs de gang. Je suis en concurrence avec mon père et c'est ce qui me donne la force de me lever et de travailler plus dur chaque jour.

Devant les bougies allumée, mon équipe me demande de faire un vœu avant de soufflés, je ferme les yeux, je souhaite de tout mon être de pouvoir vivre une vie heureuse avec ma sœur et mes coéquipiers jusqu'à la fin de ma vie. Je souffle finalement mes bougies souris à mon gang avant de tous les remercier pour ce qu'ils ont fait pour moi. Grâce à ma détermination je suis enfin heureuse.

Fin.

Sans Regrets. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant