Chapitre 14

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Chapitre 14

Vers minuit, Katheryn entendit un bruit dans la cuisine, comme si quelque chose s’était  fracassé contre le plancher. Elle se leva et, arrivée à la cuisine, remarqua qu’effectivement, un pot en verre rempli de biscuits était tombé par terre. Elle se pencha pour ramasser le dégât quand soudain, Katheryn se retourna car elle entendit des bruits de pas derrière elle. Une main se plaqua sur sa bouche, puis, en moins de trois secondes, elle se retrouva adossée de force contre le comptoir. Son cœur battait à une vitesse folle tout comme sa respiration. Queen tira ses cheveux vers l’arrière pour scruter le visage affolé de Katheryn. «Tu n’aurais jamais dû intervenir ni dans la vie de James ni dans mon plan. Mais, maintenant, il est trop tard pour regretter, murmura-t-elle, sur le ton le plus inquiétant qu’elle n’eut jamais entendu. Queen leva un long couteau de cuisine, dont la lame était fraîchement effilée et, dans un coup sec, l’enfonça profondément dans son épaule droite, la traversa et s’enfonça dans le comptoir derrière Katheryn. Le sang coulait. Elle allait faire une hémorragie interne. Elle ferma ses yeux sur la vision de la main de Queen qui quitta son visage et dont l’autre qui extirpait de son doigt la bague que James lui avait donné…

[…]

James avait senti Katheryn quitter le creux de ses bras un peu plus tôt dans la nuit. Mais, puisqu’elle ne revenait pas, il avait décidé d’aller la voir dans la cuisine où elle s’était dirigée. Il se força à ouvrir ses yeux qui tombèrent immédiatement sur une petite notes à côté de lui et rédigé à la hâte : «James, je suis désolée, mais je dois partir. J’ai besoin de temps, c’est pour ça que je te demande de ne pas essayer de me retrouver. Katheryn.» Le mot était accompagné de la bague d’or blanc gravé par le mot "Forever" qu’il lui avait donné. James savait qu’elle ne l’avait jamais enlevé, même quand elle dormait. Il courut vers la cuisine pour essayer de la convaincre de rester. Au début, il ne vit rien dans l’obscurité que seule la lune éclairait quand soudain, il sentit un liquide visqueux glisser sous la plante de son pied. Il suivit la piste du liquide et hurla quand il en découvrit la source : Katheryn, étendue et pâle comme la mort, gisait, inconsciente, sur le sol. James se jeta à ses côtés et appela l’ambulance. Deux minutes plus tard, l’aide était arrivé et il avait emmené les deux jeunes gens à l’hôpital aux soins intensifs. James était totalement pris au dépourvu; il n’aurait jamais pu penser que Katheryn puisse se retrouver dans cette situation. Tout se passait comme dans un rêve : elle était allongée sur un lit d’hôpital, un bandage autour de l’épaule atteinte et un masque à oxygène contre son nez et sa bouche. James resta une quinzaine de minutes avec elle mais, dû quitter la salle dès l’arrivée du médecin qui allait s’occuper de son cas, le docteur Walters. C’était une grande femme d’une trentaine d’années avec un visage pâle, des cheveux brun foncées en bataille et dont les vêtements étaient enfilés d’une façon négligée. Son aspect débraillé était rapidement oublié lorsqu’on croisait son regard gris acier, où brillait l’intelligence, dissimulé sous une paire de lunettes rectangulaires au contour épais. Le Dr. Walters l’emmena dans son bureau, l’invita à s’asseoir et commença à lui expliquer la situation :

«Bonsoir, je suis le docteur Jane Walters. Comment t’appel-tu?

-James. James Hale.

-Bon, alors, James, comment te sens-tu?

-Mal. J’ai l’impression que ce n’est pas réel et…j’ai peur pour Katheryn…

Avec un sourire maternel, le docteur lui répondit d’un ton rassurant :

-Ne t’en fait pas. On va bien prendre soin d’elle. Premièrement, je vais te résumer ce  qui c’est passer : Katheryn a été poignardée dans l’épaule. Le coup aurait dû l’atteindre directement dans l’artère sous-clavière, ce qui l’aurait tuée mais, la main qui a fait le coup n’était pas assez expérimentée et a raté sa cible. La police cherche le coupable en ce moment-même. Maintenant, parlons du cas de ta chérie…

-Ce n’est pas ma chérie! Enfin… comment le savez-vous?

-J’ai un fils et il a le même âge que toi. Enfin bref, Katheryn a eu une perte de sang énorme, une hémorragie; elle reçoit depuis qu’elle est arrivée du sang de nos donateurs. De plus, elle s’est évanouie sous la violence du mal quand le couteau l’a traversé; elle est donc dans le coma. Je ne sais pas combien de temps cela va durer mais, exclusivement pour toi, je te donne cette autorisation signée pour que tu puisses rester avec Katheryn autant de temps que tu le souhaite. Mais, cette nuit, il faut que tu rentres; on va devoir approfondir son état pour vérifier si elle n’a pas d’autre chose.»        

James quitta donc le bureau du docteur et rentra chez lui. Lorsqu’il fut dans son lit, il fut asséné de toutes les questions qui lui avait passées par la tête au courant de la nuit mais dont il n’avait pas prêté d’attention particulière. Qui est-ce qui a bien pu poignarder Katheryn? Et pourquoi a-t-elle été poignardée? Va-t-elle mourir? Est-ce que la police va retrouver le coupable? Est-ce qu’elle va rester encore longtemps dans le coma? A-t-elle vu l’assassin? Les questions se bousculait dans son esprit et le plongea dans un profond sommeil.  

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MarieJ xxx

Le dix-septième étéWhere stories live. Discover now