Chapitre 7

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Chapitre 7 

Katheryn se réveilla le lendemain matin par les chauds rayons du soleil qui illuminait son visage ensommeillé. Il était 9h30 et une de ses meilleures amies, Zoé, venait faire de l’équitation à la plage avec elle vers 10h00. Elle secoua Matthew qui était encore endormi près d’elle et, par la suite alla se préparer. Katheryn passa par la cuisine pour y manger un morceau. La pièce était rouge cerise avec des armoires et un comptoir d’un blanc éclatant. Trois bancs étaient disposés en face du meuble qui séparait la salle à manger de la cuisine et dont plusieurs décorations étaient disposées sur celui-ci. La salle à manger, quant à elle, était munie d’une grande table en verre entourée de quatre chaises en tissu vert pomme et la salle s’arrêtait là où le salon commençait : un long divan blanc avec des coussins à motifs rouges, verts et noirs et une immense photographie en noir et blanc de Londres garnissaient le côté droit du salon et l’autre était complété par une télévision à écran plat sur un meuble en bois de couleur sombre. On retrouvait, au centre de la pièce, un tapis en fausse fourrure blanc sur lequel se tenait une table basse où plusieurs objets étaient délaissés. Le mur du fond était en fait une porte en verre donnant sur le balcon et le plafond était décoré d’un lustre de fausses pierres transparentes qui réfléchissaient la lumière dans tout le salon. Une fois son déjeuner terminé, elle alla prendre une douche rapide dans sa salle de bain. Elle était ornée d’un gigantesque miroir sur un mur vert et d’un comptoir de taille phénoménale dont les multiples produits de beauté d’elle étaient regroupés dans un ordre précis pour qu’elle puisse les avoir à portée de main. Encore trempe, elle se dirigea vers sa chambre et enfila un chandail blanc avec des rayures marines et un jeans confortable avec ses souliers mauves. Elle jeta un rapide coup d’œil à sa chambre : les murs étaient turquoises et des cadres y étaient accrochés et sur l’un d’eux se trouvait une grande fenêtre entourée d’amples rideaux blancs faits à partir d’un tissu piqué en losange. Une imposante bibliothèque blanche dont le lit  était incrusté à l’intérieur et qui était remplie de livres divers couvrait la moitié du mur parallèle à la fenêtre et qui était juste à côté de la porte d’entrée. Enfin, le mur restant était réservé à une coiffeuse et une garde-robe, tous deux en bois peint en blanc. C’est alors que Katheryn remarqua la rose vernie posée sur son bureau. Elle la prit dans ses mains tandis qu’elle se remémorait tous les souvenirs que lui procurait cette fleur. Elle lui avait été offerte à sa première Saint-Valentin avec Matthew. Il avait glissé dans son casier un poème, la rose qu’elle avait fait vernir par la suite et un petit mot la priant de le rejoindre à un des plus chics restaurants de Londres vêtu de sa plus belle robe. Ils avaient partagés la plus merveilleuse des soirées que Katheryn n’avait jamais vécue. Enfin, elle revint à ses esprits lorsque la sonnette retentit dans la maison. Katheryn s’empressa d’aller ouvrir la porte à Zoé qui affichait un air inquiet. «Qu’est-ce qui s’est passé hier? On raconte toutes sortes de chose horrible sur les évènements de la veille, commença sa meilleure amie. Katheryn la coupa puis, en marchant vers l’écurie situé un peu plus loin sur la plage, elle lui raconta en détails l’incroyable histoire dont elle tenait l’un des premiers rôles. Elle s’arrêta pour monter sur sa jument de couleur chocolat dont le prénom était Lirio, qui signifiait en espagnol lys. Elle fut nommée ainsi puisque quelques heures après sa naissance, elle alla brouter des fleurs de lys qui poussait à proximité de l’écurie. Quant à Zoé, elle se promenait fièrement avec son cheval, Tinta, dont le nom d’origine italienne signifiait encre puisque sa robe était noire. Ces deux noms leurs furent donnés par leur propriétaire, Selena et sa sœur qui est de deux ans son aînée, Roxane. Elles avaient obtenues cet emploi deux mois après leur première vacance à la plage et ont nommé les deux poulains naissants avec des noms provenant de l’Espagne et de l’Italie dont les deux sœurs sont originaires.  Par la suite, Zoé et Katheryn se promenèrent sur leurs montures au bord de la mer en pensant chacun de leurs côtés à ce récit qui semblait inimaginable et qui mettaient en scène James, Matthew et l’âme déchirée de l’élue de deux cœurs. À l’extrémité de la plage ce situait la maison d’Holly, dont la propriétaire devait être en train de dessiner avec de l’encre sur sa terrasse cette heure-ci. Les deux amies descendirent de leurs chevaux puis, les remirent à une autre écurie à l’extrémité de la plage tout près de la demeure de leur amie. Là, elles ne rencontrèrent nul autre que Selena qui travaillait à cette heure-ci. Zoé s’écria : «Eh! Mon cheval ne va pas se rendre seul à son enclos, petite sotte! Allez! Tu n’es pas payée pour ne rien faire!» Elle adorait crier cela à travers la plage. Preuve que son petit ami Lucas l’influençait… enfin, Selena, comme à son habitude lui débita ce flot de paroles que Zoé n’arrivait jamais à comprendre : «Si me preguntan a tomar el caballo y lo puso en su caja, es porque no eres capaz de hacerlo tú mismo!» Katheryn éclata de rire tandis que Selena la regardait avec regard malicieux. Zoé, la transperça de ses yeux bleus glacés puis se retourna vers son interprète qui parlait couramment l’anglais, l’espagnol et le français :

Le dix-septième étéWhere stories live. Discover now