Chapitre 4

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Chapitre 4 

James s’était donné des objectifs personnels pour se garder en forme depuis qu’il était devenu de capitaine de son équipe de football ; il consacrait une journée entière de chaque semaine à s’entrainer. Ce matin-là était le début de sa période d’échauffement avec des pompes. Après qu’il en ait fait une dizaine, James entendit des pas qui traversait sa cour et qui lui fit lever la tête vers sa nouvelle petite amie, Katheryn.

«Est-ce que je te dérange, s’enquit-elle. James s’assit sur ses genoux, et lui répondit :

-Primo, tu ne me dérangeras jamais et ensuite, je veux te dire que tu tombes à point : j’avais besoin d’une motivation.

-Qu’est-ce que tu veux dire?

-Allonge-toi ici, demanda James avec l’ombre d’un sourire plaqué sur ses lèvres. Katheryn s’exécuta avec un soupçon de méfis dans son regard. James se mit dans la position dans laquelle il faisait ses pompes et lui déclara : «Maintenant, à chaque fois que je vais-je pencher, je vais devoir t’embrasser.» Pendant les cinq minutes durant lesquelles James s’entraîna, Katheryn était souriante, surtout lorsque son petit ami lui dit : «Tu sais ce que j’aime avec toi? C’est que tu ne mets jamais de brillant pour les lèvres. Ce truc, c’est tellement gluant…» Katheryn éclata de rire avec James qui, pendant ce moment d’inattention, glissa pour se retrouver à moins d’un centimètre du visage de sa douce qui s’avança doucement pour rencontrer ses lèvres douces et tièdes avec un léger goût de menthe qui plaisait agréablement à Katheryn. James se détacha lentement de l’amour de sa vie pour regarder sa montre et déclarer : «Il faut que je continue mon entraînement. Mais, si tu veux, tu peux m’aider.» Elle acquiesça et lui demanda en quoi elle pouvait lui être utile. «Tu es prête pour un jogging?» Le "jogging" se transforma en une course à travers la campagne anglaise dans laquelle James l’avait conduit. Après environ une heure durant laquelle ils coururent sans arrêt, Katheryn trébucha sur une racine qui avait poussée au beau milieu du petit sentier en terre battue qu’ils parcouraient. Elle roula sa terre jusqu’à une marre de boue qui tacha ses vêtements en entier. James s’arrêta et se précipita en voyant l’état déplorable de sa petite amie. Des larmes  traçait des sillions sur ses joues marquées par la saleté. Ses vêtements étaient méconnaissables ; une boue épaisse les recouvrait entièrement. Elle gémissait en tenant entre ses mains sa cheville foulée ; James s’assit à côté d’elle et la prit entre ses bras. Il saisit délicatement sa jambe et la rinça avec sa bouteille d’eau pour l’examiner ; sa cheville avait anormalement enflée. Grâce à sa grande connaissance des environs dus à ses nombreux joggings, James la prit entre ses bras et l’amena à un petit ruisseau d’où y coulait une eau claire. «Ça va mieux maintenant, demanda-t-il à Katheryn qui avait repris ses esprits. «Oui, dit-elle d’une voix enrouée. Mais voudrais-tu, s’il te plait, me rincer? Je déteste cette sensation de saleté.» Après dix minutes, Katheryn était complètement trempée, mais toute la boue visqueuse qui la recouvrait était partie et sa cheville avait dégonflée. James l’aida à se relever et ils marchèrent ensemble jusqu’à l’ombre d’un grand saule pleureur où ils se firent sécher à l’ombre d’un soleil de plomb, la tête de Katheryn sur le torse de James qui caressait doucement ses cheveux tandis qu’elle s’endormait lentement. Les deux adolescents se firent réveiller par le bruit désagréable de la montre de James qui lui  indiqua qu’il était déjà midi et qu’il fallait rentrer. La jambe de Katheryn allant mieux, ils purent revenir chez eux en marchant d’un bon rythme et sans trop de problème. Après avoir mangé, James invita sa belle à son match de football qui avait lieu l’après-midi même. Ça a été la plus incroyable de toutes les parties que James ait joué : il ne restait que dix secondes et les deux équipes étaient à égalité. Mais le coup gagnant a été compté par James d’une façon phénoménal. À la fin de ce match inoubliable, il emmena Katheryn faire une promenade dans la ville. Puisque sa chérie avait froid à cause du soleil descendant dans le ciel coloré, il enleva sa veste de football et, en lui tendant, déclara : «Tiens. Je te la donne.» Elle le regarda avec des étincelles dans ses yeux. Katheryn savait à quel point cette était importante pour lui et ce cadeau signifiait tout pour lui. Elle l’enfila tandis que James la prit doucement par la taille pendant qu’ils marchaient en direction de leur maison. Arrivé chez lui, James la prit dans ses bras, la plaqua contre le mur d’entrée et l’embrassa avec tout la passion qu’il éprouvait pour elle. Il s’éloigna un peu pour admirer le visage de sa chérie qui lui demanda : «Qu’est-ce qui se passe?» «Je voulais juste te dire que je te trouve magnifique, dit-il en déplaçant une de ses mèches de cheveux qui lui tombait devant ses beaux yeux bleus et caressa doucement son front avec ses lèvres chaude. Et je voulais aussi te dire que je t’ai préparé le plus romantique des soupers.» En effet, lorsque Katheryn pénétra dans la salle à manger, elle découvrit la pièce illuminée à la lueur de deux bougies blanches chacune installée sur un chandelier d’argent et déposé sur une table décorée d’une nappe blanche comme la neige et deux assiettes remplies d’un filet de saumon accompagné d’une salade jardinière. Dans un élan de galanterie, James tira la chaise de Katheryn pour qu’elle puisse s’y asseoir et lorsqu’il fut assis, elle lui demanda : «C’est toi qui a fait tout ça?» «Oui, mais j’ai demandé à Edward de passer pour allumer les chandelles et mettre les assiettes.» Ils commencèrent à manger quand soudain, il lui dit : «Quoi qu’il arrive, ne me quitte jamais. Je te protégerai contre tout et pour toujours. Parce que tu es ma vie entière. Et parce que je ne t’abandonnerai jamais.» James glissa à son doigt un anneau d’or blanc où y était gravé en lettre attaché «Forever», ce signifie en anglais «Pour toujours». Katheryn se pencha et l’embrassa sur sa joue et, avant qu’elle ait pu se retirer, il lui murmura avec un sourire en coin : «Tu t’es trompé!» Et il colla ses lèvres aux siennes pour lui offrir un baiser passionné, rempli de fougue qui dura une éternité. Ils quittèrent la table et lorsque James entraîna Katheryn dans le salon, et s’exclama : «Qu’est-ce que tu mijote encore?» «Un film d’horreur?, dit-il, en plongeant ses yeux qui brillaient comme des braises dans son regard. Il se coucha sur le divan et avec un petit signe de la main, il l’invita à regarder le film entre ses bras musclés et son torse où on distinguait nettement des abdominaux biens dessinés. Elle se serra contre lui et écouta le film qui était beaucoup plus effrayant qu’elle ne l’aurait  imaginé. Entendant la respiration de Katheryn s’accélérer de façon anormale, James lui chuchota : «N’aie pas peur, je suis là pour te protéger.» Il fut ravi d’entendre le battement du cœur de son trésor redevenir régulier. Après ça, il ne pouvait plus se tenir tranquille, ce qui fit réagir Katheryn, qui râla : «James, arrête de bouger tout le temps et regarde le film. Tu sais très bien que ça me tape sur les nerfs!» «C’est parce que je suis concentré sur autre chose que le film…» Elle lui sourit puis, se retourna vers la télévision. Une dizaine de minutes plus tard, James la saisit dans ses bras malgré qu’elle est poussée un petit cri et lui dit : «J’ai besoin de toi. Maintenant.» Il l’emmena sur son lit et l’enlaça, l’embrassa jusqu’à ce que James sente des larmes couler sur les joues de Katheryn. «Chérie, qu’est- ce qu’il y a?» Elle s’assit, les genoux remontés sous son menton et lui confia d’une voix enrouée et tremblante :

«J’ai peur de te perdre. J’ai l’impression que tout ceux que j’aime, ils vont disparaître de ma vie.

-Pourquoi est-ce tu dis ça?        

-Parce que j’ai perdu Matthew… et ma mère.

-Oh! Je suis tellement désolé…

-Ma mère est morte quand j’avais un an à cause d’un cancer. C’est pour cela que je suis devenue plus indépendante que les gens de mon âge. Mon père n’a jamais pu la remplacer complètement, mais on a eu une belle complicité… enfin plus qu’entre moi et ma sœur… Mon père m’a montré à m’évader dans les livres : pour moi, c’était une façon d’oublier et de me créer un monde à moi, plus agréable que dans celui où je vivais…»

James la prit entre ses bras et essuya les larmes de Katheryn et lui dit dans un sourire : «Si tu veux, je pourrais remplacer ta mère...» «Katheryn. Elle s’appelait Katheryn. Mais, si ça ne te dérange pas, j’aimerais mieux que tu ne sois pas ma mère… c’est un peu bizarre que "ma mère" soit un homme… mais le pire, c’est que je ne veux pas être amoureuse de "ma mère"…» Sur ces mots, James embrassa sa douce dans le cou, une de ses mains dans ses cheveux, l’autre qui descendait doucement le long de son épaule, suivit la courbe de ses hanches… James força gentiment Katheryn à se coucher sur son lit, passa une main sous son chandail tandis que la nuit sombre parsemée d’étoiles enveloppait la plage tout comme la légère couverture qui enveloppait les deux individus…

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Bonjour tout le monde!!!! Un autre chapitre du dix-septième été :) Je suis assez contente car, cette semaine, mon amie m'a donné une idée vraiment drôle pour le livre... Mais vous aller la lire plus tard!!! Moi je vous dis à la semaine prochaine et bonne fin de semaine, moi je vais magasiner!!!

MarieJ xxx

Le dix-septième étéWhere stories live. Discover now