Chapitre 15

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Chapitre 15

Cela faisait maintenant cinq jours que Katheryn était dans coma. Pour James, chacun de ces jours se ressemblaient : il restait à ses côtés espérant toujours revoir ses magnifiques yeux bleus. La mort guettait dans la pièce, attendant patiemment l’heure d’emmener avec elle ce corps presqu’en sa possession. Katheryn était souvent atteinte de fortes fièvres qui la faisait trembler et, à la fin de ces crises, son front perlait de sueur. Selon le médecin, son état s’améliorait; elle avait repris une quantité de sang normale, son pouls était régulier et ses fièvres n’étaient que le résultat de la lutte de son corps contre de petits virus et bactéries. Mais, James n’était pas du même avis; Katheryn était presque toujours secouée de vagues de fièvre qui la marquait de plus en plus. Ses pommettes étaient saillantes, son visage émacié mais, le pire était qu’elle avait perdu trop de poids et qu’elle n’avait plus que la peau sur les os.  Après une autre de ses crises, mais cette fois-ci anormalement intense, James décida de passer la nuit avec Katheryn dans le lit juste à côté d’elle. Au beau milieu de la nuit, James ouvrit les yeux sur Katheryn assise à ses côté et qui attendait patiemment son réveil. Elle avait retrouvé son aspect d’autrefois, ce qui ne manqua pas de surprendre James.

«Enfin tu t’es réveillé! Écoute-moi, j’ai quelque chose d’important à te dire; je suis à deux doigt de mourir.

-Quoi? Mais…

-James, n’essaie pas de raisonner : ne fait que m’écouter. Il n’y a qu’une chose qui me retient encore ici et c’est toi. Ça me déchirerais de partir en sachant que tu t’en veux et que tu es inconsolable. Rends-toi à l’évidence : c’est mieux pour moi de mourir en paix que de vivre dans la souffrance pour toi. Accepte-le James : ce n’est pas ta faute, il faut seulement que tu te détache de moi. Il le faut, James. Il le faut…»

Le regard de Katheryn le suppliait en silence. Ses grands yeux bleus exprimaient une lassitude qui ne pouvait être comblé que par le repos éternel qu’elle mendiait avec tant d’insistance. Avec l’expression la plus triste du monde, il lui répondit :

«Non. Je ne peux pas. Je te connais, tu es capable de miracle…

-D’accord. Si c’est ton choix… mais n’oublie pas qu’il est possible que je meurs tout de même…»

Et tout-à-coup, Katheryn s’enflamma et avec un calme déstabilisant, elle prit entièrement feu et… James ouvrit les yeux sur la bougie qu’il avait allumée puis déposé un peu plus tôt. Le rêve qu’il avait fait semblait si réel qu’il n’en revenait tout simplement pas… Soudain, il entendit un murmure. Un souffle de vie. Une lueur d’espoir. «James.» Il se jeta littéralement sur Katheryn qui venait à peine de se réveiller. James plaqua sa tête contre son torse, et la balança doucement. Quelques minutes plus tard, il senti la main de Katheryn se crisper sur son bras, sa respiration s’accélérer et elle hurla. Son cri de terreur déchira le silence de l’hôpital. Elle se retourna vers James et, avec une larme à l’œil, Katheryn murmura : «C’est Queen… c’est elle qui a essayé de me tuer…» Il la regarda avec compassion et lui répondit : «Ma pauvre chérie, tu fais encore de la fièvre, tu divague…» Il fut coupé par les infirmières et le docteur qui pénétrèrent dans la pièce.

«Nous avons détectés une activité cérébrale anormalement élevée. Que se passe-t-il?              

-Katheryn s’est réveillée, mais je crois qu’elle a de petites hallucinations…

-NON! Ce ne sont pas des hallucinations! James il faut que tu me fasses confiance!

-Je te ferai toujours confiance, mais là, tu n’es pas dans ton état normal…

-Allons, qu’est-ce c’est que cette histoire? demanda le docteur Walters.

-S’il vous plaît, pouvez-vous vérifier si elle n’a pas subi un choc?»

Le médecin acquiesça et emmena sa patiente, qui lança un regard venimeux vers James, puis, elles disparurent dans une salle. Après quelques dizaines de minutes d’attente, Katheryn revint avec le docteur et le résultat des tests : «Katheryn n’a rien. Elle n’a pas eu de choc cérébral ni aucune partie du cerveau touché.

«Alors, tu me crois maintenant? demanda Katheryn à James, désespérée.

-Écoute, quand tu iras mieux, on ira voir la police ensemble.»

Trois semaines plus tard, comme promis, James vint chercher Katheryn à l’hôpital. Mais, il fut confronté à un problème des plus inopportuns : Katheryn n’arrivait plus à marcher, car les longues journées de convalescence l’avaient laissée complètement affaiblie. Cette journée-là, James se sentait comme un père qui apprenait à marcher à son enfant : les jambes de Katheryn tremblaient constamment et le moindre pas lui coûtait un énorme effort. Mais, elle réussit et ils purent enfin se rendre au commissariat. Un des policiers se présenta à eux :

«Bonjour, je suis M. Knightley, chef de la police. Que puis-je faire pour vous?

-Bonjour. Je m’appelle James Hale et elle, c’est Katheryn Lancey. On est venu pour…

-Ah! Alors c’est elle qui a été poignardée! Enchanté de faire votre connaissance; alors comme ça, vous venez voir comment se déroule l’enquête! Eh bien, vous ne serez pas déçus, car le dossier est complet et le mandat d’arrestation arrivera cet après-midi! Il ne nous manque que le motif et l’enquête sera conclue…

-Attendez, ça veut dire que vous savez l’identité du coupable?

-Oui, d’ailleurs, ça n’a pas été bien difficile puisque l’assassin a laissé des empreintes digitales et plusieurs autres indices… enfin bref, le meurtrier n’est nulle autre qu’une certaine Queen Adams… elle n’avait aucun dossier, ce qui nous a fait paraître l’histoire encore plus étrange…

-Je te l’avais dit que c’était elle! s’exclama Katheryn, furieuse.

-D’accord, tu avais raison… mais pourquoi et comment?

-En effet, ça semble incroyable que cette fille ait pu commettre cet acte, mais nous avons découvert que ce n’est pas entièrement de sa faute : elle est schizophrène. Plusieurs indice nous l’ont fait supposé : selon les témoignages de ses proches, elle parlait seule à une autre Queen, parfois, elle apercevait des choses inexistante mais, notre hypothèse a été confirmé en Amérique : sur le comptoir de la salle de bain était déposé un contenant d’antipsychotiques, médicament utilisé pour contrer les effets de cette maladie.

-Mais, je ne comprends pas : c’est quoi la schizophrénie? demanda Katheryn.

-C’est une maladie mental dont les effets sont que tu entends des voix et tu vois des choses imaginaires. C’est le cas que cette Queen : elle entendait une voix qui lui répétait sans cesse de te tuer pour une raison encore inconnue. Sans les médicaments, sa maladie mentale l’a entraînée dans un profond délire dans lequel elle a essayé de te tuer.  Nous allons l’emmenée au poste cet après-midi pour la juger…»

Sur ce, James et Katheryn rentrèrent chez eux, assommés par ce récit abracadabrant. À peine c’étaient-ils assis que tous leurs amis débarquèrent chez eux et les assénèrent d’une tonne de question. Lucas était tellement heureux de revoir Katheryn qu’après l’avoir serré dans ses bras, il avait les yeux plein d’eau; fait que Zoé s’empressera de le lui rappeler chaque jour. Le plus drôle c’était lorsque Zoé ne voulant pas céder sa place dans les bras de sa meilleure amie, se fit écraser par Selena, Edward, Holly, Lucas et James qui prirent place dans l’accolade. Ils passèrent une excellente soirée ainsi réunis et finalement rentrèrent chez eux pour savourer une chaude nuit d’été.

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MarieJ xxx

Le dix-septième étéWhere stories live. Discover now