Chapitre 72

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Après notre départ du commissariat, nous avions directement pris la voiture pour aller voir ce Xavier Sims. Je ne savais pas encore ce que j'allais lui dire encore ou même quelles questions j'allais bien pouvoir lui poser, mais je savais que je devais y aller. Il pourrait sûrement m'aider et me dire où se trouvait le dossier. C'était lui qui m'avait envoyé ce boîtier, il devait bien savoir à quoi il servait, parce que moi je n'en avais aucune d'idée. Je n'avais rien qui pouvait m'aider et cette clé électronique pouvait ouvrir n'importe quoi.
 
Je regardai la voiture qui s'engageait dans une rue que je connaissais plus que bien, c'était une rue que je fréquentai souvent avant. Je venais pour faire les boutiques avec ma cousine, mais c'était aussi la rue où la boutique de Xavier se trouvait. Je me souvenais de ce jour comme si c'était hier. J'avais remonté la rue jusqu'à ce petit magasin de serrure et de clef, puis lorsque j'étais entrée un homme âgé m'avait donné une lettre venant de mon père. C'était aussi le jour où j'avais, pour la première fois, parlé à Harry. Du moins c'était lui qui avait parlé, moi j'avais essayé de l'éviter.
 
Je donnais un tape sur l'épaule de Niall qui avait prit le volant, puis je pointai du doigt le magasin encore ouvert. Il se gara un peu plus loin à la première place de libre et je sortis de la voiture comme une flèche. Le moteur n'était même pas éteint que je marchai déjà en direction de la petite boutique. Je poussai la porte et l'homme derrière le comptoir se redressa et afficha un petit sourire, qu'il perdit légèrement quand les quatre garçons apparurent derrière moi. Il ne s'attendait sûrement pas à ce que je sois accompagnée à cause de cette histoire et du fait que je devais avoir une confiance limité aux gens qui m'entourent.
 
- Ils sont avec moi. Dis-je pour le rassurer en m'appuyant contre le comptoir.
- Tu te souviens de ce que je t'ai dis la première fois que tu es venue ici ?
- Oui je m'en souviens très bien, ne vous inquiétez pas ce sont des personnes de confiance.
- Bien. Il hocha la tête. Si tu es sûre de ne pas te tromper.
- On est pas là pour ça si vous permettez ! On a des choses plus importante à régler et vite. Fit Zayn avec un regard appuyé dans ma direction.
- J'ai besoin de précisions. Dis-je en me retournant vers Xavier. Ce colis que vous m'avez envoyé...
- Ton père m'avait demandé de te l'envoyer quand tu reviendrais sur Londres.
- Vous êtes un peu en retard, ça fait deux mois et demi qu'elle est là quand même. Répliqua Liam sur ses gardes.
- Je ne le savais pas avant d'avoir entendu les informations, de plus je ne pouvais pas savoir qu'elle ne retournerait pas chez elle.
- Simon y avait élu domicile.
- Je n'étais pas au courant. J'ai du faire des recherches et te suivre pour savoir où tu te trouvais pour pouvoir te remettre ce colis.
- Il faut que vous m'en disiez plus sur ce boîtier, je ne sais pas ce qu'il ouvre et où je dois chercher. Dis-je en sortant le fameux boîtier pour le poser sur le comptoir. J'ai besoin que vous m'aidiez.
- Malheureusement je ne peux pas t'aider Andréa. Répondit-il en faisant le tour du comptoir.Ton père ne m'a rien dit à ce sujet, je devais juste te le remettre.
 
Je soupirai et passai une main dans mes cheveux puis sur mon visage. J'attrapai le boîtier entre mes mains et me retournai vers les garçons en secouant la tête. Si personne ne pouvait m'aider à en savoir un peu plus, comment allais-je pouvoir retrouver le dossier de Simon ? Je n'avais plus aucun indice pour me mettre sur la piste, seulement ce boîtier qui ouvrait sans doute une porte. La question était quelle porte ? J'avais mis tous mes espoirs sur Xavier mais j'aurais du me douter qu'il ne savait rien. Pourtant je devais le retrouver coûte que coûte.
 
Je rangeai le boîtier dans la poche de mon jeans et avec un nouveau soupire, je passai près des garçons pour me diriger vers la porte de la boutique. Nous n'avions plus aucunes raisons de rester ici s'il ne savait rien, je devais me débrouiller seule pour retrouver le dossier de Simon. Je ne savais pas encore par où j'allais commencer mais avec la puce, peut-être que Niall pourrait essayer de faire des recherches et trouvait où nous devions aller. C'était tout ce que j'espérais, parce que c'était notre dernière solution.
 
- Andréa ? Retentit le voix de Xavier et je me retournai vers lui. Parfois on ne trouve la paix qu'une fois sous terre.
 
Je fronçai les sourcils à ces mots et sortis avec les garçons qui me poussèrent vers la sortie sous le léger sourire de Xavier. Il savait c'était évident, sinon pourquoi m'avoir dit cette dernière phrase. Il ne voulait pas tout me dévoiler mais m'aider comme mon père l'avait fait ces derniers mois, avec une énigme. Avant de monter dans la voiture, je regardai une dernière fois vers la boutique et vis Xavier regarder vers nous. Il me fit un hochement de tête et je montai dans la voiture. Je me plaçai côté fenêtre et bouclai ma ceinture. Je reposai ma tête contre la vitre et réfléchis à tout ça.
 
La voiture démarra et Niall qui était au volant, s'engagea dans la chaussée. Je regardai les boutiques défiler, les voitures nous dépasser ou se garer. Je me rejouai les mots de Xavier encore et encore pour essayer de voir où il voulait en venir. Pour le moment c'était flou et je ne comprenais pas grand chose. Ce que je ne comprenais pas c'était ce que venait faire la paix là-dedans et surtout pourquoi on ne l'a trouvait que sous terre. Avec cette phrase j'avais l'impression qu'il me demandait de mourir pour en finir avec cette histoire et c'était ça que je ne comprenais pas.
 
À moins que sa dernière phrase avait un double sens, un autre que je n'avais pas encore compris. Où voulait-il en venir avec ça ? Pour moi cela ne m'évoquait que la mort. Ce pouvait-il que cela ait un rapport avec mon père ? Et si mon père avait apporté le dossier de Simon sous terre avec lui ? Non, il ne pensait tout de même pas que j'allais profaner la tombe de mon père pour un dossier ? Je secouai la tête pour chasser ces idées de ma tête, j'étais en train de divaguer et il fallait que je me ressaisisse et que je ne perde pas de vue mon objectif.
 
- Il est complètement barré ce mec. Fit Niall au bout d'un moment.
- Moi j'ai pas confiance en lui, il est trop bizarre. Renchérit Liam. Non mais c'était quoi cette phrase là à la fin.
- Mon père lui faisait confiance.
- Ouais mais qui dit qu'en chemin il est pas passé dans l'autre camps.
- Mais non...
- Hmmm méfie-toi quand même ça va vite ces choses là.
- Il a raison, regarde comment Anakin Skywalker à tourné. Il s'est fait retourné le cerveau et il passé du mauvais côté de la force.
- Vous croyez que si je pile un coup de frein maintenant, vous aurez le temps de le balancer dehors pour que je lui roule dessus ? Fit Niall et nous éclatâmes de rire.
- Ce que tu peux être con des fois je te jure. Dit Zayn et Louis lui fit un doigt d'honneur.
- Non plus sérieusement, tu peux vraiment lui faire confiance à ce type ?
- Je ne suis plus sûre de rien là. Soupirai-je en me retournant vers la fenêtre.
 
Je reposai mon regard sur la rue pendant que les garçons commencèrent à parler de Star Wars et du fait qu'Anakin est changé de camps, tout comme Xavier l'avait fait aussi selon eux. La voix de Xavier me revint encore pendant que mon regard divaguait sur toutes les devantures de magasin que je pouvais apercevoir. La circulation devenait de plus en plus dense, ce qui obligeait parfois Niall à s'arrêter. J'avais maintenant le temps de bien voir ce qui m'entourait même si j'y faisais à peine attention.
 
Arrivée à une intersection je pris même le temps de lire les panneaux, histoire me vider un peu la tête. Je voulais juste rentrer chez moi et me reposer pour pouvoir m'y remettre plus tard dans la soirée. Une bonne douche ou un bain me ferait sûrement du bien. Je soupirai en regardant le nom des quartiers et la direction à prendre pour se rendre dans la ville voisine. Mon regard s'arrêta sur le dernier panneau et je plissai sur les yeux dans sa direction.
 
« Parking souterrain » était écrit dessus en blanc sur un fond bleu. Bizarrement en voyant ça, mon esprit se tourna vers la dernière phrase de Xavier et je me demandai si ça avait un rapport avec des souterrains. Je sortis le boîtier de ma poche et le regardai attentivement en essayant de rassembler tous les éléments que j'avais pour les remettre en place. Si c'était vraiment dans des souterrains que cela se passait, qu'est-ce qui pourrait être ouvert sous terre avec ce boîtier ? Je pouvais déjà écarté la voiture, j'avais déjà vu un clé électronique de voiture et cela n'y ressemblait pas du tout. C'était peut-être une porte, mais une porte de quoi ?
 
- Liam ta voiture c'est de la merde !
- Tu dis ça parce que tu sais pas la conduire. Répliqua le concerné. Mes voitures ne sont pas des merdes.
- Cherche pas Liam c'est un irlandais.
- Va te faire foutre toi ! Dit le blond en regardant son ami dans le rétro viseur. Pour en revenir à la voiture, l'embrayage déconne mon pote. Il faut l'emmener faire une révision.
- Je l'emmènerais au garage quand je pourrais, pour le moment on a pas trop le temps.
- Je sais.
- C'est ça !!!!! M'écriai-je et tous les regards se braquèrent sur moi. La paix sous terre, le boîtier ! Criai-je surexcité comme si c'était une évidence pour eux.
- De quoi tu parles ? Me demanda Zayn. On comprends pas.
- C'est dans un garage ! Un garage souterrain ! Mon père en avait un en ville, il y avait mit toutes ses vieilleries, des meubles, un vieux futon et même sa moto !
- Tu es sûre que le dossier est là bas ?
- C'est ce que Xavier a dit !
- Non il a dit que tu trouverais la paix sous terre, pas que le dossier de Simon était caché dans un garage souterrain. Fit remarquer Louis.
- Réfléchissez un peu, parfois on ne trouve la paix que sous terre. C'est évident, le garage est sous terre avec le dossier de Simon et si je le retrouve j'aurais la paix !
- J'ai rien compris. Dit Niall avec une moue
- Moi non plus, mais au point où on en est toutes les idées sont bonnes. Alors où il est ce garage ?
 
Je leurs indiquai la route en essayant de me calmer et d'être précise pour qu'il puisse trouver facilement. J'étais si excitée à l'idée de retrouver enfin le dossier de Simon qui était sans doute le plus compliqué de tous. Je crois que si je me trompai une nouvelle fois, j'allais me mettre à pleurer à coup sûr. Je savais qu'il ne fallait pas que je sois trop sûre de moi, que tant que je n'aurais pas le dossier de Simon entre les mains, je ne pouvais pas me réjouir à l'avance. Mais j'étais tellement convaincu que je ne pouvais pas m'en empêcher.
 
Pendant tout le trajet, je me voyais tenant enfin son dossier et l'emmener à Hale. La seule pensée d'avoir enfin ma revanche sur Simon me fit sourire et je sentis l'adrénaline couler dans mes veines, chose qui n'arrivait pas souvent. C'était sûr que c'était là-bas, je ne pouvais pas me tromper une nouvelle fois, j'avais tous les éléments. Je devais avoir confiance en moi et surtout rester positive. Je devais chasser toutes les pensées négatives et rester dans l'idée que c'était bien dans ces garages souterrains qu'était le dossier. Je ne voulais pas me retrouver devant un nouvel échec, ça serait trop dur.
 
Niall entra dans le souterrain et stoppa la voiture en se retournant vers moi. Je regardai autour de moi avant de reposer mon regard sur les garçons en me pinçant les lèvres. Arriver ici était bien, mais je ne me souvenais plus du numéro du garage. Je sentis ma respiration s'accélérer et les larmes border mes yeux à cause des nerfs et de la pression. L'adrénaline était retombée et je me sentis lourde et fatiguée. Pourquoi fallait-il qu'il y est toujours un obstacle de ce genre ? Pourquoi, pour une fois, cela ne pouvait-il pas être simple ?
 
- C'est quoi le numéro Andréa ? Demanda Niall.
- Je.. Je sais pas, j'y suis jamais allé. Répondis-je en respirant fortement.
- Calme-toi c'est rien, prends ton temps. Me dit Louis en frottant mon dos. Tu vas y arriver Andréa, ne te décourage pas. Concentre-toi.
- Il est grand ce truc ? Demanda Zayn.
- J'en sais rien, pourquoi ?
- On aurait pu faire le tour en appuyant sur le bouton et voir quel garage allait s'ouvrir.Répondit-il en haussant les épaules. C'est une idée comme une autre.
- Ouais. Liam secoua la tête. Réfléchit Andréa, il doit bien y avoir un chiffre spécial pour toi et ton père ?
- Sauf que c'est pas des chiffres. Intervint Niall en se tournant vers nous. C'est un chiffre et une lettre. Je soufflai et passai une main dans mes cheveux.
- Laissez-là se concentrer un peu, elle peut y arriver.
- Il faut qu'on se bouge Louis, tu te souviens de ce que Hale nous a dit tout à l'heure ? Si on ramène le dossier de Simon avant 22 heures ce soir, Harry serait libre demain en fin de matinée. Nous fit rappeler Zayn.
- Il a raison, on a pas de temps à perdre.
- Putain mais fermez là tous les deux ! Gronda Liam. Vous croyez pas qu'elle est pas déjà assez stressée comme ça ? Mettez-vous à sa place merde ! C'est pas facile. Les deux garçons soupirèrent.
 
Je soupirai moi aussi et regardai le boîtier que j'avais dans la main. Zayn et Niall avait raison, nous n'avions pas de temps à perdre, mais là c'est comme si je me retrouvais au pied d'un mur et que je n'avais pas mon gros marteau pour pouvoir le casser et passer à travers. Je jouai avec le boîtier et le fis tourner entre mes doigts tout en essayant de me concentrer. Je fronçai les sourcils et dans une dernière tentative je l'ouvris. Je regardai le côté où était toute l'électronique et puis l'autre vide. J'essayai du mieux que je pouvais de me coller contre la vitre de la voiture pour y voir un peu mieux, puis Louis dirigea la lumière de son téléphone vers moi.
 
Je relevai la tête pour lui sourire et le remercier avant de me remettre dans la contemplation du boîtier ouvert en deux. Et c'est là que je vis l'inscription, elle était gravée dans le plastique et je devais avouer qu'elle n'était pas très visible, à moins d'avoir une lumière braqué dessus comme maintenant. Je relevai la tête et vis Louis me sourire et hocher la tête, avec une pointe de fierté dans le regard.
 
- U640
 
Sans attendre Niall démarra brusquement en faisant crisser les pneus à la recherche du secteur « U » ainsi que du garage 640. Les grandes portes métalliques passèrent à toute vitesse devant mes yeux, si vite que je vis à peine les chiffres. J'espérais qu'eux avaient plus de chances que moi et qu'ils arrivaient à lire quelques choses. Soudain la voiture se stoppa dans un crissement de pneu et si je n'avais pas mis ma ceinture, j'étais certaine que j'aurais pu passer par le pare brise. Je débouclai rapidement ma ceinture et sortis de la voiture en remontant le boîtier, je le pointai vite vers la porte et cliquai sur le bouton.
 
Dans un bruit strident, la porte métallique s'ouvrit doucement et quand elle fut assez haute je fis un pas à l'avant en plissant les yeux pour essayer de voir à l'intérieur. Au début, je pensais que le fait que je n'y voyais presque pas rendait la pièce vide, mais quand un des garçons alluma la lumière, le garage était vraiment vide. Seule une chaise était disposée en plein milieux, juste sous l'ampoule qui donnait une faible lumière. Je m'attendais à le voir plein à craquer et que j'allais avoir du mal à me déplacer à l'intérieur. Je ne m'attendais surtout pas à ce que seule cette chaise soit ici, comme si elle m'attendait.
 
Je fis un pas à l'avant avec prudence, puis un autre et avançai doucement vers la chaise. À chaque pas que je faisais, j'y voyais plus clair et je pouvais maintenant distinguer l'enveloppe. Quand je fus face à la chaise, je pris l'enveloppe et plongeai la main à l'intérieur et souris en sentant le papier cartonné de la pochette du dossier. Je le sortis de l'enveloppe et à la lumière de la petite ampoule, je vis écris en grosse lettre noire « Simon Thomson ». J'avais gagné, j'avais entre mes mains le dossier de Simon, que j'allais bientôt remettre à l'inspecteur Hale.
 
Je me retournai vers les garçons en souriant et levai le dossier vers eux afin qu'ils voient le nom de Simon inscrit dessus.
 
- Félicitation ma belle, t'as réussis.
 
**
 
Le lendemain matin, je m'étais levée très tôt pour être prête avant midi afin d'aller récupérer Harry à la sortie de Wandsworth, mais aussi pour passer à la banque. J'avais très hâte de le retrouver et d'enfin me dire que tout était terminée. Quand j'avais remis le dossier de Simon à l'inspecteur Hale, il m'avait gratifié d'un grand sourire en me remettant celui d'Harry en même temps. Il n'avait ensuite pas perdu de temps pour appeler le procureur et lui faire part des nouvelles informations. Il avait bien sûr dit que le dossier d'Harry n'était jamais arrivé entre ses mains, mais qu'il avait celui de Simon et qu'il y avait de quoi l'inculper. Le procureur avait demandé la libération d'Harry pour faute de preuves.
 
Mais comme à mon habitude avant de remettre un dossier à la police, je l'avais ouvert et je ne fus pas surprise d'y découvrir une lettre de mon père. Sûrement la dernière. J'avais un moment hésité, même si j'étais contente que cette histoire soit enfin terminée, je ne pouvais pas me résoudre à recevoir une dernière lettre venant de mon père. J'aurais tellement aimé que ça continue, qu'il me dise qu'il était fier de moi, qu'il veillait sur moi. Alors j'avais tournée et retournée la lettre dans tous les sens, avant de finalement l'ouvrir après avoir sentis quelque chose d'autre à l'intérieur.
 
J'avais sortis la lettre sur laquelle était accrochée une petite clé, je devinais que j'avais une dernière chose à accomplir avant d'être enfin tranquille. J'avais soigneusement déplié le bout de papier avec la boule au ventre et je l'avais lu.
 
« Ma belle petite fille,
 
Si tu as cette ultime lettre, c'est que tu as enfin découvert le dernier dossier. Je sais que j'aurais du te mettre en garde contre Simon, mais je préférais que tu le découvres par toi-même, et que tu l'es le plus longtemps possible près de toi. Connaissant son père, il valait mieux que tu l'es avec toi que contre toi. (J'avais ricané en lisant cette phrase.) Le plus important maintenant c'est que tu sois en sécurité. Je sais que je me répète, mais je suis sincèrement désolé de t'avoir entraîné dans toute cette histoire, dans mes erreurs. Je ne suis pas très fier de ce que j'ai fais au cours de ma vie et ta mère en a payé le prix. Je ne voulais pas que tu vives un enfer pareil par ma faute, mais c'était la seule solution pour que tu reste en vie.
 
Tu es la seule qui pouvait y arriver, tu as la même force et la même détermination que moi. Tu me ressemble et c'est pour ça que je savais que tu y arriverais. Un Fuller n'a jamais été et ne sera jamais un faible, ne l'oublie pas. Tu viens de nous le prouver à tous, mais si un jour tu viens à douter rappelle-toi de tout ce que tu viens d'accomplir. Tu es une battante et si tu continues comme ça, tu finiras toujours par avoir ce que tu désires. Je suis vraiment fier de toi et je suis sûr que ta mère l'es autant que moi. Sache malgré tout qu'il te reste encore tellement de chose à découvrir. Surtout une particulièrement importante, mais nous y reviendrons plus tard, quand tu te seras un peu remise de tout ça. Comme je te l'ai dis dans ma lettre précédente, ne m'en veut pas quand tu découvriras ce que je te cache, je n'avais pas le choix.
 
Mais pour le moment il te reste une dernière chose à faire. Tu dois retrouver tous mes comptes, ou devrais-je dire tes comptes. J'ai travaillé dur et pas toujours légalement pour accumuler autant d'argent, tu es donc à l'abri pendant très très longtemps. La génération future pourra même en profiter. Grâce à mon entreprise, que tu as du découvrir, de l'argent rentre encore tous les mois, tu ne manqueras de rien. Je peux à présent reposer en paix, même si je serais toujours près de toi, dans toutes les épreuves de ta vie, heureuse ou moins heureuse. Je veillerais toujours sur toi ma chérie. Je t'aime plus que tout au monde même de là où je suis aujourd'hui. Mon amour pour toi est éternel. Prends bien soin de toi et surtout fais bien attention à qui tu accordes ta confiance.
 
Ton papa qui t'aime.
 
Un dernier petit indice pour la clé: Tout s'arrête là où tout à commencé. B335. »
 
J'avais refermé la lettre en essuyant mes joues. Mon père m'avait donné un indice plus que précis. Je savais déjà où je devais aller. Tout avait commencé avec Brent Marshall à la grande banque de Londres et tout s'arrêtait là-bas. Une fois les comptes retrouvés, je pouvais enfin vivre tranquille, même si je ne savais pas encore pour combien de temps. Comme l'avait si bien écrit mon père, j'avais encore des choses à apprendre et j'espérais juste les apprendre le plus tard possible. Pour le moment je devais aller chercher Harry.
 
La clé en poche, je sortis de la banque après avoir réglé tous les papiers réglementaire pour que j'hérite légalement de la fortune de mon père. Je jetai un coup d'œil à ma montre avant de grimper dans la voiture où les garçons m'attendaient, je leurs souris en bouclant ma ceinture et Zayn qui était au volant démarra et nous voilà partit en direction de Wandsworth pour aller chercher Harry, qui devait sortir dans une demi heure à peine. Je regardais le paysage défiler tout en tapotant mes doigts sur ma jambe impatiente de le retrouver.
 
Le trajet ne fut pas aussi long que ça, du moins pour les garçons, car j'étais si impatiente que j'avais l'impression que cela faisait des heures que nous roulions. En vérité nous avions à peine mit vingt minutes pour y aller. Quand la voiture se stoppa sur la parking de la prison, je descendis et me dirigeai vers la grande porte en fer et me stoppai devant sans savoir quoi faire. Je me retournai pour jeter un coup d'œil aux garçons qui s'étaient arrêtés à quelques pas derrière moi. Un bourdonnement se fit entendre et lorsque je me retournai vers la porte elle était en train de s'ouvrir doucement.
 
Elle coulissa sur le côté dévoilant l'intérieur de la cours, puis juste devant tête baissé la carrure imposante d'Harry qui tenait un sac dans sa main. Sûrement les affaires que les garçons avait fait passer pour lui. Il releva doucement la tête et ses yeux s'accrochèrent directement aux miens et une lueur que je n'avais jamais vu encore dansait dans ses yeux. Je ne savais pas vraiment ce que c'était exactement et pour dire vrai, je m'en fichai un peu à ce moment. Le plus important c'était qu'il était là et qu'il soit maintenant libre. Mes lèvres esquissèrent un sourire alors qu'il se redressa et marcha doucement vers moi.
 
Il s'arrêta à quelques mètres de moi et laissa tomber son sac à terre avant d'ouvrir grand les bras pour m'inviter à m'y blottir. Je ne réfléchis pas plus et courrai vers lui avant de me jeter dans ses bras. Il les referma sur moi et me fit tournoyer en fourrant son visage dans mon cou où il déposa des tonnes de baisers. Lorsqu'il me reposa à terre, je vacillai légèrement mais il me tenait fermement contre lui ce qui empêcha mes jambes de se dérober. Il attrapa doucement mon visage entre ses grandes mains chaudes, il me caressa tendrement les joues avant que ses douces lèvres pulpeuses ne viennent trouver les miennes.
 
Il m'embrassa avec toute la tendresse du monde et si il ne me tenait pas contre lui, je me serais écroulée à coup sûr. Tout cet amour, cette douceur était si intense, si forte que je ne pus empêcher les larmes de rouler sur mes joues. J'étais si heureuse de l'avoir avec moi surtout maintenant que nous étions enfin libre. Plus rien ni personne ne pourrait nous empêcher de vivre et de nous aimer aux yeux de tout le monde.
 
- Tu as réussi. Murmura-t-il contre mes lèvres. Tu as réussi. Il claqua un baiser sur mes lèvres.Je savais que tu allais y arriver, je suis si fier de toi mon ange.
- On est libre Harry.
- Je sais. Sourit-il en frottant son nez contre le mien. Bravo Andy tu as vraiment fais du bon boulot.
- Je n'y serais jamais arrivée sans toi, c'est grâce à toi que je suis là.
- Non bébé, tout ça c'est grâce à toi et toi seule. Je n'ai fais que t'assister et te soutenir, le vrai travail c'est toi qu'il l'a fait.
- Je t'aime Harry, si tu savais comme je t'aime. Je passai mes mains dans ses cheveux et il sourit avec amour.
- Je le sais, je t'aime aussi Andréa.
 
Je me surélevai sur la pointe des pieds et en enfouissant mes doigts plus profondément dans ses cheveux, je l'embrassai. Sa main se posa sur ma nuque pour me garder contre lui et m'embrasser plus sauvagement et avec avidité, pendant que son bras s'enroula comme un serpent autour de ma taille pour me serrer contre son corps. Il mit fin au baiser à bout de souffle et se recula pour me regarder dans les yeux.
 
- Si on rentrait à la maison maintenant. Me dit-il avec un sourire.
 
Je hochai la tête en le regardant, puis me retournai vers les garçons. Ils s'avancèrent maintenant que nous nous étions enfin retrouver Harry et moi. Je me reculai un peu pour leurs laisser la place. Tous un par un prirent Harry dans leurs bras et le sourire sur leurs visages était contagieux, parce que je me suis moi aussi mise à sourire. C'était toujours très émouvant de voir Harry comme ça, alors qu'il pensait pendant de nombreuses années que personne ne pouvait l'aimer. Il avait bridé ses sentiments parce qu'il ne pensait pas mériter l'amour des autres, il pensait être un monstre comme le lui avait appris Derek.
 
J'espérais que maintenant il verrait les choses autrement et qu'il allait enfin pouvoir s'autoriser à recevoir l'amour fraternel que lui offraient les garçons. Il en avait besoin. Mais il avait surtout besoin d'un vrai amour que moi seule pouvait lui offrir. Et je comptais bien l'aimer tout au long de notre vie.
 
**
 
Trois jours plus tard, je me retrouvais de nouveau devant la prison de Wandsworth. J'entrai par une petite porte et me laissai guider par un gardien. Il me fit passer par un détecteur de métaux pour vérifier que je n'avais pas d'arme, puis il me fit déposer mes affaires dans un bac blanc avant de procéder à une fouille au corps. Une fois que tout était en règle, il me donna un badge visiteur que je devais accrocher à mon t-shirt. Un autre gardien s'approcha et me demanda de le suivre.
 
Je pris une grande inspiration et lui emboîtai le pas. Nous passâmes des longs couloirs et des portes en fer, qui ressemblait à celle des cellules des détenues. Je marchai la tête haute et le dos bien droit, même si au fond j'étais un peu nerveuse mais je faisais mon possible pour ne pas le montrer. Je n'avais pas encore le droit de le voir, mais l'inspecteur Hale avait réussi à m'avoir un parloir. Il fallait que je le vois, que je le regarde dans les yeux et que je lui dise ce que j'avais sur le cœur. J'avais besoin de ça pour avancer et passer à autre chose.
 
La gardien s'arrêta devant une porte et il l'ouvrit en se décalant sur le côté pour me laisser entrer la première. Assis à une table en pleins milieu de la pièce, Simon releva la tête lorsque je pénétrai dans la pièce. Il fronça légèrement les sourcils mais se reprit vite pour masquer sa surprise. Sans un mot je pris place sur la chaise face à lui et croisai les mains sur la table devant moi. Mes yeux plongeaient dans les siens, nous ne disions rien, nous nous regardions attentivement. Finalement au bout de cinq minutes de contemplation, il se laissa tomber sur le dossier de sa chaise et croisa les bras sur sa poitrine.
 
- Qu'est-ce que tu fais là ? Dit-il d'une voix grave et glaciale.
- Je t'avais dis que je viendrais alors me voilà. Répondis-je en me laissant aussi tomber contre le dossier de ma chaise.
- Je vois, tu es venue savourer ta victoire alors.
- Exactement et je voulais aussi te rappeler une chose. On ne se mesure jamais à un Fuller, personne ne fait le poids. Il ne dit rien et me regarda dans les yeux. Tu vas payer pour tout ce que tu as fais à commencer par le meurtre de mon père, puis tous ces mois où tu m'as fais vivre un véritable enfer. J'ai personnellement veillé à ce que tu finisses tes jours derrières les barreaux, ce qui ne devrait pas être si difficile que ça maintenant que j'ai récupéré tout cet argent. Je me redressai et appuyai mes coudes sur la table. C'est maintenant à mon tour de te faire vivre un enfer.
- Tu n'es pas de taille. Il posa aussi ses coudes sur la table. Tu resteras toujours une faible Andréa. Dit-il et je ricanai méchamment.
- Tu es beaucoup trop sûr de toi Simon, tu as besoin de ça pour exister et pour te faire respecter. En vérité tu n'es qu'un perdant, un moins que rien. Même ton père s'en était rendu compte.
- Ne parle pas de mon père !!
- Pas étonnant qu'il ait toujours préféré Harry. Harry à toujours été meilleur que toi et il l'est encore.
 
Il frappa ses poings sur la table avec rage et je me reposai à l'arrière sans ciller. J'avais le cœur qui s'était légèrement accéléré, mais je restai impassible et ne montrai pas qu'il avait le pouvoir de m'intimider même un tout petit peu. La porte derrière moi s'ouvrit mais je gardais toujours les yeux rivés sur Simon qui respirait fortement.
 
- Mademoiselle Fuller, il est temps d'y aller maintenant.
- Une minute, j'ai presque fini.
 
La porte se referma et de nouveau la salle fut plonger dans le silence, seule la respiration de Simon résonnait.
 
- Avant de te souhaiter de pourrir ici, je voulais te remercier pour une chose. Il releva les yeux vers moi et me lança un regard confus. Je voulais juste te remercier d'avoir mis Harry sur ma route. Je crois que c'est la seule chose de bien que tu aies fais dans ta vie, même si c'était pas voulut.
- Tu regretteras de l'avoir choisit. Je souris.
- Ta jalousie de perdra Simon. Lui dis-je en me levant et j'appuyai mes mains sur la table.J'espère juste que c'est toi qui regretteras et que tu souffriras autant que tu m'as fais souffrir. Tout ce paye un jour Simon tu aurais du le savoir et ce jour vient d'arriver pour toi. J'espère que tu vas brûler en enfer et même pire que ça, c'est tout ce que tu mérites.
- C'est pas fini Andréa.
- Oh si c'est bien fini, encore une fois tu as perdu Simon parce que t'es un perdant et tu le resteras toute ta putain de vie. Crachai-je en me redressant.
- Je serais toujours là, quand tu t'endormiras le soir je serais là dans tes pires cauchemars.
- Parce que tu crois que tu vas réussir à me hanter ? Les mecs comme toi ça s'oublie vite crois-moi, surtout quand on a un mec comme Harry dans son lit. Je souris. Tu fais pas le poids Simon, tu n'es qu'une minuscule petite bactérie qu'on baillait d'un claquement de doigts.
- Tu vas le regretter. Je suis meilleur que lui Andréa, tu t'en apercevra tôt ou tard.
 
Je ne répondis pas, je me contentai de le toiser avec dégoût. Je me redressai et lui tournai le dos pour rejoindre la porte.
 
- Je suis le meilleur !! Je reviendrais Andréa ! C'est pas finit ! Criait-il alors que je sortais de la pièce. Je serais toujours là !!!!!
 
Je me fis raccompagner par le gardien et je ne fus nullement intimidé par ses menaces. Je n'avais plus peur, voir à quel point il était fou m'avait fait comprendre que je ne risquai rien. Il était juste aveuglé par sa vengeance que plus rien n'avait d'importance pour lui. Mais maintenant que je l'avais vu, je pouvais désormais tourner la page et reprendre ma vie là où elle s'était arrêtée. Je n'effacerai jamais ces longs mois de ma vie, pendant lesquels j'avais du vivre traqué comme une fugitive. Non je n'oublierais jamais, cela m'avait rendu plus forte que je ne l'étais et je comptais bien en tirer profit.
 
Je souris en récupérant mes affaires et en rendant le badge au gardien. Il me fit un signe de tête que je lui rendis pour le saluer. Puis à l'aide d'un bouton, il ouvrit la petite porte par laquelle j'étais entrée et je sortis confiante et prête pour ma nouvelle vie. Le porte derrière moi claqua et je fermai les yeux en prenant une grande inspiration. Au loin j'entendis le moteur d'une voiture puissante approcher et j'ouvris les yeux pour voir arriver une magnifique Audi R8 noire, qui s'arrêta face à moi. La portière conducteur s'ouvrit et une immense masse de boucles brunes coincés sous un bonnet apparurent.
 
Ray ban aviateur sur le nez, Harry fit le tour du bolide et s'y appuya avec un sourire qui dévoila ses magnifique fossettes. Je lui rendis son sourire et avançai vers lui en regardant tour à tour lui et la voiture. Je me stoppai devant lui et regardai la voiture avant de me concentrer sur son visage.
 
- Qu'est-ce c'est que ça ?
- Ça mon ange. Sourit-il en retirant ses lunettes. C'est la voiture qui va nous conduire à l'aéroport.
- À l'aéroport ? Repris-je en fronçant les sourcils.
- Ouaip, toi et moi nous partons. Notre avion décolle à quatorze heure.
- Quoi ? Dis-je en regardant ma montre. Mais on va où ? Et j'ai même pas préparer mes bagages ! Non Harry c'est pas sérieux !
- J'ai tout préparé bébé ne t'inquiète pas. Il posa ses mains sur ma taille pour me rapprocher de lui. Tout est en ordre, je me suis occupé de tout, nos billets, nos bagages, les destinations.
- Les destinations ?
- Hmm hmm. Sourit-il fièrement. On va faire le tour du monde, rien que toi et moi libre comme l'air. Plus de carnet, plus de dossiers, plus de policiers à nos trousses. Et surtout plus de cousin psychopathe. Dit-il en hochant la tête vers le prison. Juste toi, moi et le monde.
- Tu es fou tu le sais.
- Ouais il paraît.
- Tu es sûr que c'est ce que tu veux ? On peut attendre encore.
- Je veux tout ce que tu veux, je me fous de ce qu'on fait ou de l'endroit où on va. Je veux juste partir avec toi et te faire l'amour sur tout les continents de ce monde. Dit-il avec un sourire en coin et je ris.
- Tu as bien tout pris ?
- Tout sauf des sous vêtements, vu que tu ne vas pas vraiment en avoir besoin j'en ai pas pris beaucoup. Je ris encore.
- Je t'aime Harry. Il posa sa main sur ma joue et se rapprocha.
- Je t'aime aussi mon ange.
 
Il déposa délicatement ses lèvres sur les miennes et les mouva doucement. Je suivis son rythme et sans m'en rendre vraiment compte, j'étais collé contre lui la main dans ses cheveux, qu'il avait coupé la veille pour reprendre ses cheveux en bataille que j'aimais tellement. Tout était comme avant, comme si les mois de cavales n'étaient qu'un mauvais rêve que nous avions fait. Comme si la vie qu'on aurait du vivre ensemble allait commencer maintenant. Nous allions enfin pouvoir vivre notre vie ensemble comme nous le voulions nous, nous pourrons nous balader dans la rue main dans la main, comme un couple normal. Nous allions pouvoir vivre au grand jour. C'était fini de se cacher pour un oui ou pour un non. Notre vrai vie commençait maintenant.
 
Je me reculai pour prendre mon souffle mais il se coupa à l'instant où mon regard se posa sur le visage d'Harry. Je ne l'avais jamais vu comme ça, ses yeux pétillaient et son sourire était des plus éclatants. Ses joues étaient creusées de ses adorable fossettes qui me faisaient fondre. Avec un visage pareil, il pourrait rendre jaloux le plus bel ange de tout l'univers. La même lueur qui dansait dans ses yeux le jour de sa sortie de prison, était de nouveau là et plus intense que jamais. Et tout d'un coup ça me frappa, comme une immense vague de sentiments retenus trop longtemps. Je réalisai enfin ce que cette lueur dans ses yeux voulait dire et j'eus tellement envie de pleurer que je ne savais pas si je pourrais m'arrêter un jour.
 
Car pour la première fois depuis que je le connaissais et sûrement pour le première fois depuis la mort de sa mère, Harry Styles était heureux, vraiment heureux.

Voilà c'est la fin du tome 1 ! Hahaha Simon est enfin en prison et Harry et Andréa vont vivre heureuuux !! :D Enfin pour combien de temps ? :P Vous le saurez dans le prologue du tome 2, qui sera posté le jeudi 25 à 17h :) C'est mon petit cadeau de Noël :))) Je vous fait pleins de bisouuuus mes petits anges :) ♥♥ - Laetitia

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