PARTIE 44:
Moi : Je suis parti au gynécologue tout à l'heure, et elle m'a dit que c'étais une fille.
Aymen : CE N'EST PAS VRAI ! C'EST UNE FILLE ?? ISLEYM TU PORTES MA FILLE ??
Avant même que je réponde, il c'est avancé vers moi et m'a serrait très fort dans ses bras.
Il me faisait des bisous sur mes cheveux en répétant sans cesse: "Hamdoullah c'est une fille, Hamdoullah c'est une fille».
Il c'est ensuite détaché de moi, en me tenant toujours par les épaules.
Aymen: quand je vais dire sa à mon père, Puta*n Isleym merci bébé.
J'étais contente, même si je lui en voulais j'étais contente de le rendre heureux comme sa.
Il m'aimait je n'avais pas de doute la dessus, mais j'avais peur qu'il aime encore plus sa famille, et qu'il me quitte.
Malgré ma folle envie de l'embrasser, je lui ai simplement dit froidement:
Moi: Ouais, Bon je vais dormir je suis fatigué.
Je suis sorti de la cuisine, et je suis parti dans ma chambre.
Je me suis allongé sur le coté, en face de moi il y'avait le mur. Quand j'ai entendu la porte de ma chambre s'ouvrir.
La lumière c'est allumé, et j'ai entendu Aymen se changer.
Je le voulais près de moi, j'avais besoin de lui mais je supportais plus son caractère, même si il m'a un peu défendu devant sa mère pour moi ce n'ai pas assez.
Aymen devait surement penser que je dormais, car il évitait de faire trop de bruit, même si il avait allumé la lumière.
Il c'est glisser doucement dans le lit, et j'ai senti qu'il s'approchait doucement de moi.
Il m'a enlacé de ses bras, et je ne bougeais toujours pas.
Il m'a serrait fort contre lui, nous étions vraiment collés l'un à l'autre et il croyait que je dormais.
Sauf que ce n'étais pas le cas, et des larmes ont commencés à coulé de mes yeux
, j'avais trop mal au cœur.
Une larme a glissé de mon visage, et est tombé sur la main d'Aymen, vu qu'il m'enlaçait.
Quand ma larme la touché, il a enlevé sa main, et c'est lever pour allumer la lumière.
Quant à moi je cachais ma tête sous le drap, Aymen est monté sur le lit, et m'a dit doucement:
Aymen: Isleym ?
Moi: ...
Aymen: isleym je sais que tu ne dors pas.
Moi: ...
Aymen: S'il te plait bébé, lève toi qu'on parle un peu.
Je ne répondait toujours pas, je voulais même pas le regardait.
Alors il m'a retourné pour que je sois sur le dos, et m'a enlevé la couette.
Moi: (les yeux en larmes): Tu me veux quoi ?
Il m'a regardé choqué puis il m'a dit:
Aymen: Assis toi bien sur le lit on va parler.
Moi: Non, je veux plus parler avec toi.
Aymen: Isleym stp !
Bon, je me suis quand même assise, et je baissais ma tête.
Doucement, il c'est approché de moi et m'a levé ma tête:
Aymen: Isleym puta*n, pourquoi c'est comme sa toi et moi ?
Moi: C'est toujours pareil avec toi Aymen,je n'en peux plus de sa moi ! Tu me dis que t'es mal de cette situation, mais tu fais rien pour arranger tout sa.
Aymen: Je sais Isleym, et ce que tu dis c'est vrai. Mais si tu savais comment je regrette de pas être venue avec toi.
Moi: Regrette rien Aymen, parce que sa sert à rien. Tu fais rien pour arranger les choses, t'étonne pas si t'es pas présent à chaque fois.
Aymen: Sa veut dire quoi sa ?
Moi: Pour ta mère, c'est la première fois qu'elle sera grand-mère, c'est sa première petite fille et sa se voit déjà qu'elle ne l'aime pas tout sa parce que c'est ma fille. Ouais peut être que toi tu l'aimes déjà, mais quand elle sera la tu t'éloigneras d'elle comme tu t'éloignes d e moi et tout sa à cause de ta mère.
Aymen: Arrête de dire n'importe quoi toi aussi, c'est ma fille wesh ! Bien sur que ma mère l'aimera !
Moi: A Ouais ? T'en es si sur ?
Aymen: Ouais.
Moi: Bah pas moi, et tu sais ce qui me le prouve, si elle aimerait un minimum ton enfant, si elle s'intéressait juste un peu, elle n'aurait pas tout fait pour me mettre en retard à mon rendez vous pour le bébé.
Aymen: Mais c'étais pas si important, enfin si juste pour le sexe du bébé mais sinon...
Moi: (en le coupant): Si justement c'étais important, si le bébé a un quelconque problème c'est comme sa qu'on s'en rendra compte.
Aymen: Isleym, je fais que des erreurs avec toi hein ?
Moi: Je veux t'en vouloir Aymen, il faut que je t'en veuille, mais j'y arrive même pas.
Aymen: ...
Moi: Cette petite elle a que toi et moi, seulement nous deux.
Aymen: Dis pas sa wesh, y'aura toujours nos familles !
Moi: Quelle famille Aymen ?
Aymen: La tienne, et la mienne !
Moi: Tu me fais rire Aymen, réveille toi et regarde autour de toi ! Comprends ce qui se passe près de toi, j'ai l'impression que tu vis les yeux fermés! Y'a plus de famille, y'a plus rien. A partir du moment où je me suis marié avec toi ta famille é décidé de me détester sauf tes frères et ton père, et ma famille ne veut plus rien entendre parce que je voulais croire à tout ce que tu m'as dit.
Aymen: Tu penses vraiment que je t'ai menti ?
Moi: Non je ne pense pas que tu m'es menti, je pense que tu veux tellement que tout s'arrange que tu penses que sa s'arrangera sans faire d'efforts, sans mettre les choses au clair. Oui tu disais la vérité quand tu voulais que sa s'arrange, mais finalement je crois plus que t'es pas à la hauteur d'arranger les choses.
Aymen: Donc tu me prends pour un faible c'est sa ?
Moi: Tu fais l'homme avec moi, tu fais le voyou celui sans cœur, et devant ta mère tu fais l'agneau. Bien sur que tu dois faire le gentil avec ta mère, mais ta femme aussi. Faut que tu comprennes Aymen , que ta mère a déjà construit son foyer, qu'elle a déjà vécu sa vie. J'ai 19 ans Aymen, je dois construire mon foyer jeune, mais je veux quand même le construire, mais ta mère m'en empêche je fais comment moi ? Si tu ne m'aides pas, si tu ne m'épaules pas ? Je fais comment Aymen ? Je me bats tous les jours avec ta mère c'est sa ? Pour qu'ensuite je m'embrouille avec toi, ta sœur et ta mère ?
Aymen: Abuses pas Isleym toi aussi !
Moi: C'est toujours moi si on t'écoute hein.
Aymen: Et Quoi ? Je fais quoi dit moi ? Dit moi ce que je dois faire et je le ferrais !
Moi: (en le regardant dans les yeux): Ce n'est pas à moi de te dire ce que tu dois faire.
Aymen: Alors ferme la, si même toi tu ne trouves pas de solution.
Moi: Ouais vaut mieux que je la ferme, mais juste un truc Aymen !
Aymen: Quoi ?
Moi: Je suis gentille Aymen, parfois beaucoup trop. Mais là je suis plus toute seul, y'a ma fille avec moi et wallah Aymen que si il lui arrive un truc à cette petite à cause de ta famille je te jure Aymen que je me casse, et que je partirai avec elle. Je ne pardonnerai jamais à ta famille.
Aymen: C'est des menaces que tu me fais la ?
Moi: Non je te prévient juste, moi sa passe encore, mon bébé sa passera pas. Et les coups j'en ai plus peur, sa sera jamais pire que ce que tu m'as fait.
Aymen: Pourquoi tu me rabâches sa ?
Moi: Pour te le dire c'est tout, tu en fais ce que tu veux.
Aymen: Vassy, je dors sur le canapé, tu m'as bourré le crane là !
Moi: Si tu veux.
Je me suis rallongé sur mon lit, sa me tuer de l'intérieur wallah mais je n'avais pas d'autres choix, comme j'ai dit je suis plus toute seul non j'ai mon bébé. J'ai voulu qu'elle est un père, mais si c'est pour avoir une grand-mère qui lui fasse vivre la misère c'est pas la peine.
Avec les larmes aux yeux, je me suis endormi.
**
Le lendemain matin, à mon réveil il n'y avait personne à la maison.
J'ai fait le grand ménage, quand sa à toqué la porte.
Je suis parti ouvrir, et c'est un mec qui se tenait en face de moi:
Moi: Selem, vous êtes qui ?
Le mec: Aymen il est la ?
Moi: Non.
Sans me répondre il est parti de mon entrée, Aymen a vraiment des fréquentations bizarres.
J'ai finit ma journée sur le canapé, quand Aymen est rentré il avait deux sandwiches avec lui.
Aymen: Oh Isleym, t'as fait à manger ?
Moi: Non pas encore !
Aymen: Vassy fait pas j'ai pris des sandwiches dehors.
Moi: D'accord.
J'étais froide, mais c'étais malgré moi, Aymen est venu est m'a pris dans ses bras en me faisant un bisou sur la joue.
Aymen: Alors bébé, ta fait quoi aujourd'hui ?
Pourquoi il est si gentil alors qu'hier, il est carrément aller dormir sur le canapé ?
Moi: Rien hein et toi ?
Aymen: J'étais parti faire deux, trois courses !
Moi: A Aufete, y'a un des te collègues qui est venu tout à l'heure.
Son visage c'est crispé d'un coup:
Aymen: Quel collègue ?
Moi: Je ne sais pas moi, j'lai connait pas !
Aymen: Il t'a dit quoi ?
Moi: Euh, il m'a demandé si t'étais là, j'ai répondu non et il est partit.
Aymen: Rien de plus ?
Moi: Non Non !
Aymen: Quand je ne suis pas là tu ouvres plus la porte c'est clair ?
Moi: C'est bon je suis encore chez moi, je peux allez ouvrir quand même non ?
Aymen: NON JUSTEMENT TU OUVRIRAS PLUS CETTE PUTA*N DE PORTE C'EST CLAIR ISLEYM ?? POUSSE MOI PAS A BOUT !
Moi: Oh calme toi, toi aussi là !
Aymen: Vassy je me casse.
Il est reparti en claquant la porte.
***
Deux semaine plus tard, nous voilà mis Septembre, et avec Aymen c'est à peine si on se calcule. Sa mère à réussi son coup nous éloigné l'un de l'autre. Je ne sais pas ce qu'il fait de ses journées, et moi c'est toujours la même je galère chez moi.
Un matin, il était 7h30 le téléphone d'Aymen sonne.
La première fois, il n'a pas répondu, la seconde fois non plus.
Mais à la troisième fois sa m'a énervait surtout que j'étais très fatigué.
Lmoi : Et Aymen ?
Aymen : Humm.
Moi : Lève toi là, y'a ton portable depuis tout à l'heure il sonne.
Aymen : (endormi) : Laisse le sonner.
Moi : Met le au moins en silencieux.
Il tapotait la table de nuit, pour prendre son téléphone quand la sonnerie de son portable a résonnait.
Aymen : Oh les gens m'y font chier aujourd'hui !
Aymen : (en décrochant) : Allo ?
Le son était fort de son téléphone, et j'étais juste à coté de lui j'entendais tout :
Sonia : Aymen, Aymen viens vite à l'hôpital, c'est papa !
Aymen a sauté du lit.
Aymen : QUOI PAPA ?? QU'EST-CE QU'IL A PAPA ??
Sonia : Ils disent que c'est la fin Aymen.
Aymen : J'ARRIVE J'ARRIVE.
Il a cherché un survêt vite fait dans son placard, et moi je me suis levé.
Moi : Aymen, attend je viens avec toi.
Il m'a regardait, sa faisait presque deux semaine qu'on n'avait pas parlé lui et moi, mais malgré sa je voulais été présente pour lui dans cette épreuve.
Aymen : Dépêche-toi Isleym, je t'attends dans la voiture.
J'ai hochait la tête, j'ai enfilé un survêt, et je l'ai rejoint en voiture, direction l'hôpital.
Des Avis ?
« Mangez, buvez, faites l'aumône, habillez vous tant que ceci n'est pas mélangé à de l'excès ou de l'orgueil ».
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°3605 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja)