Chronique d'Isleym: C'est toi...

By syrinee_75

2.2M 84.9K 20.4K

Pour les faibles la vie est une pute, mais pour nous la vie est une lutte. More

Presentation
Info
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9
Partie 10
Partie 11
Partie 12
Partie 13
Partie 14
Partie 15
Partie 16
Partie 17
Partie 18
Partie 19
Partie 20
Partie 21
Partie 22
Partie 23
Partie 24
Partie 25
Partie 26
Partie 27
Partie 28
Partie 29
Partie 30
Partie 31
Partie 32
Partie 33
Partie 34
Partie 35
Partie 36
Partie 37
Partie 39
Partie 40
Partie 41
Partie 42
Partie 43
Partie 44
Partie 45
Partie 46
Partie 47
Partie 48
Partie 49
Partie 50
Partie 51
Partie 52
Partie 53
Partie 54
Partie 55
Partie 56
Partie 57
Partie 58
Partie 59
Partie 60
Partie 61
Partie 62
After Chro 1
After Chro 2
After Chro 3
After Chro 4
After Chro 5
After Chro 6
Afrer Chro 7
After Chro 8
After Chro 10
After Chro 9
Info importante
Info
Snap
Nouvelle chronique

Partie 38

29K 1.1K 205
By syrinee_75

PARTIE 38:

Sans répondre je suis sorti de la chambre et j'ai rejoint le salon, en laissant les deux amoureux s'expliqué.

Quand je suis arrivé au salon, Aymen m'a regardé et m'a dit:

Aymen: Prend ton sac, on y va !

Attend, il ne croit quand même pas qu'il peut venir, débarqué comme sa et me dire de le suivre sans que je riposte.

Moi: Je ne bouge pas de la.

Aymen m'a fusillé du regard, puis c'est avancé vers moi et ma prit par le bras, m'a serré hyper fort.

Moi: Lâche moi tu me fais ma.

Aymen: Avance Isleym, pousse moi pas à bout !

Youssef: (qui intervient enfin): Arrête Isleym de jouer la grande, faut que t'assumes à un moment.

Aymen: Elle fait la tête dur ta sœur, mais je ne vais pas tenir longtemps moi avec elle.

Moi: Aymen s'il te plait, tu me fais mal là.

Et j'avais réellement mal au bras, il était tout rouge.

Sofien: Lâche là Aymen tu contrôles pas ta force là.

Aymen: Sa te regarde pas Sofien.

Sofien: Et Aymen t'es mon frère tu le sais sa, mais ce que tu lui fais y'en a assez là ! Tu l'as détruit puta*n.

C'est sa que j'aimais beaucoup chez Sofien c'est qu'il disait ce qu'il pensait peut importe que se soit son ami ou une connaissance, son frère ou un de ses ennemi.
Il avait plus le rôle d'un grand frère que Youssef, qui lui voulait se faire passer comme tel.

Moi: (doucement): Aymen s'il te plait lâche moi.

Aymen: (en desserrant sur mon bras): Vassy Isleym, je te lâche mais on rentre. Faut qu'on parle toi et moi.

Parler pour dire quoi ? Pour se dire qu'on s'aime pour que la minutes d'après ce disputer, ou bien parler pour encore se dire que nous finirons par divorcé ? Si c'est sa Aymen je préfère même plus parler.

Sans plus parler, il ma lâché, j'ai pris mon sac et il c'est dirigé vers la sortie, je l'ai suivi.

Nous sommes montés dans sa voiture, et il a roulé silencieusement jusqu'a la maison.

Une fois arrivé là-bas, on est rentré sans parler.
On c'est nous deux assis sur le canapé, et aucun de nous n'a parlé.

Au bout de 5min:

Aymen: Tu me connais ?

J'étais choqué de sa question.

Moi: Comment sa ?

Aymen: Tu me connais ou pas ?

Moi: Bah Oui.

Aymen: En réalité, non tu ne me connais pas.

Moi: Je ne te comprends pas Aymen.

Aymen: C'est sa le problème.

Moi, j'étais perdu, je comprenais plus rien.

Aymen: Je n'arrive pas à me comprendre moi même, comment je veux que quelqu'un puisse me comprendre ?

Moi: C'est tout le monde sa Aymen.

Aymen: Non pas comme sa Isleym. J'ai merdé toute ma vie, mais pourtant aux yeux de ma mère j'ai toujours était un enfant. J'ai tout donné pour ma famille, pour mon père. La plupart de ceux que je connaisse ils n'ont pas de pères, et moi j'ai de la chance qu'il était là. Sauf que je ne l'ai pas rendu fière, je l'ai déçu.

Moi: Je pense pas que si tu l'aurais réellement déçu, il t'aurait dit qu'il est fier de toi.

Aymen: Et toi, je t'ai déçu ?

Moi: ...

Aymen: Pourtant j'y ai cru, wallah que j'y ai cru.

Moi: Cru en quoi ?

Aymen: J'y ai cru, quand toi et moi sa c'est arrangé, quand j'ai su que je m'étais marié avec une fille propre je me suis dit que plus rien pouvait nous tuer notre couple.

Moi: ...

Aymen: Je pensais réellement que ma famille voudrait mon bonheur, et même si je ne suis pas le loveur que tu rêverais d'avoir, je suis violent et brusque je sais que tu m'aimes Isleym.

Moi: (je commençais à rougir).

Aymen: Et je sais même pas pourquoi tu m'aimes ! J'ai quoi ? Pourquoi tu m'aimes moi ? Je vais rien te donné, ni à toi ni à ce bébé. Je suis un incapable qui peut même ne pas assumer sa femme et son gosse.

Il me faisait trop mal au cœur, je ne comprenais pas ce qu'il voulait me dire, je devais deviné de toute façon c'est tout le temps comme sa avec lui.

Moi: Tu veux dire quoi par là Aymen ? Que tu ne te sens pas capable de nous assumer ?

Aymen: (en me caressant le visage): T'es une femme trop bien Isleym, et je te rendrais jamais heureuse, sa je le sais.

Là mon cœur il a failli tomber de sa place. C'était à ce moment là, et seulement à celui là que j'ai compris.

Aymen était comme un enfant, il faisait le fort, le dur, mais au fond c'étais encore un bébé, et cette facette là il l'a montré rarement et les peu de fois ou il l'a montré c'étais en ma présence.
J'avais besoin de lui, je faisais ma fière, mais qu'Allah m'en sois témoin sa présence j'en avais besoin, et mon bébé aussi en aura besoin.

Moi: Non Aymen, tu ne peux pas me dire sa. J'ai fait la fière Aymen, mais wallah que je t'aime et je sais que tu es capable de nous assumer. Si c'est un problème d'argent moi, je chercherai un travail on s'en sortira tous les deux.

Aymen: Ce n'est pas un problème d'argent, le problème c'est juste moi. C'est que je suis trop dur à vivre, et je ne veux pas t'infliger sa.

Moi: Non Aymen parce que la sa fait quand même 5mois (et oui déjà), qu'on est marié et si je ne supportais pas la personne que tu es, je ne serais pas rester autant de temps avec toi, et je ne serais certainement pas enceinte.

Aymen: t'es trop têtue Isleym.

Moi: Alors regarde Aymen, (en lui prenant la main), Toi et moi on est marié devant Allah et on attend un bébé. Je vais pas partir et je repartirai plus, je serai là avec toi tout le temps, mais quand tu as les nerfs parle moi et ne me cri pas dessus, fait pas des choses qui me font mal et qui te feront mal par la suite.

Aymen: Isleym ?

Moi: Oui ?

Aymen: T'as déjà eu un gars avant qu'on ce marie ?

Moi: Non.

Aymen: Je t'ai manqué ?

Moi: Franchement ?

Aymen : Ouais.

Moi: Au début j'étais détruite Aymen tu ne sais pas ce que sa ma fait, t'es parti avec ta mère et j'étais déçu de toi de fou.

Aymen a seulement baissé la tête.

Moi: Puis après je me suis dit que t'étais dans une mauvaise position, et que fallait laisser le mektoub gérer.

Aymen: Je ne voulais pas partir comme sa wallah. Je sais même pas ce qui m'a prit. Quand t'a vomi wallah que je voulais me lever, mais je ne sais pas Starfa'Allah je n'ai pas pu, j'arrivais pas.

Ces paroles me faisaient mal, mais je ne montrais rien.

Aymen: Bref Isleym.

Moi: Ouais.

Aymen: C'est quand qu'on connaitra le sexe du bébé ?

Moi: Euh, il faut que je prenne rendez-vous avec la gynécologue.

Aymen: Je viendrais avec toi.

Moi: Bah Oui.

Aymen: Saha.

Apres sa nous sommes monté dans notre chambre, et chacun c'est mis en pyjamas.

**

Nous étions allongés sur le lit, j'avais ma tête posé sur son torse quand il me dit:

Aymen: Tu sais Isleym faut que je te parle d'un truc.

Moi: Oui.

Aymen: Pour mon père c'est bientôt sa fin.

Moi: Laisse faire le mektoub, personne peut savoir.

Aymen: Lui même le sent Isleym.

Moi:...

Aymen: Il veut être enterré là-bas.

Moi: En Tunisie ?

Aymen: Oui, mais ma mère a dit qu'elle voudrait y rester aussi là-bas un moment.

Moi: Ah, et toi ?

Aymen: Justement Isleym, si j'enterre mon père là-bas, je ne pourrais pas revenir tout de suite, il me faudra du temps, et il me faudra ma famille avec moi.

Moi: Tu comptes faire quoi ?

Je me disais qu'il voulait partir en Tunisie, et me laisser là, mais finalement non:

Aymen: Tu me suivrais ?

Moi: En Tunisie ?

Aymen: Oui, on n'y restera pas à vie hein. C'est juste une histoire de quelques mois.

Moi: Mais et le bébé ?

Aymen: Si on part là-bas avant sa naissance, on rentrera ici pour que tu accouches ici, parce que la bas j'aurai trop peur pour toi. Si le bébé sera déjà né, bah on partira avec le bébé.

Moi: Tu en aura vraiment besoin hein ?

Aymen: C'est de mon père Isleym qu'on parle là. C'est mon père, et me dire qu'il partira bientôt sa me tue wallah.

Moi: (en le prenant dans mes bras): Je viendrais, ou tu iras Aymen j'irais. T'es mon mari, et je suis ta femme pour le meilleur et pour le pire.

Aymen déposa un bisou sur mes cheveux, et nous nous endormions comme sa, dans les bras l'un de l'autre.

Des Avis ?

Il est de l'Islam de visiter les malades et demander à propos de leur santé. Ibn' Abbâs (qu'Allah l'agrée) a dit :

« La visite du malade est une Sunna le premier jour puis après ça sera un acte bénévole ».

Continue Reading

You'll Also Like

25.3K 633 33
De l'amour à la haine il n'y a qu'un pas. Je tiens à dire que beaucoup de moments ont été extrapolé ou inventés pour éviter de semer le doute chez ce...
233K 4.9K 89
selem aleykoum tout le monde !! moi c'est Nehlya, j'habite dans un quartier avec mes 3frères, Mehdi, Anas, Ryan et ma maman, je n'ai pas de père, mai...
66K 3.3K 37
𝗦𝗮𝗹𝗮𝗺 𝗮𝗹𝗲𝘆𝗸𝘂𝗺 ! 𝗩𝗶𝗲𝗻𝘀 𝘆 𝗷𝗲𝘁𝘁𝗲𝘇 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱'𝗼𝗲𝗶𝗹 𝘁𝘂 𝘃𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝗿𝗲𝗴𝗿𝗲𝘁𝘁𝗲𝗿. 𝗠𝗲𝗸𝘁𝗼𝘂𝗯~ مكتوب 𝗔𝗰𝗰𝗲�...
264K 13.1K 75
Une noire élevée dans la richesse, Un arabe élevé dans la cité, Elle voulait le sauver, Il voulait la protéger, Vont t-il y parvenir malgré leur di...