Salut mes petits pingouins !
C'est ma première histoire et ça fait des années que je n'ai pas écrit.. Je m'excuse donc d'avance pour les fautes.
En espérant que ça vous plaira ! 😘
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Ma meute n'est pas très grande mais elle a la réputation d'être puissante grâce aux membres qui la compose. Je ne veux pas me vanter mais je suis l'un des plus puissant après mon père. Il est l'Alpha, et avec ma mère, ils dirigent la meute des ombres.
Nous sommes au total une vingtaine ni plus ni moins. Et bonne nouvelle, je suis en passe de devenir le prochain alpha. Et oui le vieux prends sa retraite ! J' esquisse un sourire. Ha la la que je l'aime quand même, c'est mon vieux. Il n'a que 56 ans mais j'aime le taquiner, et voir ses yeux s'écarquiller exagérément avant de me donner un petit coup dans l'épaule. C'est un petit jeu qu'on affectionne tout les deux.
Je le vois discuter avec ma mère puis il vint me voir en posant sa main sur mon épaule.
-fils, les réserves de gibier commencent à réduire, tu m'accompagne à la chasse ? Si oui préviens ta sœur.
Je n'ai pas à réfléchir et ma réponse ne se fait pas tarder, d' un hochement de tête je lui fait part de mon assentiment.
-je vais prévenir Héla, je te rejoins dans la forêt.
Je sens l'excitation mal contenue de mon loup à l'idée de pouvoir courir à nouveau librement même si je reste aux commandes.
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Je n'ai pas eu besoin de le chercher longtemps, connaissant son odeur par cœur, le rejoindre fut rapide.
-prêt ? Dit-il le regard plein de malice.
Je lui renvoie son regard agrémenté d'un sourire arrogant.
-Je n'attends que ça ! Et d'un commun accord, on se déshabille, cache nos habits dans le tronc d'un arbre pour ma part et sous un buissons pour mon père.
Je commence à me mettre en position. C'est à dire à moitié accroupie, les mains au sol. Puis la métamorphose commence à opérer. D'abord, un léger pincement aux niveau des articulations qui se propage le long de la colonne vertébrale. Puis une vive douleur se fait sentir avant que d'un coup sec, je me retrouve à quatre pattes, les rotules et les coudes à l'envers. Ça fait un mal de chien. Sans mauvais jeu de mot. Je jette un coup d'œil en direction de mon paternel. Il est bien avancé, quasi transformé.
La fourrure commence à apparaître sur mon corps. Mes os se disloquent et se reforment pour prendre une apparence canine. Mon père a fini sa transformation. Un loup gris attends sagement que j'en fasse de même. C'est au tour de mon visage de s'allonger et se couvrir de poils pendant que mes pattes se pourvent de griffes.
Mes yeux me brûlent. C'est le dernier changement. Ceux-ci gardent leur couleur originel lors de la transformation à un détail près. La couleur est rendu plus foncé et intense. J'ouvre les yeux sur un vert devenu forêt.
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Finalement la chasse c'est plutôt bien passé. On a ramené deux cerf adultes dont un malade. On a pas touché aux femelles ni aux petits. Nous avons dû traîner les carcasses sur une centaine de mètres avant que la réserve ou est entreposé le gibier ne soit visible.
Héla à préparé tout le nécessaire afin de conserver la viande. Je la vois s'affaire autour de la zone munie d'outil divers. Je fini par m'approcher et lui déposer une bise sonore sur sa joue la faisant rigoler. Je suis fière de moi. Puis je fini par prendre la direction de chez moi. C'est pas que mais j'ai bien besoin d'une douche !
-je t'ai déposé des affaires dans la salle de bain, mets les et soit prêt pour 18h!
-Mais qu-? Je me retourne d'un bon sur le qui-vive. Perdu dans mes pensées, je n'ai pas entendu ma mère rentrer.
Je monte donc sans poser de question ratant son doux sourire. Je pris ma douche profitant de l'eau chaude pour détendre mes muscles et évacuer toutes les toxines. Ça fait du bien. Je fini de me laver, intrigué par les vêtements déposés sur le buffet. Un Jean noir cintré avec une chemise blanche.
-ça va... Je m'attendais a pire, murmurais-je secoué d'un petit rire, ça reste dans mes cordes.
18h allait bientôt sonner, je décide donc de sortir enfilant ma jacket noir et me fige sur le seuil de ma porte. Un attroupement s'est formé devant l'estrade ou l'Alpha donne ses discours. Le plus étrange est lorsque mon père me fit signe de monter aux côté de ma mère.
-Mes chers membres, j'ai une annonce à vous faire. Comme vous le savez, ma femme et moi commençons à nous faire vieux, non pensions déjà il y a quelques temps à nous retirer. Mais aujourd'hui l'heure est venue. Pour éviter tout conflit de pouvoir, je vous propose de voter votre futur chef de meute. Pour ce faire, que ceux qui veulent se présenter le fasse !
Il jeta un œil sur l'ensemble de sa meute mais pas un ne bougea.
Bien dans ce cas, après mûre réflexion, je vous propose que mon fils Justin prenne la suite de la meute. Il a toutes les qualités requises et sera à même de faire avancer la meute et de la protéger.
Que tout ceux en accord avec ces paroles lèvent la main. S'il y a une majorité, un nouvel alpha verra le jour.
Petit à petit les mains se levèrent une à une, presque timidement jusqu'à avoir l'unanimité. C'est à ce moment précis que les gardiens sonnèrent l'alerte. Je tourne vivement la tête en direction de l'alerte. J'y crois pas, de tout les moment c'est celui ci qu'ils ont choisi pour attaquer !
Notre première réaction a été de mètre en lieu sûr les louves enceintes, les enfants et les oméga. Puis la bataille à commencé. Des cris, du sang. Beaucoup de sang. De la douleur, de la peur, et par-dessus tout, de l'effroi. L'effroi de nous voir submergé par le nombre, de nous voir, malgré tout nos efforts, plier sous l'assaut. De voir nos ennemis décimer nos femelles, nos oméga, nos louveteaux.
J'ai fait comme j'ai pu. Je nous ai défendu et à ce rythme là, bientôt nous seront tous six pieds sous terre.
Ma famille s'est fait massacrer devant mes yeux. Ma meute a été anéantie en une poignée d'heure. Les dernières volontés de mes parents ont été que je fuie avec ma sœur, que nous vivions, que je la protège.
Alors je suis parti, j'ai fui Avec héla. Je l'ai protégé lorsqu'on a été intercepté par deux loup ennemis. Je lui ai dit de fuir aussi loin que possible, sans se retourner, que je la retrouverai. Puis je me suis occupé des deux autres. J'en suis ressorti vainqueurs malgré de nombreuses blessures. Des morsures, des griffures. Un des loup m'a déchiré le flan. Je saigne, j'ai mal. Mais c'est pas le moment, je doit la rejoindre, la retrouver. Je n'ai plus qu'elle.
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Je ne sais depuis combien de temps je cours, mais ça doit faire un moment déjà. Au loin l'écho des cris de douleur et de peur s'éteigne peu à peu me laissant dans un silence morbide.
Mais pour le moment, ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus à vrai dire. Non ce qui me fais flipper réellement c'est le fait d'avoir été séparé d'Héla. Ma fragile petite sœur qui est aussi accessoirement une oméga. Je sais que c'est ma faute si on a été séparé, mais il c'était nécessaire.
-Merde !
La colère et l'inquiétude commencent peu à peu à se mélanger en moi, je la sens proche mais tellement loin à la fois.. C'est ce que me transmet le lien que je partage avec elle. Oui, chez nous les loups garou, les fratries peuvent ressentir la présence des uns et des autres.
Mais bon ce n'est pas nouveau. En attendant je perds de plus en plus sa trace. Voilà un moment déjà que je cours entre les arbres à en perdre haleine mais tout en restant discret. Il manquerai plus que je tombe sur nos agresseurs.
À cette pensée, une bouffé de haine me monte à la gorge. Je n'ai qu'une envie, c'est faire demi tour et fracasser la gueule de ces charognards. Et dire qu'ils se disaient nos alliés... Tu parle, ils convoitaient notre territoire depuis le début !
-respire Justin, c'est pas le moment de faire de la merde.
Je prends une grande inspiration.
-De un, tu te concentre. De deux, tu trouve ta sœur. De trois, tu la met en lieu sur. De quatre, tu retrouve tous les loups impliqués dans ce massacre et tu les écorches vif ! Après tout, c'est mon boulot d'éliminer les loups enfreignant les règles, surtout en temps de paix.
Je commence quand même à désespérer. Je sais grâce à notre lien qu'elle n'as rien, mis à par le choc des événements récents. J'ai fouiller presque toutes nos cachettes habituelles de la forêt mais pas une trace d'elle. Je suis trempé jusqu'à l'os. Il a commencé à pleuvoir des cordes depuis peu. Je sais ! Il faut que j'aille vérifier la vielle cabane de notre enfance que nous avions créés au fond d'une grotte découverte près de la jetée. Je pourrai peut être même en profiter pour me reposer quelques heure, je suis inutile dans cet état.