De la haine à l'amour [Dramio...

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Hermione Granger a toujours été une jeune femme très réservée et peu célèbre en amour. Jusqu'au jour où son a... المزيد

De la haine à l'amour [Dramione] [Fiction HP]
Hermione et Drago [Chapitre 2]
Hermione et Drago [Chapitre 3]
Hermione et Drago [Chapitre 4]
Hermione et Drago [Chapitre 5]
Hermione et Drago [Chapitre 6]
Hermione et Drago [Chapitre 8]
Hermione et Drago [Chapitre 9]
Hermione et Drago [Chapitre 10]
Epilogue
Remerciements
Hermione et Drago [Partie Bonus]
Note de l'auteur
Mini FAQ + PUBS

Hermione et Drago [Chapitre 7]

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بواسطة WeLoveFictions

Cette histoire m'appartient totalement.

Toute reproduction est interdite.

Plus que la faim, la soif, le chômage, la souffrance d'amour, le désespoir de la défaite, le pire de tout, c'est de sentir que personne, mais absolument personne en ce monde, ne s'intéresse à nous.         Paulo Coelho

Bonne lecture.

Chapitre 7

Juin 1987 ~ MANOIR DES MALEFOY

Le petit garçon blond était assis seul sur l'herbe. Il avait attrapé un papillon de couleur bleue, et le tenait fermement enfermé dans son poing. Son excitation était palpable. Le papillon remuait inlassablement entre les paumes suantes du petit garçon. 

Il était à peine onze heures, et le soleil tapait ardement, impitoyablement contre les fenêtres du manoir. Lucius Malefoy avait dû s'absenter pour des "affaires", et seule Narcissa Malefoy se trouvait dans la demeure familiale des Malefoy. Son fils Drago avait pleuré, crié, supplié, pour que sa mère le laisse sortir jouer dehors, et enfin, elle avait cédé. Peut-être était-ce le regard métallique, mais doux et enrobé d'innocence pourtant, qui l'avait convaincue, ou alors était-ce le sourire édenté de son rejeton, qui venait de souffler ses sept bougies. 

Quoi qu'il en fut en la raison, Drago se trouvait assis dans l'herbe brûlée, jaunâtre du parc vaste du Manoir. L'un des domestiques, Ficher, avait été chargé de surveiller le petit, et d'utiliser sa baguette magique si les circonstances fâcheuses se présentaient. 

Drago se releva, et courut vers le manoir. Il souriait de toutes ses vingt-deux dents, impatient d'exposer à sa mère le fruit de son dur labeur. 

Il pénétra dans la cuisine tout d'abord, où un douzaine d'elfes de maison s'affairaient à préparer le repas de midi. Drago franchit le salon principal, avant d'atteindre l'escalier de marbre, qui conduisait aux chambres. Il monta patiemment chacune des marches, vérifiant de temps à autres que son trésor se trouvait toujours entre ses mains. Il courut tout le long du couloir, et atteint finalement la chambre la plus grande de la maison ; celle de Mr et Mrs Malefoy.

Sans prendre la peine de toquer, il poussa d'un coup de pied énergique la porte, et se préciipita vers la chaise sur laquelle était assise Narcissa. Celle-ci releva la tête de son livre, Le Dragon de Thailande, par Tibérius Ogden, et regarda d'un air étonné son bambin. Elle était assise à côté de la fenêtre, pour garder un oeil sur lui.

"Drago? Ne voulais-tu pas jouer, mon chéri?"

Drago secoua la tête de gauche à droite. Il se hissa sur les genoux de sa mère, qui le regardait attentivement. Il releva ses poings, et les entrouvrit. 

"Je l'ai trouvé dans le jardin." dit-il simplement, désignant le papillon, qui s'envola gaiement, virevoltant dans la pièce. "Dis, maman", commença-t-il, avec des yeux doux, "tu pourrais faire comme la dernière fois?"

Narcissa sourit à son fils, et sortit sa baguette magique. Elle effectua une petite rotation du poignet, et instantanément, l'insecte se transforma en une orchidée magique de même couleur turquoise. Drago tapa des mains, sautant des genoux de sa mère, pour sautiller sur le parquet, en tentant d'attraper la fleur magique.

***

La peine était insupportable. Elle était lancinante, déroutante. 

Une odeur de potion fraîche taquina les narines du blondinet. Puis il sentit un sentiment de chaleur, sur son avant-bras. Lentement, les yeux de Drago s'ouvrirent. Sa vision était brouillée, et il percevait des bribes de conversations, des voix familières, mais lointaines. Drago inspira une grande bouffée d'air, et expira presqu'immédiatement. Il avait mal, trop mal. Son coeur battait à rythme plus élevé que la normale, et il se sentait paralysé. Littéralement.

Il tenta de mouvoir ses doigts, mais ils refusaient catégoriquement de lui répondre. Ses jambes étaient enroulées dans des bandages d'un blanc immaculé. Drago tenta de se relever, mais un sentiment de douleur lancinant l'bligea à se recoucher.

"Madame Pomfresh, Drago est ici depuis trois jours, et il ne se réveille toujours pas. Ne serait-il pas plus sage de le transporter à Ste-Mangouste?" 

Les sourcils de Drago s'élevèrent brusquement. Cette voix. Une voix de fille. Une voix inquiète.

Granger?!

En effet, Hermione était à quelques mètres seulement du lit de Drago, et elle s'était engagée dans une conversation énergique avec l'infirmière de l'école.

"Mademoiselle Granger, je connais bien mon travail, et mes patients, merci bien," commença Madame Pomfresh d'un ton cassant, "et il se trouve que Monsieur Malefoy n'a que quelques os brisés, et--"

Elle fut vite interrompue par une Hermione Granger furieuse.

"Quelques os brisés?" répéta-t-elle d'un ton incrédule, "Ses deux jambes sont cassées, et il a momentanément perdu l'usage de son bras droit! Cela est pour moi, sauf votre respect, Madame, un signe indiscutable que mon homologue ne peut rester une minute de plus dans cet établissement! Si vos potions n'ont pas réussi à le ranimer, il faut passer à une méthode plus radicale."

"En effet, comme vous l'avez si bien souligné, ses deux jambes sont cassées et son bras droit ne fonctionne plus, pour l'instant. Cela implique que Malefoy n'est, en aucun cas, disposé à sortir de Poudlard. Et je vous rappelle, Mademoiselle, que vous n'êtes, ni un membre de sa famille, ni une amie proche."

Drago vit Hermione ouvrir la bouche d'un air furieux, pour répliquer, mais fut vite interrompue par la porte de l'infirmerie, qui s'ouvra en grand. Deux silhouettes, dont l'une d'elles était assez grande, tandis que l'autre était plutôt moyenne, se dirigeait vers les rideaux qui cachaient le lit de Drago. La femme était pale, et des gouttes de sueurs perlaient au niveau de son front. L'homme, en revanche, était droit, parfaitement calme. Il regardait autour de lui d'un air hostile. Il se tourna d'un air impérieux vers l'infirmière.

"Poppy, que s'est-il passé?" 

Madame Pomfresh lança un dernier regard furieux à Hermione, avant de se tourner vers Lucius Malefoy.

"Monsieur Malefoy, bonjour. Il semble que votre fils ait eu un accident, il y a trois jours."

Lucius jeta un coup d'oeil aux rideaux verdâtres.

 "Et comment cela s'est-il passé?"

L'infirmière entreprit tant bien que mal de tout expliquer aux parents de Drago, tandis qu'Hermione s'éclipsait derrière les rideaux, ni vue ni connue des Malefoy. Elle marcha vers le lit de Drago, qui, à sa grande surprise, ne faisait pas semblant d'être endormi. Elle se laissa tomber sur une chaise.

"Bonjour, Malefoy." dit-elle simplement.

"Granger." répondit-il.

"Comment tu te sens?"

"Oh, eh bien, voyons voir. Je ne sens aucun de mes membres, j'ai mal au dos, ma tête menace d'exploser, et je pense bien que Mini-Moi est paralysé à jamais. Sinon, je vais parfaitement bien." dit-il d'un ton sarcastique.

Hermione soupira.

"Drag-- Je veux dire, Malefoy, peut-être serait-il temps que tu expliques ce qui s'est passé? J'ai eu la peur de ma vie, quand je suis descendue au terrain de Quidditch et que je t'ai vu alongé par terre."

Drago hallucinait sûrement, mais il lui semblait bien que la voix d'Hermione avait pris une nuance d'inquiétude.

"Je--" Il ne put continuer.

"Et pourquoi ne sommes-nous prévenus que maintenant? Il est de votre devoir de prévenir les parents des élèves qui se trouvent hospitalisés. Je m'en plaindrais au Conseil d'administration, soyez-en sûre. J'exige de voir mon fils." 

Pas moins de deux secondes plus tard, Lucius écartait les rideaux rageusement. Il pâlit instantanément, en voyant Hermione. Sa femme accourut derrière lui, et écarquilla les yeux, avant de plaquer une main fantômatique contre ses lèvres.

"Qu'est-ce que-- Qu'est-ce que vous fichez, là, vous?" cracha Lucius Malefoy, en pointant Hermione du doigt. Celle-ci sursauta légèrement, et se releva.

"Je-- j'ai trouvé Drago dans la neige, et je l'ai ramené ici."

"Vous? Vous, Granger? Je suis surpris que vous ne l'ayez pas laissé agoniser."

La langue d'Hermione brûlait. Elle voulait rétorquer vivement : "Peut-être avez vous l'habitude, dans votre famille de regarder impassiblement des innocents se faire tuer, mais il n'est pas inscrit dans mes habitudes d'adopter un tel comportement."

"Poppy, voulez-vous m'expliquer pour cette jeune fille est dans la chambre de mon fils?"

"Drago!" s'exclama Narcissa, en voyant son fils ouvrir la bouche. Elle poussa son mari, et se précipita vers lui. Ses yeux ruisselaient de larmes, de joie, et de tristesse.

"Monsieur Malefoy, peut-être est-il plus judicieux de vous adresser au directeur de l'école. Je ne m'occupe point des courriers aux parents." dit Madame Pomfresh.

"Soyez certaine que je m'en occuperai bien." aboya Lucius. Il lança un regard vénimeux à Hermione, qui pensa que le moment était venu de s'éclisper. Elle lança un dernier regard douloureux à Malefoy, et contourna Lucius.

Elle sortir de l'infirmerie, le moral au plus bas.

***

31 Juillet 1991 ~ LONDRES

C'était une belle et chaude journée d'été. Le soleil était à son zénith. Hermione avait décidé de se faire une citronnade. Elle était donc assise dans la cuisine moderne de ses parents, et s'occupait à presser les citrons, les uns après les autres, avec une patience infaillible.

Soudain, une sonnerie retentit. Hermione sauta du tabouret, et se mit sur la pointe des pieds devant le lavabo. Elle se lava les mains, les essuya avec un torchon, et se précipita pour ouvrir la porte.

Hermione était une fille vive, enthousiaste, intelligente. A onze ans et demi, elle avait un dossier scolaire remarquable, qui lui garantissait une entrée dans n'importe quelle école de Londres.

Hermione ouvrit la porte, tout sourire. Ce sourire innocent s'estompa un peu, lorsqu'elle vit la dame qui se trouvait à l'entrée. Celle-ci était habillée de manière très loufoque, avec un chapeau noir, pointu, et une sorte de costume d'avocat bleu foncé. Comment pouvait-elle se couvrir en une telle chaleur? 

"Oui?" dit Hermione de sa petite voix.

"Bonjour, Mademoiselle Granger." 

Hermione écarquilla les yeux, surprise que la dame connaisse son nom.

"Q--qui êtes-vous?"

"Je suis le professeur McGonagal, mademoiselle. Puis-je entrer? J'ai beaucoup de choses à vous dire."

Hermione hésita. Qui était cette femme, et que lui voulait-elle? 

"Hermione, chérie? Qui est-ce?" 

Sa mère arriva. Elle regarda alternativement Hermione, puis le professeur. Ses yeux s'illuminèrent soudain, et elle poussa Hermione, très doucement, sur le côté. 

"Ah, j'ai reçu votre lettre. Entrez." dit-elle, souriant au professeur McGonagal.

Celle-ci s'éxecuta. 

***

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