Danseuse un jour et pour touj...

Oleh lilidanse

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Mon nom est Maëva et je ne vis que pour la danse. C'est ma passion et je ne m'imagine pas arrêter. Mais en ce... Lebih Banyak

*Préface*
*Chapitre 1*
*Chapitre 2*
*Chapitre 4*
*Chapitre 5*
Message aux lecteurs
*Chapitre 6*
*Chapitre 7*
*Chapitre 8*
*Chapitre 9*
*Chapitre 10*
*message de fin*

*Chapitre 3*

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Oleh lilidanse

Arrivée devant la maison d'Elena je m'empresse de sonner. Laëtitia, sa mère, m'ouvre dans la seconde qui suit. Mais alors que je m'attends à voir le sourire bienveillant qu'elle arbore toujours quand j'arrive, cette fois-ci elle paraît épuisée, a les yeux rougis et ne m'accorde qu'un faible mouvement des lèvres.

« - Bonsoir Laëti !

- Bonsoir Maëva. Va vite rejoindre Elena, elle t'attend avec impatience !

- Mercii ! »

Je me dirige alors dans la chambre de mon amie, celle–ci est assise sur son lit et n'a pas l'air bien non plus.

« - Salut Elena ! Comment ça va ? Toi et ta mère n'avez pas l'air en forme !

- Je te raconterais plus tard. Pour l'instant l'urgence c'est Laure ! Hier en sortant de la danse, je l'ai vue pleurer après être sortie du bureau de la directrice. Je me demande ce qui peut bien se passer ! T'as une idée ?

- Absolument pas ! On devrait demander aux autres si elles en savent plus. Il faudrait se réunir après le cours de samedi.

- Oui bonne idée. Mais une fois qu'on est réunies, on fait quoi ?

- Ça je n'en sais rien. Mais ce sera déjà mieux que d'être seules.

- Tu dois avoir raison... »

Elena se met tout à coup à pleurer à chaudes larmes. Ne sachant pas pourquoi je la sers contre moi et lui demande la raison d'un tel état. Sa réponse me laisse sans voix : « C'est...mes parents... ils...ils n'arrêtent pas de se disputer. C'est pour ça que ma mère et moi n'étions pas très en forme. Maëva, j'ai...j'ai tellement peur qu'ils divorcent !! » Et elle se remet à pleurer. Je la prends dans mes bras et lui assure que tout va s'arranger. Même si je ne crois pas moi-même ce que j'avance. C'est alors que j'entends de légers petits pas qui approchent. Ce ne sont pas ceux d'un humain, je parie plutôt sur Bibou, le petit chat d'Elena. Il monte sur le lit et vient se frotter à elle, comme s'il sentait sa tristesse et cherchait à la consoler. Nous restons tous les trois blottis ainsi pendant un bon quart d'heure, cherchant simplement à ne plus penser à nos problèmes et à se donner de l'amour mutuellement.

Notre câlin est interrompu par un gargouillis venant du ventre de mon amie. C'est alors que les cookies de Mémélie entrent en jeu. J'attrape la boîte à mes pieds et la tend à Elena. Celle-ci sourit de toutes ses dents. Elle adore ces biscuits. Elle en prend un et me remercie. J'ai soudain une idée :

« - Tu veux manger chez moi ce soir Elena ?

- J'adorerais ! En plus pour une fois je n'ai pas de devoirs à faire !!

- Moi non plus, ça tombe bien ! Je demande à ma mère et toi tu demandes à la tienne. »

Elle sort de la pièce tandis que de mon côté je pianote sur ma montre. Dans la minute qui suit, ma mère me répond : « Pas de sou6. Ce soir c croque-monsieur, à tte ! ;-* » Elena réapparait sur le pas de la porte :

« - C'est bon pour moi ! S'exclame-t-elle.

- Moi ausii !!

- Trop cool ! Aller on y va ! »

Voir ainsi mon amie retrouver le sourire me met plus que de bonne humeur. Après être passées chacune notre tour par le téléporteur nous arrivons chez moi. Quand nous entrons ça sent le fromage fondu. Miam ! Nous saluons ma mère et montons ensuite dans ma chambre pour parler de tout et de rien et surtout pour faire des tests de personnalité dans des magazines. Après avoir mangé de délicieux croque-monsieur, nous retournons vaquer à nos occupations respectives. Moi et Elena décidons de nous faire un masque pour le visage. C'est très rigolo de voir nos têtes ! Nous postons des photos sur nos pages « My life » (C'est un réseau social qui regroupe tous ceux qui ont pu exister comme snapchat, instagram, facebook, twitter... Après la guerre ils ont tous été regroupés en un seul réseau, un peu plus surveillé, car ils devenaient trop nocifs. Seul Youtube et pinterest ont gardé leur indépendance.) , puis enlevons nos masques et continuons à lire des magazines en discutant. On regarde aussi quelques vidéos sur Youtube avant qu'Elena s'en aille. On se dit à samedi et nous nous quittons avec de merveilleux souvenirs de cette soirée entre amies.

Le mardi suivant nous continuons le cours d'histoire que nous avions commencé. Je suis un peu moins attentive que la dernière fois, étant donné que le cours de danse qui m'attend ne se passera pas de la même façon que d'habitude. Cependant lorsque le prof se met à parler des réseaux sociaux, cela devient nettement plus intéressant et j'en oublie presque ce qui me tracasse. Notre professeur nous explique que beaucoup de personnes étaient victimes de harcèlement sur internet et que cela s'est intensifié pendant la guerre car les terroristes cherchaient des complices via les réseaux. Après la guerre le gouvernement a donc décidé de les regrouper tous en un seul : « My life ». Il était inimaginable de les interdire complètement considérant l'ampleur que cela avait pris dans nos vies. La décision s'est faite alors naturellement de simplement les rendre plus sécurisés. Cela nous paraît logique à tous puisque personne ne semble surpris.

Lorsque la sonnerie retentit je ne suis pas aussi pressée que d'habitude. J'ai une boule au ventre et une certaine appréhension à me rendre à l'école de danse. Je franchis les portes du collège et prend tout de même le chemin de la danse. Arrivée devant le grand bâtiment coloré, j'attrape la poignée et pénètre dans le hall. La simple voix d'Ophélie suffit à me redonner le sourire, même si ce n'est pas pour longtemps. Car à peine arrivée dans les vestiaires je me rends compte que je ne suis pas la seule à stresser. Toutes les filles sans exception ont une mine inquiète. Et à ma grande surprise, Lilou aussi paraît perturbée. Je lance un « Salut les filles. » pas très convaincant. Elles me répondent toutes d'un demi-sourire. Je m'installe à côté d'Elena et celle-ci m'explique notre ''plan d'attaque''. Au lieu de se placer à la barre on s'assoit en rond au milieu de la salle et on attend que Laure entre. Alors nous lui demanderons de s'asseoir avec nous et de nous expliquer toute la situation. Quand tout le monde est prêt nous entrons dans la salle avec une anxiété commune, nous déposons nos bouteilles d'eau respectives près de la barre et nous installons comme prévu en ronde au milieu. Lorsque Laure entre à son tour dans la salle elle se met à rigoler de nous voir ainsi installées et elle nous demande si nous avions prévu de faire grève ou quelque chose comme ça. Elena, la moins timide de nous toutes, prend la parole en première :

- Laure, nous sommes inquiètes pour toi. Et même si tu essayes tant bien que mal de le cacher nous savons que quelque chose ne va pas. Et tant que tu ne nous auras pas dit la vérité nous resterons assises ainsi !

- Euh...comment dire...je... en vérité il fallait bien que je vous l'annonce un jour mais...je ne savais pas comment le faire.

Elle prend place à côté de nous et prend une grande inspiration avant de continuer :

- Depuis quelques années il y a de moins en moins d'élèves qui s'inscrivent au cours de danse classique. Au début cela ne nous inquiétait pas vraiment, nous nous disions que ce n 'était qu'un effet de mode et que ça n'allait pas durer. Mais c'est bien parce que la danse est un effet de mode que le nombre d'inscriptions n'est pas remonté. Cela fait maintenant cinq ans que ça dure et l'école a perdu énormément d'argent.

Elle déglutit avec difficulté, souffle un bon coup et nous annonce avec une tristesse qui se lit dans son regard :

- Et c'est pour cela que la directrice a dû prendre la malheureuse décision de fermer l'école.

Pendant un instant personne ne dit rien. Cette annonce nous frappe toutes de plein fouet et nous avons besoin de digérer ces deux mots « l'école ferme ». Il m'est totalement impossible d'imaginer ma vie sans la danse. Je ne peux pas y croire et ne veux pas y croire. Il doit y avoir une solution. Il y a forcément une solution ! Laure finit par reprendre la parole au bout de quelques minutes qui ont semblé durer une éternité :

- La directrice a trouvé préférable de maintenir les cours jusqu'à la fin de l'année scolaire, mais en Septembre prochain il vous faudra trouver une autre école de danse. Maintenant si vous le voulez bien nous allons commencer le cours afin de profiter au maximum des dernières heures que nous allons passer ensemble. Il nous faut préparer le spectacle de fin d'année, le dernier, qui je l'espère, sera le plus beau de tous.

Nous nous dirigeons toutes vers la barre la mort dans l'âme et dansons. C'est ce que nous savons faire de mieux et c'est le seul moyen de nous changer un peu les idées. Quand le cours touche à sa fin et que je m'apprête à quitter la salle, une interrogation me tourmente et je dois aller chercher une réponse, sans quoi je ne pourrais pas en dormir. Je fais signe à Elena que je la rejoins dans les vestiaires et me dirige vers Laure. Même si je pense connaître la réponse il faut que je sache. J'ai besoin de l'entendre de sa propre bouche.

- Laure ?

- Oui Maëva ?

- Si l'école ferme, que vas-tu faire alors ?

- Eh bien je n'en sais rien Maëva. Je n'en sais rien...

Même si je m'y attendais, sa réponse me fait l'effet d'une gifle. Comment la personne que j'admire le plus au monde peut-elle se retrouver au chômage du jour au lendemain ? C'est inconcevable ! Tout cela n'a aucun sens, aucun but, aucune logique. Après avoir salué mes amies et être sortie de l'école, je ne prends pas le téléporteur comme à mon habitude. Cette fois ci j'ai besoin de marcher pour oublier. Oublier ce qui va arriver. Et ce soir-là en rentrant chez moi je sais pertinemment que je ne vais pas rester les bras croisés à regarder tout ce à quoi je tiens le plus être détruit. Je vais me battre pour Laure, pour moi, pour tous les élèves de l'école et surtout je vais me battre pour ma raison de vivre : la danse. 

***

Salut tout le monde! Je suis désolée de mon inactivité sur cette fiction, je vais essayer de me remettre à écrire plus régulièrement avant que mes idées ne s'échappent. En fait je n'ai pas écrit de nouveau chapitre depuis la fermeture de folili (le forum sur lequel j'avais commencé à écrire cette histoire). La fermeture du fo' a fermé aussi ma motivation si je puis dire. Mais j'ai vraiment envie de m'y remettre donc je devrais être plus active dans les mois à venir. En tout cas je l'espère. Si vous avez des suggestions ou des corrections à me donner n'hésitez pas, je suis toute ouïe! Gros bisous tout le monde et à bientôt!

Amélie


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