Ascension

由 Ganubish

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[Histoire terminée] Il a beau n'être qu'un adolescent, Eythan fréquente chaque jour plus de Vices que le co... 更多

Avant-Propos
Prologue. Partie 1
Prologue. Partie 2
Acte I : Ashokas
Chapitre 1. Longue vie au Dérèglement Climatique
Chapitre 2. Inverser les Rôles
Chapitre 3. Le Grand Méchant Loup
Chapitre 4. Partie 1. Labyrinthe Mortel
Chapitre 4. Partie 2. Labyrinthe Mortel
Chapitre 5. Légitime Défense
Chapitre 6. Sans elle
Chapitre 7. Traumatismes
Chapitre 8. Partie 1. Pas un Super-Héros
Chapitre 8. Partie 2. Pas un Super-Héros
Chapitre 9. Made In Eythan
Chapitre 10. Fils de Pute
Chapitre 11. Partie 1. Discorde
Chapitre 11. Partie 2. Discorde
Chapitre 13. Ma plus belle erreur
Chapitre 14. Sans Ailes
Chapitre 15. Avant de Repartir en Guerre
Chapitre 16. Jusqu'à Rome
Chapitre 17. Rien d'Horrible
Chapitre 18. Obscurcie par la Haine
Chapitre 19. Faire du Feu avec Deux Glaçons
Chapitre 20. Traîner dans la Boue
Chapitre 21. Saut dans le Vide
Chapitre 22. Meurtre Familial
Chapitre 23. Ange Déchu
Chapitre 24. Jeunesse
Chapitre 25. Fil d'Ariane
Chapitre 26. Échec et Mat
Chapitre 27. Face à un Tsunami
Chapitre 28. Supprimer le Problème
Chapitre 29. Conquérir le Roi
Chapitre 30. Explosion
Chapitre 31. La plus belle femme
Chapitre 32. Soleil Noir
Note d'écrivain I
Acte II : Euphrate
Chapitre Bonus : Vaincre sa peur
Chapitre 1. Il était une fois
Chapitre 2. Court mais intense
Chapitre 3. Ouvrir les Yeux
Chapitre 4. Pacte avec Lucifer
Chapitre 5. Treize jours avant Noël
Chapitre 6. Montagnes Russes
Chapitre 7. Faire la Paix
Chapitre 8. Rédemption
Chapitre 9. Après la Tempête
Chapitre 10. Seules les Apparences Comptent
Chapitre 11. Mirage Toxique
Chapitre 12. Paix à Bouddha
Chapitre 13. À jamais
Chapitre 14. Souvenirs Inoubliables
Chapitre 15. Affaires Juteuses
Chapitre 16. Briser le Secret
Chapitre 17. Jeu d'Enfant
Chapitre 18. Secret d'État
Chapitre 19. Anciennes Dettes
Chapitre 20. Nouvelle Ère
Chapitre 21. Pas ta fille
Chapitre 22. Éclipse
Chapitre 23. Fin de l'Autorité
Chapitre 24. Trône fragile
Chapitre 25. Duo de Nouilles
Chapitre 26. Poussière d'Étoile
Chapitre 27. Droits de succession
Chapitre 28. Révolution
Chapitre 29. Idiot de sans-abri
Chapitre 30. Meilleur Job au monde
Chapitre 31. Partie 1. On m'appelle Bête Noire
Chapitre 31. Partie 2. On m'appelle Bête Noire
Chapitre 32. Partie 1. Drapeau de la Liberté
Chapitre 32. Partie 2. Drapeau de la Liberté
Chapitre 33. Ce qui est Nécessaire
Chapitre 34. Partie 1. Fête de Familles
Chapitre 34. Partie 2. Fête de Familles
Chapitre 34. Partie 3. Fête de Familles
Chapitre Bonus : Partie 1. Génie Stratégique
Chapitre Bonus : Partie 2. Génie Stratégique
Chapitre 35. Mauvais Train
Chapitre 36. Longue vie à nous
Chapitre 37. Bande de Victimes
Chapitre 38. Île déserte
Chapitre 39. Amputation
Chapitre 40. Battre le fer
Chapitre 41. Partie 1. Celui que je ne peux battre
Chapitre 41. Partie 2. Celui que je ne peux battre
Note d'écrivain II
Chapitre 42. Réunion foireuse
Chapitre 43. Figures de Lichtenberg
Chapitre 44. Jusqu'à la Capitale
Chapitre 45. GTA
Chapitre 46. Terre d'opportunités
Chapitre 47. Rat mort
Chapitre 48. En coulisses
Chapitre 49. Le retour des Exs
Chapitre 50. Langue de Bois
Chapitre 51. Croisée des chemins
Chapitre 52. Louis XIV
Chapitre 53. Spectacle morbide
Chapitre 54. Changer de vie. Partie 1
Chapitre 54. Changer de vie. Partie 2
Chapitre 55. Médaillon
Note d'Écrivain III

Chapitre 12. Ambiance Merdique

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由 Ganubish

Chapitre 12. Ambiance Merdique

Eythan

« Passe le tournevis !

Merde je l'ai mis où ? Pas là... Pas là non plus...

– Mais idiote ! C'est toi qui l'as ! »

Une flaque commence à se former dans son dos. Ses tremblements l'empêchent de viser. Son cœur crie à l'aide même s'il sait parfaitement que personne ne viendra nous sauver.

C'est son plan à elle et elle seule. Elle ne m'en a pas parlé une seule seconde avant de le mettre en place. Pourtant, ce n'est que maintenant qu'elle prend conscience du danger.

On aurait pu descendre à la première sortie et se réfugier dans un coin reculé et facile à défendre. Au lieu de jouer la sécurité, Madame a choisi de nous envoyer nous promener sur un champ de mines. N'importe quel erreur peut nous sauter à la figure d'une minute à l'autre.

N'importe quel esprit sensé aurait quitté le navire à la première hésitation. Aucun esprit satisfait par sa vie ne se serait lancé dans une telle mission suicidaire. Je ne sais pas si Hélène a de la chance de m'avoir ou si c'est l'inverse.

« Tout le monde descend ! »

Elle ne le répétera pas. Je l'entends s'exploser le cul sur du carrelage. Je la vois ramper sur quelques mètres, juste assez pour que je puisse sauter sans détruire sa colonne vertébrale. Quelle délicate attention. Je glisse mes jambes dans l'encadrement et saute d'un coup sec. Mes pieds encaissent le gros du choc.

À première vue, je dirais que notre cachette se résume aux toilettes pour mecs. À la deuxième aussi d'ailleurs. Mes visions me trompent rarement. J'ai beau tendre l'oreille, aucun bruit de pas ne vient troubler ma chute d'adrénaline. Logiquement, tous les otages sont enfermés dans des salles de cours. Les plus proches se trouvent à l'autre bout du rez-de-chaussée.

Les drogués responsables de l'architecture de ce bâtiment ont conçu deux toilettes pour garçons identiques. Un au premier étage et un au rez-de-chaussée. Afficher ma tête en dehors de notre planque temporaire ne m'attire pas énormément. Je dois nous localiser sans prendre de risques. Depuis la nuit des temps, la salle de musique ambiance le premier étage. Et puisqu'on a descendu un véritable gouffre sur le chemin, on est sûrement au niveau du sol.

« Personne à l'horizon. »

Le temps que je finisse ma phrase, Hélène a fui l'entrée pour se coller aux urinoirs. Je comprends. Le Glock AA étant en ma possession, mieux vaut que ce soit moi qui surveille le hall. Personne ne risque de se prendre une balle perdue si les armes se retrouvent en tête à tête.

Je m'appuie contre un mur en tournant le dos à ma camarade. En guise de précaution, je sors mon pistolet de mon sweat. Puis les secondes passent. Je réalise que mon troisième plus grand atout ne contient que quatre munitions. Je décide de ne pas corriger cette erreur.

Je crois que je me lasse de la dimension que prennent les événements. Mon taux d'adrénaline est retombé à zéro. Tuer, avoir peur pour sa vie, se cacher puis tuer à nouveau et ainsi de suite. Cette boucle infernale devient trop prévisible. Et ce qui est prévisible n'est pas amusant. Plus j'efface mon ennui, plus vite il reprend ses marques. Le naturel revient toujours au galop paraît-il.

Cette habitude sera toujours là. Qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente. Je devrais m'enfuir dès maintenant. Les otages peuvent aussi bien crever que ma vie ne bougerait pas d'un iota. Et puis je ne pense pas que quoi que ce soit ici puisse m'amuser à nouveau dans les prochaines heures.

Pssssss.

D'un geste brusque, je me tourne vers l'origine du bruit. Je m'en détourne aussitôt. Pauvre Hélène. Il n'y a que des urinoirs ici. Les caisses de la France ont d'autres projets à financer. Des projets bien plus intéressants que des toilettes correctes pour un énième collège. L'argent des impôts préfère être investi dans les poches de juges ou de prostituées. L'honneur d'Hélène baigne au fond de leurs priorités.

Aux yeux du gouvernement, elle ne représente pas beaucoup plus qu'une habitante d'une ville abandonnée par le ministère de l'éducation. Occianth est autant fourni en infrastructures scolaires que le goûter d'anniversaire d'un gamin en adultes ivres. Hélène n'est qu'une future voix potentielle pour la prospérité de leurs avantages. Je devrais les aider à changer d'avis. Elle le mérite.

J'ai envie de me retourner. Son sourire commence à me manquer. Malheureusement pour ma fierté, je ne peux pas tout me permettre sans sacrifier mes objectifs. Elle n'a pas besoin d'un pervers pour rendre cette épreuve éprouvante. Je vais remplacer le chargeur de mon pistolet par un de ses frères plus complet. Il vaut mieux pour notre sécurité à tous.

Cinq munitions plus tard, rien n'a changé. Ma camarade essaie toujours de trouver une position stable. Je surveille toujours le hall même si personne n'a l'air décidé à pointer le bout de son nez. C'était bien la peine de se mettre une telle pression.

J'imagine que poursuivre ou non leur mission est une décision difficile à prendre. Aussi difficile que de faire ses besoins dans un urinoir. J'ai du temps à perdre. Qu'est-ce qu'il serait sage de faire ? Non... Encore moins... Certainement pas ! J'ai vraiment des idées spéciales.

Eh merde, ce manteau me donne beaucoup trop chaud ! C'est connu que la chaleur corrompt les esprits. Je ne suis pas responsable de mes dernières pensées ! Je le jette à terre et l'impact ne manque pas de déstabiliser Hélène.

« C'est bon, tout va bien. »

J'espère que mon téléphone n'a pas pris trop cher. Je ne comptais pas appeler les secours de toute façon. Hors de question de dévier mon regard pour le récupérer. Du moins, pas maintenant.

Je dois me tenir prêt. J'ai tout pensé pour ne pas échouer. Les... Deux chargeurs sont placés juste devant mon nombril. Neuf munitions faciles d'accès en cas d'urgence. Une fois le risque atténué, j'aurais tout le loisir de les remplacer par les trois magasins stockés plus bas.

J'ai emprisonné deux d'entre eux sous la fermeture éclair gauche de mon jogging. Sous celle de droite, seulement cinq cylindres ordonnés, un cutter souillé et une pièce. Hélène conserve le tournevis quelque part sur elle. On l'aurait entendu tomber sinon. Elle doit terminer ses commissions à en croire les bruits. Sans quitter le hall de vue, je recule de manière à attraper deux serviettes du bout des doigts.

Ma camarade me les arrache des mains sans un mot. La soirée prévue pour les vacances de décembre, réunissant tous les troisièmes de Voltaire, risque d'être annulée si les seuls élèves de libre se font la gueule. Tous les autres se la jouent imperturbables mais je crains qu'ils n'aient pas la tête à faire la fête. Si la soirée est maintenue, l'ambiance merdique risque de tous nous affecter, et pas en bien. Comme maintenant.

L'unique fille prête à prendre des risques insensés me boude. La seule fille qui m'intéresse vraiment me boude. J'imagine que je dois m'y faire et attendre qu'elle me pardonne je ne sais quelle faute. Lorsque quelqu'un n'est pas intéressé par la conversation, mieux vaut ne pas forcer. Parole d'un observateur compétent.

Depuis un moment je n'entends plus aucune musique. Il se peut que mes oreilles de vieux soient simplement trop éloignées. La possibilité que les intrus aient détruit mon enceinte n'est pas inexistante ; bien que j'aurais reçu un message de déconnexion sur mon téléphone. Cependant, la théorie la plus probable reste celle de la batterie. Je n'ai pas rechargé mon enceinte depuis un bail. Rien de plus étonnant qu'elle se soit vite épuisée.

Avant que les intrus arrivent en nombre et rayent l'espoir de notre vocabulaire ou qu'Hélène m'enfonce encore un peu plus, je tiens à faire passer un message. Je suis sincèrement désolé et j'aimerai présenter mes plus plates excuses aux femmes de ménage qui travaillent dans ce collège. Je ne me souviens du prénom d'aucune d'entre elle. Mais je tiens quand même à m'excuser.

Nettoyer la merde d'Hélène risque d'être éprouvant, tant pour leur estime de soi que pour leur odorat. Nous n'avons rien contre elles, mais il aurait été bête qu'Hélène se chie dessus ou qu'on meurt sur le chemin des toilettes des femmes. D'ailleurs, elle en est où ?

« Hélène, il y a un problème ?

Il y a un problème. Il y en a même plusieurs. Ses yeux rougis, son regard fuyant, sa détresse visible à l'œil nu... Chacun d'entre eux me touche plus que la sixième extinction de masse. Triste à dire, mais vrai. Je devrais finir Président pour pouvoir combler mon égoïsme.

– Tes chau... Rien, tout va bien. »

Ma température corporelle a assez chuté pour se stabiliser à un stade normal. Je ne crois pas ressembler à un grand brûlé. Qu'est-ce qu'elle raconte ? Au lieu de m'expliquer le problème, ma camarade préfère laisser parler son talent d'actrice.

Tout va bien. Bien sûr ! Tout va bien dans le meilleur des mondes, même si elle se mord la main à sang, même si elle me tourne le dos pour ne pas me montrer la laideur de sa douleur. Qu'est-ce qui se passe encore...

Mes chau... Ssures ? Elles sont très sympathiques ! Je ne vois pas où est le problème. Alors oui elles ne se démarquent pas des autres. L'entreprise dans laquelle travaille mon frère est loin de disposer d'assez de ressources financières pour concevoir des pièces originales. Si ce connard de patron laissait les départements marketing et trésorerie faire leur boulot, Maxime ne serait pas payé au lance-pierre pour tant d'heures supplémentaires.

Ah... Je commence à comprendre le problème. Le moindre espace blanc a été recouvert par un rouge sombre. Même les espaces noirs à bien y regarder. Marcher dans des flaques est devenu une habitude avec le temps. Je n'ai écrasé aucune cervelle fraîche. Mais son dégoût n'en est pas moins justifié. Ce n'est pas du colorant. Mais bel et bien le sang de mes adversaires.

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