-J'ai un tout autre rôle pour toi Anna. J'attends de toi que tu suives les pas de ta mère afin de me satisfaire.
^*^
PDV d'Anna
Le salop !
Je me lève en même temps que ma main. Elle rencontre violemment sa joue. Tous le monde se tourne. Mon regard se porte sur Louis. Il nem'a jamais vu gifler personne.
Je sens le regard noir et ténébreux d'Alexander sur moi. Il se lève.
Je ferme les yeux puis les rouvres immédiatement. Je tourne mon visage vers ce démon.
Il ne faut jamais révéler ses faiblesses à une personne comme lui. Il est méchant, il aime faire du mal aux autres.
-On va faire comme si tu n'avais rien fait. Donc je disais que pour toi j'ai un autre rôle que de jouer à la nourrice tu...
Je l'arrête à nouveau en plaçant à nouveau ma main violemment sur son visage.
-Je ne veux pas faire comme si je n'avais rien fait.
Son regard est noir. Un noir que je n'ai jamais vu.
-Bien alors je vais prendre en compte ton insolence.
Je déglutis, j'ai oublié à quel point il était imposant.
-Tu as levé la main sur moi deux fois. Quel doit être ton châtiment ?
-Vivre avec toi est déjà un châtiment continu.
-Alors tu auras autre chose. Nous réglerons ça quand nous seront seul à seul.
Voilà une de ses méthodes. Il sait que je vais y réfléchir jusqu'à qu'il me fasse part de sa décision. Mais je ne regrette pas de l'avoir gifler. Il est allé trop loin. Je m'apprête à retourner au près de Louis mais Alexander m'arrête.
-Tu restes ici. M'ordonne-t-il avec sa voix rauque.
Mon diable me regarde, je peux lire de l'inquiétude dans ses yeux.
Je lui souris tentant de le rassurer avant de me tourner vers lui.
Il s'assoit sur le siège qu'il occupait il y a quelque minute.
-Assis-toi.
-Bien votre majesté. Répliquais-je avec animosité.
PDV d'Alexander
Qu'est ce que je voulais faire déjà il y a cinq ans avant qu'elle ne parte ? Lui présenter mes excuses ? La blague. Cette fille est insupportable.
Elle s'assoit sur la place la plus éloigné de la mienne.
Qu'est ce que je disais ?
Insupportable.
-Plus près !
Elle me lance son habituel regard noir mais se lève et s'assoit en face de moi.
-Cela vous convient-il vitre majesté ?
-Parfait.
Elle lâche un soupire silencieux et regarde les nuages par le hublot.
C'est vrai que mes paroles n'était pas très diplomates ni bien formuler mais elle est très susceptible.
Mes yeux détaillent les courbes de son visage. Son menton, ses oreilles, ses pommettes. Combien de fois je les ai regardés ? Des millions de fois.
Je me rappel qu'après nos disputes je passais une, deux, trois heures à la regarder dormir. C'était le seule moment où elle paraissait... heureuse. C'est ça. C'était le seul moment de la journée où elle n'arborait pas son air triste ou son sourire forcé.
Il est même souvent arrivé qu'on me rapporte qu'un employer l'ai vu pleurer au détour d'un couloir mais devant moi elle avait toujours ce sourire.
C'est pour ça que je me suis mis à être comme ça avec elle ? Pourvoir son vrai visage et pas ce qu'elle décide de me montrer ?
Corrigé le 14/10/2018