♦Parce que je suis un auteur vraiment gentil j'ai décidé de vous publiez 2 chapitres en 2 jours ! "Wow !". En fait il s'agit surtout de ma façon à moi de m'excuser pour mon absence. Le prochain n'arrivera pas avant quelques jours cependant, à cause de l'IRL et aussi parce que je ne veux pas avancer trop vite. La fin se rapproche tout doucement ^^ Bonne lecture !♦
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Et j'étais de nouveau allongé sur mon lit à regarder le plafond, mes écouteurs dans les oreilles et mon portable sur le ventre. Les chansons défilaient, je les connaissais toutes par coeur et pourtant je ne m'en lassais pas. Je n'étais pas du genre à beaucoup changer, voilà pourquoi ce sérum qui avait transformé mon coeur me répugnait. J'aimais mes musiques et je ne voulais pas m'en détacher, tout comme Joey. Oui je l'aimais, mais pas de façon amoureuse, du moins pas vraiment. J'étais perdu, comme à chaque fois que je me retrouvais sur mon lit d'ailleurs. Joe était mon meilleur ami, nous ne pouvions pas finir ensemble, pas comme ça. Et puis même si nous le faisions, était-il attiré par les garçons ou préférait-il les filles ? Dans ce cas-là il préférait sans doute finir sa vie avec une fille plutôt qu'avec un garçon, comme moi.
Et voilà que je me mettais à imaginer une vie avec lui. Nous nous étions embrassé quatre fois, ce n'était pas ça qui allait nous faire rester une vie ensemble. Et puis, voulais-je vraiment d'une vie avec lui ou même avec un garçon ? En écoutant ma sœur ça avait sens, j'étais attiré par les mecs, c'était impossible autrement. En y réfléchissant seul avec moi-même ça tombait même sous le sens. J'avais juste peur de l'assumer. Et puis peur du regard qu'on pourrait me porter, de celui de mon père particulièrement. Je ne voulais pas qu'il voit en moi, digne héritier de la fortune Falsworth, un fils indigne et donc déshérité car homosexuelle. Je savais pertinemment qu'il était capable de le faire. Mon père aimait les clichés, en plus d'être le bon petit bourge parfait. Voilà pourquoi il avait voulu me former à son image, pour que je lui ressemble en tout point. Seul problème, j'avais un caractère qui faisait en sorte que je prenais mes propres décisions.
Quoi qu'il arrivait, je verrais pour Joey. Déjà car j'allais dormir chez lui le lendemain et car le voyage en France approchait à grands pas. Peut-être que ce voyage là-bas confirmera le fait que nous ne pouvons pas être en couple, quand bien même j'en aurais eu envie. Oui, bizarrement j'en avais envie. Peut-être avions-nous juste attendu trop de temps pour s'avouer ses sentiments que nous refoulions à l'intérieur ? Se mettre en couple était peut-être une bonne chose, ou pas. Y réfléchir toute la journée ne m'aiderait pas dans tout les cas. Parler avec Jacqueline m'avait fait du bien, mais avait aussi remis beaucoup trop de choses en question. Et puis il y avait Union Jack. Je savais que j'étais maintenant plus fort, plus rapide, plus super héros que je ne l'avais jamais été. Mais pourquoi ? Pourquoi le Baron Blood m'aurait-il injecté un sérum capable de me rendre en plus héros que jamais ? Ça n'avait pas de sens, aucun même. Mais ayant lu des comics plus jeune et vu toutes les informations concernant les Avengers et les super-héros en tout genre, je savais qu'il y avait quelque chose de plus derrière. Il avait un projet et il était de mon devoir de découvrir quel était ce plan, car il m'avait immiscé à l'intérieur de celui-ci à la seconde où ce sérum s'était inséré dans mon corps. J'en faisais maintenant une histoire personnelle.
Je me levais, gardant la musique dans mes oreilles, mon portable en main. Je devais me reprendre en main maintenant, enfin plutôt reprend Union Jack en main. J'étais resté déjà trop longtemps sans agir. C'était plus fort que moi. C'était celui que j'étais destiné à être, peut-être. Il fallait que je l'accepte. Je sortais de ma chambre, tirant sur mon tee-shirt un peu trop court et longea ces longs couloirs que je ne connaissais malheureusement que trop bien. J'arrivais bientôt devant cette étagère, cet endroit que j'avais découvert il y a 3 ans. Je ne savais pas si je croyais au destin, mais je répondais néanmoins aux appels de celui-ci. Si j'avais découvert cet endroit c'était qu'il y avait une raison, peut-être celle de devenir un héros ou juste de mourir. Je n'en savais rien, mais j'allais le découvrir.
Descendant les escaliers j'arrivais bientôt dans la base souterraine de mon père qui était éteinte. Cet endroit était à mon père et je n'étais pas lui. J'ouvris la vitrine dans laquelle se trouvait une combinaison, ma combinaison, celle que j'avais porté lorsque j'avais affronté le Baron Blood sur le pont ce soir-là. La prenant en main, j'allais désormais vers les armes. J'ouvris une casse dans laquelle se trouvait un désert eagle en inox. Parfait, il était parfait. J'étais un peu effrayé à l'idée d'avoir une arme avec moi, mais en soulevant le bas de son jean je me souvenais avoir ce poignard. J'avais désormais tout l'attirail nécessaire, mon équipement. Après avoir pris plusieurs munitions et les avoir rangés dans la boîte contenant mon arme à feu, je prenais quelques accessoires et gadgets appartenant à mon père.
En fouillant dans toutes ses affaires de héros je pouvais voir qu'il avait un vrai attirail d'agent secret. Union Jack était certes un héros, mais il avait l'air d'être avant tout un combattant humain, travaillant au service de ceux qui en avaient besoin. Il fallait que j'honore au mieux cette idée. Il fallait que je sois le Union Jack qu'on avait créé, que je prenne la relève. Je fouillais une nouvelle fois sous le canapé en posant tout mon équipement à côté de moi pour ne pas être trop encombré. Une nouvelle fois, je trouvais la boîte contenant tous ces vieux objets qui avaient autrefois appartenu à mon grand-père, le tout premier Union Jack. Bizarrement, en voyant toutes ses affaires, je n'avais pas vraiment l'impression que mon père avait pris le relais. Après tout, personne n'avait encore entendu parler d'Union Jack, ou du moins très peu. Il était méconnu et tout ça parce que mon père n'assumait pas ce rôle. Ça faisait sens au fait qu'il m'entraînait comme jamais. Il voulait peut-être que je sois meilleur que lui ? C'était une discussion que j'aurais obligatoirement avec lui un jour.
Je regardais dans la boîte. Il y avait principalement des articles de journaux parlant du célèbre soldat qui avait remplacé Captain America quand celui-ci avait disparu. Dire qu'il était là aujourd'hui. Le monde était vraiment très différent de ce que j'aurais pu penser. Moins ennuyant aussi. J'attrapais quelques-uns des articles dans la boîte ainsi que la fameuse cagoule. Je remettais la boit en place, reprenant toutes mes affaires dans mes mains. Un carton ou un sac n'aurait pas été de trop ! Mais évidemment j'étais trop stupide pour avoir penser en prendre un, soit, c'était tant pis pour moi. La difficulté allait maintenant être de revenir dans ma chambre sans croiser de domestique, de sœur un peu trop curieuse ou de gouvernante surprotectrice et bienveillante. Je devais juste croiser les doigts, rien de bien compliqué quand on n'a pas une tonne d'affaires dans ses deux mains et que voir à deux mètres devant soi n'est pas l'épreuve la plus compliquée au monde !
Je remontais les escaliers, faisant attention à bien éteindre la lumière et à ne pas tomber pour faire renverser tout ce que je portais dans les mains. Nouvelle preuve de ce sérum étrange qui coulait dans mes veines, je ne ressentais en aucun cas de la fatigue musculaire. J'avais l'impression de porter un léger sac de course, ni plus ni moins. En plus d'être étonnant c'était plus agréable. Se dire qu'ouvrir un pot de confiture n'allait plus être une épreuve était appréciable, quoique, ce n'était pas non plus le défi d'une vie. Une fois sorti de la base souterraine, je prêtais attention à ce qu'il n'y ait personne dans les couloirs. Et il n'y avait personne ! Chance ou pas, c'était sûrement un nouveau coup du destin qui voulait que mon projet porte ses fruits. J'avançais donc le plus rapidement possible. Évidemment, le destin ne pouvait pas être toujours sympa. Mon casque, qui était en haut de la pyramide d'équipements que je tenais en main, tomba au moment précis où je faillis trébucher sur un pli du tapis se trouvant au sol. Sans même réfléchir, mon pied se souleva pour venir taper contre le casque qui allait tomber au sol. Ce dernier s'envola et ré atterrit, un peu grâce à ma rapidité surhumaine, en haut de la pyramide. J'étais moi-même impressionné par l'action que je venais de réaliser, digne des plus grands soi-disant passant.
J'ouvrais difficilement la porte de ma chambre, la poussant avec mon dos quand celle-ci fut ouverte. Une fois à l'intérieur de mon antre, ou du moins c'est ce qu'elle allait devenir, je jetais tout mon attirail sur le sol, avec un minimum de délicatesse. Je poussais tout sous mon lit, je n'avais pas de temps à perdre. Je savais qu'à côté de ma chambre se trouvait un bureau que je n'avais jamais utilisé, pour la simple et bonne raison que la taille de ma chambre me suffisait pour me faire un bureau, je n'avais pas besoin d'une pièce annexe pour ça. Elle n'avait jamais été refaite et utilisée. Et puis ce n'était pas la seule pièce d'ailleurs. Dans tout le manoir, il devait y en avoir une dizaine que n'avait jamais servie et qui devait crouler sous des montagnes de poussière. Mon "bureau" en faisait partie. Mon père avait son QG, alors il était temps d'avoir le mien. D'autant que j'avais la clé de la pièce. Cependant j'avais bien envie d'une entrée un peu plus super-héroïque. Un sourire sur les lèvres, je partis du côté du mur accolé à mon "bureau". Collant mon oreille à celui-ci, je toquais deux trois coups qui résonnèrent. Le mur n'était pas porteur et en plus de ça il semblait vraiment très peu résistant. Je regardais mon armoire de toute sa hauteur, décidant que je ferais un passage à l'intérieur de celle-ci, mais je devais pour cela faire un trou dans le mur.
J'attrais mon armoire de toute sa largeur et me mis à la pousser, avec plus de difficulté que je n'aurais cru. Je regardais le mur en face de moi, imaginant déjà mon placard juste devant et cachant le trou béant que j'allais faire dans quelques secondes. Je pris de l'élan, un sourire sur les lèvres et fonça vers le mur, poing en avant et dans l'espoir de le briser. La seule chose qui se brisa furent probablement mes os puisqu'une vive douleur s'empara de ma main et de tout mon avant-bras lorsque mon poing rencontra le mur. En poussant un cri de douleur, que je cachais en mettant ma main non meurtrie sur ma bouche, je remarquais qu'une simple petite fissure s'était formé sur le mur. Oui, je n'étais définitivement pas Hulk et fort heureusement d'ailleurs. J'allais devoir utiliser la manière forte.
Je descendis à l'étage inférieur, attrapant un marteau dans le garage, là où se trouvait la boîte à outils du mécano que mon père avait engagé pour la maison. Il n'était là tout le temps mais il avait sa boîte à outils spéciale manoir Falsworth. Je prenais le plus gros marteau que je trouvais. Je remontais presque en courant dans ma chambre, éveillant probablement les soupçons du domestique que j'avais salué en revenant de ma ballade avec Joey un peu plus tôt. Je refermais la porte de ma chambre, remarquant d'ailleurs qu'elle était toujours en bordel. Tant pis ! Je nettoierais ça plus tard. Je regardais de nouveau le mur en face de moi, comme s'il était mon pire ennemi. Il me suffisait d'imaginer le visage du Baron Blood, ou alors des sangsues américaines que Joey embrassait. J'en eus même un frisson. Ça me répugnait. Marteau en main je donnais un puissant coup sur le mur et la fissure se transforma bientôt en un gros trou. Un sourire satisfait sur le visage et le morceau du mur en main, je regardais de nouveau l'endroit où mon futur passage secret se situerait. Les travaux pouvaient commencer. En utilisant le Bluetooth de mon téléphone pour le connecter à mon enceinte, je mettais la musique à fond, histoire qu'on entende le moins possible les travaux que j'entreprenais. Et puis au pire je n'avais qu'à dire que je voulais une chambre plus grande. De toute façon le trou dans le mur ne serait pas gigantesque, juste histoire que je puisse passer facilement en entrant dans mon placard.
Après une bonne heure, ayant voulu faire une forme le plus rectangulairement possible, je constatais mon travail avec fierté. Oui, j'avais bien bossé, même si ce n'était pas parfait et que de la poussière se trouvait partout sur mon visage et le sol. Je ferais les poussières plus tard. J'entrais dans mon futur QG, dans lequel se trouvait quelques meubles comme une commode, un bureau et un fauteuil, tous plus poussiéreux les uns que les autres. L'odeur était humide. Ça sentait clairement le renfermé. Je me précipitais pour ouvrir les deux fenêtres se trouvant dans la pièce. Je m'asseyais sur le fauteuil, un sourire sur les lèvres encore une fois. Je n'étais pas peu fier de moi d'avoir eu cette idée. J'éternuais avant de sortir de la pièce par la porte initialement prévue pour une entrée banale. Je fermais cette dernière à clé histoire que personne ne puisse y entrer puis retourné dans le garage pour reposer le marteau. Passant encore une fois devant le domestique, je retournais dans ma chambre. Je prenais toutes les affaires se trouvant sous mon lit et passa dans mon QG, les posant sur le bureau. Sautant à travers le passage, j'étais dans ma chambre. Je saisissais de nouveau mon placard et le tourna histoire de voir le fond de ce dernier. J'allais devoir le retirer pour ensuite le coller au mur et avoir un passage digne de ce nom. C'était ambitieux, mais quand je faisais quelque chose, j'y allais à fond.
Je partais de nouveau vers le garage pour prendre un tournevis. Une fois dans ma chambre, je commençais à dévisser le fond de mon placard. La plaque en bois que je venais de récupérer se rangea rapidement sous mon lit. Je jetais le tournevis sur le sol pour prendre le placard de mes deux mains, usant de mes muscles pour le transporter juste devant le trou que j'avais creusé. Et c'est en ouvrant mon armoire et en poussant les différents vêtements que mon visage s'éblouit. C'était absolument parfait.
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