Union Jack [Marvel FanFiction...

Af MeuuhMeuh

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Réinvention de l'histoire du premier super-héros homosexuel de l'univers Marvel, Union Jack. Découvrez l'hist... Mere

CHRONOLOGY
Chapitre 01
Chapitre 02
Chapitre 03
Chapitre 04
Chapitre 05
Chapitre 06
Chapitre 07
Chapitre 08
Chapitre 09
Chapitre 10
Chapitre 11
Spécial Noël.
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 16
Chapitre 17
Last Chapter Announcement
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31 - FINAL (1/3)
Chapitre 32 - FINAL (2/3)
Chapitre 33 - FINAL (3/3)
Remerciement + Suite
Union Jack is back !
Ready for a new aventure ?

Chapitre 15

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Af MeuuhMeuh

Dans ma tête, c'était le chaos total. J'avais eu beaucoup de mal à fermer l'œil la nuit dernière. J'étais étendu telle une étoile de mer accroché à son rocher, regardant le plafond. Je guettais le moindre mouvement dans mon couloir pour être sûr que personne ne vienne me déranger. Si j'avais eu autant de mal à dormir ce fut d'abord par des réactions étranges de ma part. En effet, j'avais plusieurs frappés mon poing sur ma table de nuit et elle était en ce moment-même en piteux état. J'avais eu des poussées de fièvre, des tremblements, bref, tout les symptômes de la grippe avec des phases de violences. Je savais très bien d'où cela venait. Le sérum. Celui que m'avait refilé le Baron Blood. J'allais devoir le faire payer à tout prix si jamais quelque chose de grave m'était arrivé. Pour l'instant, mon père ne m'avait pas encore parler de ce qui s'était passé mais je savais déjà que ça allait très vite arrivé. J'hésitais encore à lui parler du sérum. Peut-être le connaissait-il ? Ou peut-être pourrait-il même utiliser une de ses machines dans son QG pour comprendre d'où ce liquide pouvait venir. Il coulait dans mes veines et il était trop tard. Heureusement pour moi, tout ce que contenait la seringue n'avait pas fini dans mon organisme. Mais je me sentais mal et jamais je n'avais autant transpirer de ma vie pendant une nuit. Toutes les fenêtres de ma chambre était ouverte. Je me trouvais au-dessus des draps et en plus de ça j'avais retiré la quasi-totalité de mes vêtements, ce qui m'arrivait très rarement. Je n'aimais pas exhibé mon corps, même à moi-même. Je vous passe les détails lors des douches. Mine de rien, j'étais plus coincé qu'autre chose, mais tout cela était surtout dû à mon éducation un peu trop strict.

La deuxième chose qui occupait mes pensées était Joey. J'avais la simple envie de le frapper en ce moment-même tellement il retournait mon cerveau de dix milliard de façon différente. Je n'arrivais pas à savoir quoi penser de toute cette situation, mais il me suffisait de repenser au baiser pour que mes crises de panique dû au sérum se calme. C'était peut-être totalement cliché et cul-cul, mais ça avait le don de marché et je n'allais pas craché dessus. Le problème, c'est que je ne pensais maintenant plus qu'à ça. Jusqu'à preuve du contraire, les garçons ne l'avait jamais intéressé, quand bien même il m'en aurait parler. Ou peut-être avait-il honte ? Ou peur ? Peur que je le rejette. Moi-même je ne comprenais pas ce qui m'arriver. J'avais déjà penser à certaines choses de ce genre, mais j'avais toujours enfoui ce genre de pensé au plus profond de moi, sans jamais en parler ni même y penser. Il m'était arrivé, alors que j'étais en couple avec une fille, de penser à ce que cela donnerait avec un garçon. Le baiser de Joey avait changer beaucoup de chose, j'avais l'impression de pouvoir penser à ça beaucoup plus librement. Je savais que cela ne voulait pas dire grand chose mais il avait dit quelque chose en rapport avec son attachement pour moi. Il avait clairement dit qu'il tenait plus à moi qu'il ne voulait le faire, et ce genre de réflexion ne tromper jamais personne. Il était vrai que depuis mon incident le soir où j'avais voulu jouer aux héros, nous étions devenu très proche. Parfois tactile, alors que ça ne m'arrivait jamais avec personne, pas même avec ma propre sœur ou ma propre mère. Avec lui, j'avais l'impression que tout était différent, beaucoup plus important. Jamais je n'y avais prêté attention, mais il m'était arrivé de passer des heures à chercher des vêtements adéquats juste pour aller chez lui et faire une partie sur un jeu. Quand ça le concernait, j'étais beaucoup plus attentif et réfléchis. J'avais toujours vu notre relation comme amicale, mais rien ne trompé et tout devenait évident maintenant, notre relation s'apparenté beaucoup plus à deux garçons se cherchant l'un l'autre qu'à deux amis. Nous étions toujours obligé de parler de nos problèmes de coeur ensemble et nous nous étions même rendu compte que nous n'étions jamais satisfait. La jalousie, le côté protecteur, rien ne tromper !

En me réveillant à 10h30 après avoir seulement dormi trois heures, j'avais remarqué qu'il m'avait envoyé un simple "Salut" par message. Je savais déjà qu'il voulait me parler de la veille mais en avais-je vraiment envie ? Même s'il y avait eu ce baiser, nous étions toujours en conflit sur bon nombre de choses. Je ne dirigeais toujours pas son départ et encore moins maintenant.

«de moi : Salut»

Avais-je répondu dans l'espoir qu'il me réponde vite. Oui, je n'avais pas spécialement envie de parler du baiser mais je ne pouvais m'empêcher d'être impatient qu'il réponde. Comme par hasard, le message arriva une minute plus tard à peine.

«de Joe : Ça va ?»

Même si je n'avais pas envie de lui montrer à quel point je voulais répondre vite, je ne pus m'y résoudre. Nous serions forcé d'avoir une conversation tôt ou tard.

«de moi : Très mal dormi mais sinon oui... et toi ?»

S'il répondait aussi vite que pour le précèdent message, ce qu'il voulait avoir une conversation maintenant. Je le connaissais un peu trop bien maintenant. Et ce fut une minute plus tard que je reçu sa réponse.

«de Joey : Ouais... pas étonnant que tu es mal dormi vu ce qui s'est passé hier. Tu peux enfin assumer que t'es con ou tu es toujours trop fier pour le faire ?»

S'il avait été en face de moi, je lui en aurais sûrement coller une. Il se permettait parfois de dire certaines par SMS qu'il n'avait pas le courage de répéter en vrai. Il ne fallait pas qu'il pousse trop loin. J'avais agis et j'en étais très fier.

«de moi : Ce n'est pas une question de fierté. De débilité peut-être, mais pas totalement. Arrête de dire ce genre de choses c'est ridicule...»

«de Joey : Désolé je voulais pas être désagréable...»

Trop tard pour lui, j'étais de mauvaise humeur en plus de ça à cause de ma nuit pourrie.

«de moi : Fallait peut-être y réfléchir avant de me faire tes crises de grand frère protecteur.»

«de Joey : J'ai l'impression que tu comprends pas que je fais ça parce que je ne veux pas qui t'arrive quelque chose de grave... Je veux que tu sois en sécurité, ok ?»

Il avait raison. Je ne réalisais pas. Mon portable vibra une seconde fois alors que je comptais lui répondre.

«de Joey : Je sais que tu peux trouver ça super bizarre mais je voudrais vraiment qu'on en parle et face à face si possible. Déjà tu ne m'as pas baffer alors j'estime que j'ai de la chance x)»

Je ne pus m'empêcher de sourire en voyant son message. J'imaginais parfaitement la façon avec laquelle il pouvait dire cette phrase, ce ton ironique propre à Joe. Ensuite il aurai sourit, un sourire que je ne connaissais que trop bien. Et un sourire que j'appréciais, peut-être un peu trop parfois. Soudain je posais mon téléphone, me redressant sur mon lit. Qu'est-ce que j'étais entrain de penser ?! Que j'appréciais son sourire ? C'était le début des problèmes ça. Quoiqu'il pouvait se passer désormais, je serais obligé d'en parler avec lui et de le revoir. D'autant plus que le voyage en France se rapprocher de plus en plus. Je saisissais à nouveau mon téléphone.

«de moi : Et si on se voyait cet aprem' ? Je pourrais pas attendre plusieurs jours avant qu'on en parle. J'y ai pensé toute la nuit sérieux...»

Je savais qu'en disant cela il allait s'inquiéter. Il allait se remettre en question. Il allait se demander s'il avait bien fait de faire ça, de me reparler ce matin. Ce qui me prouvait que j'avais raison ? Il mit plus de cinq minutes avant de répondre et quand il mettait du temps à répondre c'était parce qu'il réfléchissait à ce qu'il allait pouvoir dire. Le fait que je le connaisse aussi bien devenait de plus en plus flippant, j'avais parfois l'impression d'être dans sa tête.

«de Joey : Ok pour cet après-midi... Où ? À quelle heure ? Oh et n'en parle pas à Jim ou à Zoé s'il te plaît...»

J'avais déjà hésité à appeler Jim la veille, j'allais avoir dû mal à tenir une journée de plus, mais je devais le faire pour Joey et pour ne pas trahir sa confiance. D'autant plus que je ne savais pas si le dire à Jim ou Zoé serait une bonne idée. Je voyais déjà des tensions se créaient dans notre "groupe" à cause de ça. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais c'était comme ça. En plus de ça, il y avait le départ de Joey. Je ne pouvais pas le concevoir dans l'instant, il allait falloir que j'apprenne à vivre avec l'instant présent. Je n'imaginais même pas les réactions de Zoé ou Jim, je savais que ça allait tourner mal et qu'elle serait en colère qu'il ait caché ça durant des mois. Je devais désormais caché trois des secrets les plus importants de ma vie à mes amis les plus proches. Le baiser avec mon meilleur ami, son départ précipité à des milliers de kilomètre d'ici et le fait que je joue au super-héros de temps à autre.

Je décidais de me lever pour me préparer à affronter cette journée mais quand mes pieds se posèrent au sol et que je dû me tenir uniquement sur mes jambes, une douleur soudaine prit possession de mon corps et je tombais au sol. Tous mes muscles me lancer et mon crâne me faisait un mal de chien. Je pouvais sentir des gouttes de sueur tout le long de mon corps. Mes yeux étaient maintenant à demi-clos et je voyais trouble. J'essayais de crier pour appeler quelqu'un mais aucun son ne sortit de ma bouche. Je rampais au sol dans l'espoir d'attraper mon téléphone pour prévenir quelqu'un mais rien n'y faisait, je n'avais plus aucune force. Et alors que ma main aller enfin se posé sur mon portable, tout se coupa et je ne ressentais désormais plus rien.

***

Toujours sur cette maudite plage. J'étais seul. Du moins c'est ce que je croyais jusqu'à ce que je vois une silhouette s'approcher de moi à grande vitesse. Je me levais pour essayer de voir mais rien n'y faisait. J'avais juste l'impression que la silhouette courrait sur place. La plage semblait infinie. Je m'approchais de l'eau et passer mes doigts à l'intérieur. J'avais toujours aimer l'eau, la mer, la piscine. Là, il y avait un océan rien que pour moi qui s'étendait à perte de vue.

-Brian ?!

Je me retournais. C'était la silhouette. Si elle ne pouvait pas m'atteindre, moi je le pouvais. Quand bien même c'était parfois dur de courir dans le sable, je pris un pas rapide pour la ou le rejoindre. Je m'approchais toujours plus, j'allais bientôt pouvoir distinguer ses cheveux et peut-être ses traits. Et alors que j'entendais des nombreuses voix résonnaient autour de moi, je continuais, toujours et encore. Il fallait que j'avance, je n'avais rien d'autre à faire. Mais chaque nouveau pas devenait de plus en plus difficile. Et au bout d'un moment, je ne pouvais tout simplement plus. Le soleil frappait contre la peau de mon visage, il était beaucoup trop chaud. Et alors que j'essayais de retirer ma combinaison, je tombais de nouveau à la renverse.

***

J'ouvris mes yeux. Même si mes muscles étaient engourdies, je ne souffrais plus autant. J'étais dans ma chambre, sur le sol, je n'avais pas bougé donc personne ne m'avait trouvé dans cet état. La seule chose pour laquelle j'étais heureux en ce moment était le fait que je n'étais pas mort. Je regardais tout autour de moi. Mon mal de crâne se dissipait peu à peu. Je me redressais pour m'assoir au sol et frottait mes yeux, histoire de voir clair. Je passais ma main dans mes cheveux mouillée, j'avais cruellement besoin d'une douche maintenant. Je me relevais, avec quelque difficulté et me dirigeait vers ma salle de bain. Attrapant des vêtements en même temps, je me sentais presque revigoré. J'allais encore mieux qu'avant, mon système avait peut-être effacé le sérum de lui-même. Peut-être n'était-il tout simplement pas compatible avec moi. Avec un sourire aux lèvres et mes vêtements dans mes bras, je fermais la porte de ma salle de bain. J'étais content. Je posais mes vêtements, jetant un bref coup d'œil dans le miroir. Rien d'anormal. Enfin ce que je croyais jusqu'à ce que mes yeux s'abaissent sur mon corps. Je m'approchais un peu du miroir tout en touchant mon ventre.

-Quoi ?...

Mes muscles étaient désormais beaucoup plus dessiné, j'avais pris une certaine masse musculaire quand bien même mon corps n'était pas non plus devenue celui d'Hulk. J'étais en quasi tout point semblable à avant mais je savais pertinemment que je n'avais jamais eu des abdos aussi creusés que ça. Oui, mes muscles avaient toujours étaient apparents, mais là c'était pire ! Enfin mieux, mais pire ! Mon corps avait changé. Combien de temps avais-je dormi pour changer aussi rapidement ? J'ouvrais la porte de la salle de bain rapidement et sans contrôler ma force. La poignet me resta en main. Je la jetais au sol, poussa la porte qui tomba d'ailleurs au sol. Je pris mon téléphone. Mon malaise n'avait duré que quelques minutes. Sans m'en rendre compte je serrais mon téléphone dans mon poing.

-Nan merde !

En le rouvrant, mon Smartphone qui avait coûté une blinde était en miettes. Je le jetais dans un endroit aléatoire. Il fonça vers ma bibliothèque et vu la force avec laquelle je l'avais envoyé, la fit tombée au sol. Tous mes livres que j'avais pris soin de ranger dans l'ordre alphabétique étaient maintenant éparpillés sur le sol. Je regardais ça sans aucune expression. Comment voulez-vous réagir à ça ?!

-C'est quoi ce bordel encore... ?


Fortsæt med at læse

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