"Le corps s'en va, le cœur séjourne. " Chrétien de Troyes.
PDV Madison
Le coup de foudre, qui y croit sérieusement ? Personne. Beaucoup de scientifiques ont essayé d'expliquer ce phénomène, mais rien ne m'a réellement convaincu. Cette chose a été créée pour les enfants qui regardent des dessins animés Disney afin qu'ils espèrent que plus tard dans leur vie, ils auront le prince charmant qui sera toujours fidèle et qu'ils auront une famille parfaite avec plein d'enfants parfaits. Tout ça c'est du pipeau, je vais casser votre rêve mais le prince charmant n'existe pas, la vie parfaite n'existe pas, les enfants parfaits n'existent pas. De toute manière, rien de ce qui est parfait dans les films existent, tout ça, c'est juste du baratin pour pourrir votre cerveau de personne crédule.
La vie n'est qu'un chemin rempli de bosses à escalader pour aller de l'avant, l'amour, n'en parlons pas, c'est pire. Vous n'aurez pas un prince charmant qui viendra vous rendre la chaussure que vous venez malencontreusement de faire tomber dans les escaliers. Il n'y aura jamais de garçon qui viendra vous embrasser parce que vous avez mangé une pomme que vous a donné une vieille dame qui était finalement une méchante sorcière. Personne ne viendra vous embrasser parce que vous êtes tombés dans un sommeil éternel en touchant un fuseau. C'est un tissu de mensonges.
L'Homme parfait n'a pas encore été créé et je vous rassure, il n'existera jamais. Il faut juste trouver chaussure à son pied, bon, j'espère juste que ça ne sera pas des claquettes. Vous savez, l'homme parfait n'existe pas, mais l'homme parfait pour vous, oui. Il est quelque part dans ce grand monde quelqu'un qui est en train de vous attendre, ça peut-être un homme ou une femme, qui sait, tu ne sais pas si tu vas tomber amoureux d'une personne du même sexe que toi. N'espérez pas non plus qu'il vienne au pied de votre porte un beau matin, sur votre paillasson pour déclarer votre flamme au grand jour pour vous. Tout le monde a des qualités merveilleuses et des défauts difficiles à comprendre, mais c'est ce qui fait tout le charme de la personne.
Peut-être que votre petit copain va vous tromper la semaine prochaine, peut-être pas. Peut-être qu'il n'est pas le beau garçon que vous rêviez tant. On fait que de nous dire qu'il ne faut pas vivre avec des « peut-être », mais nous sommes obligés de le faire. Personne aujourd'hui n'arrive à prévoir l'avenir, il faut donc s'obliger à s'imaginer sans avoir de réponse sur l'avenir. Ses défauts qui l'énervent dans son caractère seront sûrement ce qui vous apprécierez le plus chez lui. C'est exactement pareil chez les garçons, peut-être qu'elle est une croqueuse de diamant qui reste avec vous juste pour ton compte en banque.
Tu ne sais pas de quoi sera fait l'avenir, mais tu peux tout faire pour que les malheurs ne se produisent pas. Il faut juste que tu t'en donnes les moyens. Pareil pour l'amour, il ne viendra pas tout seul. Il faut s'y donner un peu du sien pour qu'il vienne. Ce n'est pas en restant cloîtré chez toi que l'homme de ta vie va venir sur ton palier avec un beau bouquet de roses. Il ne faut pas non plus être prête à tout moment pour l'accueillir, il faut juste laisser faire le temps.
–Alors là, tu dois m'expliquer parce que je viens de faire connaissance avec le plus beau mec de tous les temps et il était chez toi puis il avait l'air de bien te connaître, hurle Brook en frappant mon épaule.
Nous sommes dans le couloir, marchant vers la sortie de mon immeuble. Depuis tout à l'heure, ma voisine me harcèle de questions concernant Jaden alors que moi, je suis toujours perdue entre le baiser et les sensations qu'il me donnait il y a quelques minutes de cela. Son corps me manque déjà, mon corps réclame déjà le sien, je ressens encore sa respiration sur mon cou déployé. La main de Brook se pose sur mon épaule pour me secouer énergiquement. Je pose mon regard vers la blonde sans trop savoir quoi lui répondre.
–Je connais Jaden parce que, je marque une pause pour trouver comment formuler ma phrase, j'ai fait connaissance avec lui à mon travail et nous sommes devenus amis, rien de plus.
Elle m'observe avec un regard moqueur. Quand nous nous retrouvons dehors, le vent frappe fortement mon visage et mes cheveux. Je ferme quelques secondes les yeux pour profiter de cette sensation enivrante que j'aime tant.
–Alors rien de plus que de l'amitié entre toi et le grand mannequin Jaden Jones, ne me demande-t-elle en passant son bras autour de mon cou, au niveau de mes suçons.
Est-ce qu'il y a plus que de l'amitié ? Oui, bien sûr mais quoi. On ne peut pas encore parler d'amour entre nous, c'est beaucoup trop rapide. En guise de réponse, je hoche la tête de droite à gauche sachant que je mens ouvertement à mon amie et à moi-même. Comment pourrais-je la convaincre alors que même moi je n'y crois même pas.
–Alors ça ne te gêne pas si je te demande de me le présenter, je voudrais bien faire connaissance avec lui. Ça serait cool puisque je suis plutôt en manque d'esprit masculin en ce moment.
Cette phrase me donne un coup de poing dans la poitrine. Mes entrailles se contractent, mon cœur se sert, ma respiration de coupe. Je bouille de l'intérieur. Non, elle n'a pas le droit de prendre mon Jaden. C'est le mien. Enfin je crois, non ? Je ne fais pas de crise de jalousie, c'est juste que je l'ai vu en première et, je n'ai rien d'autre à ajouter, c'est mon mannequin, mon Jaden, mon mauvais garçon, mon gamin, mon soleil, mon garçon. Puis Brook est mon amie, elle n'a pas le droit de me le prendre. Sans me retenir, j'explose toute ma colère soudaine sur mon amie, ne pouvant rien contrôler.
–Non ! Il a déjà quelqu'un en vue puis il est déjà pris donc impossible pour toi, je mens en sentant le rouge me monter au visage.
Brook explose de rire immédiatement, quelques larmes de bonheur jaillissent de ses yeux faisant ressortir la couleur brune de ses iris à la perfection.
–Calme toi Madison, c'était pour voir s'il n'y avait rien de plus entre vous deux et vu comment tu as riposté, je pense que tu as des sentiments pour notre beau mannequin. Puis tu n'as pas à t'inquiéter, je suis déjà en couple.
Je ne sais pas quoi répondre, j'ai clairement été prise la main dans le sac. Il faudrait que j'apprenne de moi-même à me rendre compte quand quelqu'un me manipule pour avoir plus d'informations. Étrangement, mon énervement se rabaisse petit à petit laissant place à de la gêne. Tout ce qui se trame autour de moi me rend très fébrile et ne m'aide pas à apprendre à contrôler tous ces sentiments qui bouillent en moi.
–Je n'ai pas de sentiments pour Jaden, je m'y suis juste un peu attachée c'est tout, j'essaye de me justifier en jouant avec mes doigts.
Nous marchons toujours vers le cinéma, je ne sais même pas quel film nous allons voir mais ce qui m'importe en ce moment, c'est Brook qui croit que j'ai des sentiments inappropriés envers mon ami qui ne sont certainement pas réciproque.
–Madison, ne me prend pas pour une blonde. Tu rougis à chaque fois qu'on l'évoque dans une conversation et le détail le plus flagrant, c'est le gros suçon bien récent qui se trouve sur ta clavicule.
Je ferme rapidement ma veste pour cacher cette partie de mon corps qui a été meurtrie par les lèvres de Jaden. Je sens encore la douleur exquise qui enveloppe ma gorge, me rappelant que sa présence loin de moi augmente petit à petit.
–Aller, justifies-toi maintenant que j'ai des preuves contre toi, me demande Brook.
Je n'aime pas parler de ce que je ressens, je préfère être celle qui donne des conseils. Je sais qu'il y a quelques heures je voulais avoir l'avis d'une autre personne féminine qui est en dehors de cette histoire pour y voir plus clair. Mais avec tout ce qui s'est passé, j'ai encore besoin de temps pour tout comprendre et réaliser les choses. Alors délicatement, je détourne la conversation vers un sujet qui devrait plaire à ma voisine.
–Comment il s'appelle ton copain ?
–Aaron mais ne change pas de sujet vermine, déjà que je croyais que tu étais une vierge effarouchée style Anastasia et j'apprends avec étonnement que ton mannequin t'a fait un suçon, donc maintenant, explique tout à tata Brooky.
Je rigole face au surnom qu'elle s'est auto attribuée. Finalement, je n'ai pas énormément de choix, je dois assumer mes sentiments envers le garçon qui chamboule mon esprit. Puis peut être qu'en parlant à une amie, elle m'aidera à y voir plus clair.
–Bon en gros, on se connaît depuis une semaine et on s'est vite accroché. Quand tu es arrivée, on s'embrassait pour la première et tu vois, je n'ai jamais ressenti ce genre de sentiment envers un garçon, même envers mon ex que j'aimais, enfin je crois. Bref, quand il m'a embrassé, putain c'était tellement bon, une délivrance. Puis on rigole super bien ensemble. On a mangé plusieurs fois au restaurant, on s'est raconté nos pires secrets puis nous avons eu quelques moments ambigus. Je ne sais pas ce que j'éprouve envers lui et je n'arrive pas à déchiffrer ce que je ressens. C'est tellement mélangé dans ma tête, je me dis que je n'ai jamais vécu ça pour un garçon, il m'a fait découvrir des endroits magiques et nous avons vécu des choses inoubliables. Mais d'un autre côté, je me dis que ça fait qu'une semaine que nous nous connaissons et que je ne peux pas dévoiler des sentiments comme ça en si peu de temps, que je me fais peut-être des films. Je suis juste perdue.
–Je vois que tu es perdue, alors écoute moi attentivement petite gamine innocente et inintelligente. Ne me coupe pas la parole sinon tu vas te prendre une baffe dans la gueule. Tu as sûrement raison, ça fait qu'une semaine que vous vous connaissez mais tu connais le coup de foudre ?
Je secoue la tête de gauche à droite en soufflant exagérément. Qui croit au coup de foudre ? Ça n'existe pas, c'est juste un baratin créé par les contes de fées pour faire rêver les enfants.
–Non, je ne crois pas en des conneries pareilles.
Puis dans les secondes qui suivent, je me prends une claque monumentale sur la joue. Ma peau me brûle, je ressens des morsures de feu dues à l'impact de sa main sur ma pommette. Brook vient vraiment de me frapper ? Cette fille est complètement folle, mais c'est pour ça que je l'aime bien.
–Je t'ai dit de ne pas me couper la parole. Bref, je pense que tu viens de vivre un coup de foudre avec Jaden. Je ne parle pas du coup de foudre comme dans les films du genre, au premier regard j'ai su que c'était le bon. Non, je pense juste que tu as rapidement développé de l'affection sincère envers lui et que tu n'arrives pas à gérer tout ça. Prend le temps d'y réfléchir un peu loin de lui pour voir ce que tu ressens quand vous êtes éloignés, pour y voir plus clair. Essaye juste de prendre ton temps pour que tu ne fasses pas d'erreur qui pourrait être fatale. Mais je te dis juste que vu comment tu décris ce que tu ressens, je pense qu'il y a de l'amour dans l'air.
–C'est que tu peux dire des choses sensées et intelligentes quelques fois, je la taquine.
Je rigole avec elle puis nous commençons à parler de son petit copain. Elle me promet de me le montrer quand il reviendra chez elle dans la semaine. Je vois ses yeux pétiller dès que son prénom est dit et je me demande si moi aussi j'ai des étincelles dans mes pupilles dès que j'entends le prénom de mon mannequin. Nous nous amusons jusqu'à arriver au cinéma, nous regardons un film de Tim Burton qui vient tout juste de sortir. Pendant tout le film, mes pensées divergent et retombent toujours sur le même sujet : Jaden. Je ne sais même plus quoi penser à part lui. Il recouvre tout mon esprit sans aucune gêne. Je n'aime pas être dépendante de quelqu'un, c'est horrible comme sensation. Se dire que nous pouvons respirer, penser, vivre en fonction que d'une personne, c'est abject.
Quand le film touche à sa fin, je rentre avec Brook puis nous nous séparons à nos paliers. Quand je rentre, je pars directement vers ma chambre pour m'allonger confortablement dans mon lit douillet. Je m'endors rapidement en sachant que demain soir je vais devoir aller travailler au bar. Pendant la nuit, je rêve systématiquement de mon beau jeune homme qui me manque terriblement.
PDV Jaden :
Quand je me réveille, un sourire vient se placer sur mes lèvres. J'ai plutôt bien dormi, on peut dire que la jolie brune y est pour quelque chose. Je passe mes pieds au-dessus du lit pour mettre mes chaussons immatures à mes pieds : ils sont en forme d'éléphant. Je vais directement à la cuisine pour me servir un café. Il est déjà 9h et je sais pertinemment que j'ai une journée plutôt chargée. Je vais chercher Madison chez elle à 10h30 même si elle n'est pas au courant. Nous allons nous promener au parc juste à côté de chez moi puis nous allons manger le pique-nique que j'ai préparé hier. Ensuite, on ira à mon shooting photo cet après-midi. Ce soir, après qu'elle ait fait sa petite partie de chant au bar, nous irons chez moi afin de manger le dîner puis regarder un film.
Une demi-heure après mon petit déjeuné, je suis déjà prêt, lavé, coiffé et habillé. Je vais directement à mon garage pour choisir une de mes voitures, je choisis finalement ma Lamborghini rouge. Je sais déjà qu'elle a eu un petit faible à chaque voiture que j'ai prise pour l'impressionner. Aujourd'hui, la chaleur est très éprouvante et je sais pertinemment que ma petite chanteuse va encore se plaindre, comme à chaque fois que le soleil tape fort. Je prends beaucoup d'avance, sachant qu'une bonne demi-heure de route sépare nos deux maisons. Quand je passe devant une fleuriste, je prends un beau bouquet de fleurs rose pour Madison. C'est romantique, loin d'être dans mes habitudes, mais ce n'est pas non plus dans mes habitudes de préparer un pique-nique pour une fille.
Je ne sais pas comment va réagir Madison quand nous allons nous revoir. Hier après le baiser, qui au passage était sensationnel, elle est partie ouvrir la porte mais je l'ai senti gênée et perdue. A-t-elle aussi ressenti toutes les sensations que j'ai moi-même vécu pendant ce moment intense ? Je ne sais pas. Peut-être qu'elle regrette ? Je n'espère pas. J'ai attendu ce moment toute la journée en m'imaginant plusieurs scénarios plus étranges les uns que les autres mais quand cet événement est enfin arrivé, je n'arrivais plus à me détacher d'elle. Deux aimants qui ne peuvent pas se décoller, c'est ce que je ressentais.
Ses jolies lèvres rosées contre ma bouche étaient une bénédiction pour moi. Les sensations que mon corps éprouvait étaient surdimensionnées. Mon être en voulait plus, toujours plus, j'aurais voulu découvrir son corps magnifique qui est constamment caché sous ses vêtements plus grands que la normale. J'aurais voulu goûter sa peau laiteuse et lui donner plus de plaisir. Mais le problème, c'est que nous allons trop vite, beaucoup trop vite. Je l'ai bien senti quand nous nous sommes embrassés mais c'est comme si nos envies étaient plus fortes que la raison. Je sais que mon appétence était réciproque, il y avait juste à regarder comment Madison en demandait plus à chaque fois que mes mains se posaient sur son ventre frêle.
Je sais que la prochaine fois que cet échange se produira, nous ne pourrons plus faire marche arrière, il sera trop tard. Nos fantaisies seront incontrôlables et moi-même je me demande si je pourrais arrêter mes ardeurs. Mais aussi, comment voulez-vous que je me calme face à une fille aussi séduisante, belle, sexy, gentille, innocente et charmeuse qu'elle ? C'est tout simplement impossible. Sans m'en rendre compte, je suis déjà devant l'immeuble de ma brune. Je descends de ma voiture pour arriver le plus rapidement possible chez elle. Je suis anxieux, jamais je n'ai vraiment eu une relation aussi ambiguë avec une fille et c'est tellement excitant mais en même temps tellement effrayant.
J'aimerais dire que je suis un homme fort qui n'a peur de rien, mais c'est faux. J'ai une peur bleue des serpents. Je déteste être seul dans le noir. Je hais être seul chez moi la nuit. Tout le monde pense que je suis un homme capricieux, macho, hypocrite mais c'est tout le contraire. Je respecte les femmes, je regarde des dessins animés le matin, je regarde des séries de filles comme Teen Wolf et je suis vraiment immature. Je suis un mec tout à fait normal, ce sont juste les magazines qui mentent sur moi pour avoir le plus de vente possible.
Quand j'arrive devant la porte de Madison, des hurlements se font entendre dans son appartement. Ma joie descend rapidement à deux pieds sous terre. La voix stridente de Madison se fait entendre jusqu'à l'autre bout du couloir et une voix grave rétorque à chaque exclamation de cette dernière. J'essaye d'ouvrir la porte mais celle-ci est fermée à clé. Je décide de l'enfoncer avec mon épaule. Je frappe, un coup, deux coups, trois coups. Le bout de bois cède au bout du quatrième coups. Ça me fait un mal de chien, je pense que je vais avoir un bon bleu sur mon pauvre épaule. Mais ce n'est pas grave.
J'observe la scène qui se trouve devant moi. Ma brune a les cheveux en pagaille, elle est comme ça à chaque fois qu'elle sort de son lit donc je suppose qu'elle vient de se lever. Son pyjama est un de mes tee-shirts noir et un short en coton blanc. Comment a-t-elle pu voler un de mes hauts ? Je ne l'ai même pas remarqué. En face d'elle se trouve un garçon. Il porte une veste en cuir et un pantalon noir déchiré, son tee-shirt blanc est troué. Ses cheveux blonds et ses yeux sont bleus, il est moche. Je ne l'aime pas. Il engueule ma jolie Madison. Je déteste quand on touche à ce qui m'appartient.
Ma jolie brunette s'approche de moi rapidement et m'aide à me relever. J'avais complètement oublié que j'étais au sol depuis le début. Je vais devoir lui racheter une porte, c'est bizarre dit comme ça, mais plus rien ne m'étonne avec elle. Je n'ai jamais vu Madison aussi énervée, les traits de son visage sont durs. Ses sourcils sont froncés et elle mord constamment ses lippes entre elles.
–Tu es qui toi ? Me demande sèchement le jeune homme.
Il croise ses bras sur sa poitrine, sûrement pour essayer de m'intimider. Son regard méchant ne me fait pas extrêmement peur, au contraire, il me fait bien rire. J'enlève la poussière sur mes vêtements en secouant ceux-ci légèrement.
–Je suis le petit ami de Madison et toi tu es un gros con, je rétorque en le dévisageant de la tête aux pieds.
Le visage du jeune homme devient rouge de colère. Je ne sais même pas pourquoi j'ai dit ça, sûrement car j'aime bien me faire passer pour ce rôle auprès des autres personnes. Un petit sourire se place sur les lèvres de Madison en me regardant, j'aime tellement quand elle pose ses beaux yeux sur moi, puis quand ses lèvres se pincent entre elles, j'ai envie de les embrasser. Calme toi Jaden ce n'ai pas le moment d'imaginer des choses pas très catholiques dans ta petite tête de débile. Madison se retourne vers le jeune homme alors que celui-ci s'avance vers moi. Je vois qu'il sert ses poings fortement jusqu'à en voir les jointures blanches. La brune se place entre nous deux pour empêcher une éventuelle bagarre et lance un regard méchant vers l'autre débile. Je le vois m'observer de la tête au pied, s'il essaye de me faire peur, c'est un peu raté.
–Jaden, je te présente mon ex, Ryan. Ryan, je te présente mon petit copain, Jaden.