MISTRESS » a.griezmann

By njhxjames

97.4K 5.6K 661

deux mois, c'est le temps qu'ils leur a fallu pour succomber, deux mois, c'est le temps pendant leque... More

p r o l o g u e
u n
d e u x
q u a t r e
c i n q
s i x
s e p t
h u i t
n e u f
d i x
o n z e
d o u z e
t r e i z e
q u a t o r z e
q u i n z e
s e i z e
d i x - s e p t
d i x - h u i t
d i x - n e u f
v i n g t - é p i l o g u e
T O M E D E U X
p r o l o g u e
u n
d e u x
t r o i s
q u a t r e
c i n q
s i x
s e p t
h u i t
n e u f
d i x
o n z e
d o u z e
t r e i z e
q u a t o r z e
q u i n z e
s e i z e
d i x - s e p t
d i x - h u i t
d i x - n e u f
é p i l o g u e
mot de fin

t r o i s

3.2K 173 11
By njhxjames

9 juillet 2014, point de vue d'Alessia




J'enfile mon léger kimono et sors de ma chambre. Ce soir, nous allons dîner à un restaurant. La raison ? Aucune idée. Il y en a bien une, c'est certain, mais nos parents ne veulent rien nous dire aux garçons et à moi. Nous n'irions pas au restaurant s'il n'y avait aucune occasion particulière. Mon père et Miranda vont nous annoncer quelque chose, mais quoi ? C'est ça la question.

Je descends les escaliers et me dirige vers la cuisine où il y a du bruit. Je découvre Luke en train d'essayer de couper un morceau de pain. Je le regarde faire sans faire de bruit. Avec sa main handicapée, il a vraiment du mal. Je me racle la gorge et quand le brun m'aperçoit, il me lance un grand sourire, laissant ses belles dents apparaître. Il me tend le couteau que je prends et je lui coupe un morceau de pain.





— Tu sais qu'on va aller manger ?

— Je crève de faim ! Je secoue la tête.

— Comment va ta main ?

— Si je ne m'en sers pas, ça va.

— Tu es vraiment idiot quand même.

— Mais ce n'est pas de ma faute si je me suis ouvert ! S'exclame-t-il. C'est de la faute aux gens qui viennent boire le soir et qui laisse les bouteilles de verres sur le sable.

— Pas faux, mais tu aurais dû regarder s'il n'y avait rien avant de t'étaler.

— Je...

— Vous êtes prêts ?





Mon père nous fait face avec mes deux autres demi-frères. Je hoche positivement de la tête, répondant à sa question. Quelques secondes plus tard, Miranda fait son apparition habillée d'une robe. Nous partons donc en direction du restaurant à pied. Le Promegranate n'est pas très loin de la maison. Il se situe à environ cinq cent mètres. Les jumeaux crient tout et n'importe quoi, les passants se retournant vers eux. Des gamins, je vous jure. Je saute sur le dos de Beau qui commence à accélérer une fois que je suis sur lui. Il se met à courir et j'éclate de rire lorsqu'il se met à imiter un cheval. Il n'est pas mieux que ses frères ! Après avoir manqué de tomber à plusieurs reprises, nous arrivons au restaurant. Mon père s'avance vers l'accueil et donne son nom. Un serveur nous emmène à une table pour six. Il nous donne les menus et nous laisse choisir. Jai qui est en face de moi prends un menu et laisse simplement ses yeux dépassés. Il commence une sorte de danse avec ses sourcils. Garder son calme dans ce genre de situation est plutôt compliqué. Je tente de ne pas rire alors que Luke s'y met aussi. Débarrassez-moi de ces gars.

Après avoir choisi ce que nous souhaitions commander, le serveur revient vers nous et prend nos commandes alors que mon père demande une bouteille de champagne. Il veut fêter quelque chose. Mes demi-frères et moi se jetons un regard. On a tous compris que nos parents nous cachaient quelque chose. Néanmoins, on se tait et on attend qu'ils parlent. Cinq bonnes minutes plus tard, le serveurs revient avec nos plats. Le repas se passe sans encombre, du moins jusqu'au dessert.





— On a quelque chose à vous annoncer.

— Comme si on ne l'avait pas deviné !

— Jai.

— Cela fait déjà cinq ans que nous sommes ensemble Miranda et moi et, comme c'est sérieux entre nous, je lui ai demandé de m'épouser.





Ma réaction ? J'ai recraché toute l'eau que je buvais. Les garçons éclatent de rire tandis que mes yeux sont posés sur mon père. Un mariage ? Sérieusement ?





— C'est une blague, hein ?

— Du tout. Ça aurait lieu fin août.

— Quoi ? Dans même pas deux mois ?

— Alessia...

— Tu veux que je me taise, c'est ça ? Excuse-moi, mais non. Pourquoi vous marier alors que tout va très bien comme ça ?

— Comme tu l'as dit, tout va très bien alors je ne vois pas en quoi le fait que l'on se marie te dérange à ce point.

— Je... Je suis désolée. Ce n'est pas contre toi Miranda, tu sais très bien que je t'aime beaucoup, mais je ne peux pas. J'ai besoin de prendre l'air, excusez-moi.





Je quitte la table et sors à l'extérieur. Je rejoins la plage et marche de longues minutes, les pieds dans l'eau. Un mariage. Sérieusement ? Ils sont obligés de se marier ? Tout va très bien comme ça, pourquoi se marier ? Les problèmes arrivent toujours après le mariage. Pas que je n'aime pas la compagne de mon père, au contraire, elle est très gentille et je l'apprécie, mais je ne peux pas y croire.

J'ai eu beaucoup de mal de voir mes parents se séparer. Pour moi, ils ont toujours été le couple parfait. Ils s'aimaient malgré leur vingts ans de mariage. Tout était parfait. J'ai toujours voulu prendre exemple sur eux. Enfin, jusqu'au jour où ils se sont séparés. J'étais surprise, abasourdie. Je ne pouvais pas les imaginer divorcer. L'exemple qu'ils étaient pour moi disparaissait. J'ai réussi à m'en remettre, évidemment, mais apprendre que mon père va se remarier me chamboule. Je ne pensais pas qu'il se remariait un jour.

Je m'assois sur le sable fin et regarde la mer. Je vais devoir m'y faire. Mon père va se remarier. Je ne peux pas lui en empêcher. Je ne peux pas lui priver le bonheur. Mais ça fait un mal de chien ! Dire le contraire serait mentir. J'ai eu du mal à le voir avec une autre femme que ma mère et maintenant, ils vont se marier. Je n'y aurais jamais pensé. J'ai peut-être eu une réaction exagérée, mais je n'arrivais pas à me contrôler. C'était plus fort que moi.





— Alessia ? Je me retourne.

— Antoine.

— Mauvaise soirée, j'imagine.

— Plutôt oui. Il s'assoit à mes côtés. Toi aussi ?

— On peut dire ça. Je me sens soudainement moins seul.

— Tout le monde a des problèmes. On est jamais seul.

— Peut-être bien. T'en veux ? Il me tend sa bouteille d'alcool que je prends.

— Merci. Je bois une gorgée avant de lui redonner.

— Tu veux en parler ?

— Mon père se remarie.

— Tu n'aimes pas sa compagne ?

— Non, du tout, ça me fait juste bizarre. Ouais, c'est étrange.

— S'il est heureux, tu devrais l'être aussi.

— Je ne pensais pas qu'il se remariait un jour, déclarais-je. Enfin, passons. Et toi ?

— Prise de tête.

— Avec Paul ?

— Oh non, lui, il est je ne sais où avec je ne sais qui.





Le châtain lâche un rire. J'aime bien son rire cristallin. Je regarde la mer qui s'agite un peu, les vagues qui s'écrasent. J'aime regarder l'océan. C'est calme et paisible comme tout le contraire. Je me lève soudainement et je vois le sportif froncer les sourcils. « Je ne compte pas me morfonde toute la soirée. » J'enlève mon kimono ainsi que ma robe et me dirige vers la mer. Avant d'entrer dans celle-ci, je me tourne vers le footballeur.











— Bon alors, qu'est-ce que tu attends ?








Il secoue la tête de gauche à droite, mais je peux discerner un sourire sur son visage. Il se lève finalement et enlève ses vêtements pour ne finir qu'en caleçon. Je ne l'attends pas et entre dans l'eau. Elle est plus froide que pendant l'après-midi, mais ça fait tout de même du bien. Je ne perds pas une seconde et plonge la tête la première. Je nage pendant une longue minute avant de revenir à la surface, mes cheveux plaqués en arrière. Antoine est dans l'eau lui aussi. Il grelotte légèrement. Mon dieu, quel frileux !

Je m'approche de lui avant de l'éclabousser. Il râle avant d'arquer un sourcil et de sourire malicieusement. Finalement, j'aurais dû m'abstenir... Je m'éloigne de lui comme je peux et m'éloigne encore plus de la plage. Je me sens couler et je bloque ma respiration. J'attrape la cheville du châtain qui vient de me couler et tire dessus pour le faire tomber, en vain. Il me laisse remonter à la surface et je peux enfin respirer. Il rit comme un enfant, heureux d'avoir repris sa revanche.





Il se tourne pour nager, mais je grimpe sur son dos et pose mes mains sur son crâne pour le couler à son tour, sauf que ça se retourne sur moi. Je finis à nouveau sous l'eau. Moins longtemps que la première fois en revanche. Je remonte à la surface et respire. Je dois me rendre à l'évidence. Il est bien plus fort que moi.





— Tu veux toujours essayer de me couler ?

— D'accord, je me rends, déclarais-je, m'approchant.

— Sage décision.

— Mais je prendrais ma revanche à un autre moment. Sois en certain.

— Ouh, j'ai peur !

— Tu ne vas pas rigoler très longtemps.

— Je dois vraiment avoir peur ? Il se pointe devant moi.

— Tout dépend si monsieur est peureux.





Il me regarde droit dans les yeux et nous débutons un combat de qui baissera le regard en premier. Je n'avais pas vraiment fait attention à ses yeux avant, mais ils sont beaux. Vraiment beaux. Bleus dans lesquels on aimerait se plonger. Je détaille son visage. Il est beau garçon, je l'avoue. Je sais qu'il me détaille lui aussi. Je sens ses yeux sur tout mon visage et ça me rend nerveuse. Mal à l'aise, je finis par baisser le regard en première.





— C'est bon, tu as ga...





Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase que ses lèvres sont déjà posées sur les miennes. Ses mains se posent sur mes hanches, me rapprochant de lui. Je suis surprise. Totalement surprise, mais je passe mes mains derrière son cou et mouve mes lèvres avec les siennes. On ne devrait pas faire ça. On ne devrait pas, mais dieu sait à quel point c'est bon. Les mains du sportif s'aventurent jusqu'à mes fesses. J'enroule mes jambes autour de son bassin alors que notre baiser s'intensifie encore plus. Nos langues dansent ensemble et je passe mes mains dans ses cheveux. Je ne sais pendant combien de temps on s'embrasse, mais nous mettons fin à ce baiser par manque d'oxygène. Nos fronts collés l'un à l'autre, je sens le souffle du footballeur sur mon visage.





— Juste le temps des vacances ?

— Juste le temps des vacances.


_______________________________________________________

i know, c'est rapide. je le sais et c'est nor-mal. vous comprendrez le pourquoi du comment ils s'embrassent alors qu'ils ne se connaissent que depuis deux jours dans les prochains chapitres. vous êtes prévenues, alors ne venez pas me dire dans les commentaires que c'est beaucouuup trop rapide

m'enfin ! passons, que pensez-vous de ce chapitre ? la relation entre Alessia et ses demi-frères ? ces derniers ? le repas et la révélation ? la réaction d'Alessia ? cette dernière et Antoine ? dîtes moi touuut !

laissez votre avis please

love ya

Continue Reading

You'll Also Like

1.1M 36K 62
𝐒𝐓𝐀𝐑𝐆𝐈𝐑𝐋 ──── ❝i just wanna see you shine, 'cause i know you are a stargirl!❞ 𝐈𝐍 𝐖𝐇𝐈𝐂𝐇 jude bellingham finally manages to shoot...
891K 20.3K 48
In wich a one night stand turns out to be a lot more than that.
1M 40.4K 93
𝗟𝗼𝘃𝗶𝗻𝗴 𝗵𝗲𝗿 𝘄𝗮𝘀 𝗹𝗶𝗸𝗲 𝗽𝗹𝗮𝘆𝗶𝗻𝗴 𝘄𝗶𝘁𝗵 𝗳𝗶𝗿𝗲, 𝗹𝘂𝗰𝗸𝗶𝗹𝘆 𝗳𝗼𝗿 𝗵𝗲𝗿, 𝗔𝗻𝘁𝗮𝗿𝗲𝘀 𝗹𝗼𝘃𝗲 𝗽𝗹𝗮𝘆𝗶𝗻𝗴 𝘄𝗶𝘁𝗵 �...
1.3M 56.4K 103
Maddison Sloan starts her residency at Seattle Grace Hospital and runs into old faces and new friends. "Ugh, men are idiots." OC x OC