Alex aurait été furieux s'il n'avait pas oublié ses souvenirs, et s'il ne s'était pas retrouvé dans un endroit complètement inconnu avec des personnes tout aussi inconnues. Ce message n'était sûrement pas là pour redonner du plaisir et de la joie à tous ces adolescents. Surtout que le « Bonne chance » de la fin semblait plutôt tous les narguer. Savoir qu'ils devraient être complètement autonomes ne le rassurait pas. Cela voulait-il dire qu'ils ne recevront aucune aide extérieur ? Seront-ils vraiment seul ?
Ce mot, sa fonction, ne le mettait pas en confiance non plus. Il ne savait même pas comment se débrouiller. Y avait-il des magasins, ou des épiceries dans cette ville ? Était-ce ça qu'ils devraient chercher ? Mais faire les courses ne paraissait pas si désagréable. Il se leva et partit voir les autres personnes. Après avoir dépassé six personnes de la rangée, il s'arrêta devant Sandra. Il jeta un coup d'œil discret sur l'écran de la jeune fille et lut : directrice des communications.
Quand elle le vit du coin de l'œil, elle se retourna, en faisant pivoter son siège.
- Tu fais partis du quel groupe toi ?
- Éclaireur, répondit-il.
- D'accord, elle marqua une pose et repris, tu ne sais pas vraiment ce que c'est... hein ?
Alex réfléchit un moment, car il ne savait pas exactement de quoi il s'agissait réellement.
- Départ des éclaireurs dans vingts minutes, après le repas. Il est exactement onze heure dix ! Déclara une voix féminine prés enregistré depuis les hauts-parleurs.
- On verra ça bientôt ! S'exclama-t-il.
Au total, cinq personnes se dirigèrent toutes en même temps vers la porte avec l'écriteau « Salle à manger ». Quatre garçons et une fille, Sandra. À un mètre de la porte, celle-ci s'ouvrit après un léger déclic. Avant de passer le seuil, la jeune fille fit demi-tour et courut chercher une feuille qui était posé sur son espace de travail. Elle rejoignit vite les éclaireurs avant que la porte ne se ferme. Les murs du couloir qui menait au réfectoire étaient plus gay que les autres. Ils étaient recouvert d'un papier peint orange, et tout le long, se trouvait des plinthes en bois claire. Au bout de cinq mètres se trouvait une embrasure, dont les battants avaient été enlevé. Il ne restait que les charnières. Les adolescents passèrent dans l'ouverture et ne virent rien de plus banal, on aurait dit une cantine d'école. Ils entrèrent dans la pièce, de vingts mètres carré, et restèrent planté là. Ils étaient stupéfaits. L'endroit paraissait si ordinaire.
Cinq tables étaient alignés dans la longueur. Vingt-trois assiettes y étaient disposées. Les couverts étaient déjà tous mit. Les adolescents s'installèrent au plus près de la porte. Les quatre garçons s'assirent face à face, deux d'un côté et deux de l'autre. Sandra prit une chaise et se mit en bout de table. Face à chacun, se présentait deux gros sandwichs.
- Vous pouvez commencer à manger, dit Sandra, parce que vous n'aurez pas le temps après.
Ils entamèrent tous leur repas. La jeune fille s'éclaircit la gorge :
- Les éclaireurs sont les personnes les plus importantes de la planque. Leur travaille, consiste à trouver une sortie et à rapporter de la nourriture. Je vais être honnête avec vous, je ne sais pas ce qui se trouve dehors, et c'est peut-être risqué...
Les garçons écarquillèrent les yeux. Ils ne s'attendaient surtout pas à ce qu'on leur dévoile une chose pareille. Mais après tout, « risqué » signifiait-il de se perdre ? Car dans ce cas, étant les seuls à sortir, c'était bien eux qui « risqué » le plus. Une autre idée traversa l'esprit d'Alex. Y avait-il une réelle menace à l'extérieur ? Des gens armés ? Des animaux sauvages ?
Tout cela inquiétait les garçons.
- Euh... Attends deux secondes ! s'exclama Alex. Tu veux nous faire sortir alors que c'est risqué ? On Viens juste d'arriver, laisse nous souffler un peu !
- Cette mission ne sera seulement qu'une mission de test, nous ne savons pas nous même ce qui ce passe dehors, nous devons savoir !
- Justement, il est là le problème, je ne te connais même pas et tu veux m'envoyer dans une ville sans savoir ce qu'il y a dehors ! Fit un garçon à côté d'Alex.
Sandra expira bruyamment.
- Vous n'avez pas le choix les gars ! D'accord personne ne se connaît, mais c'est grâce à vous qu'on va pouvoir manger, sans le savoir, tout le monde compte sur vous !
Alex était bouche bée. Il avait l'impression que la jeune fille n'était pas gêné le moins du monde de tout le malheur qu'ils leur arrivait.
- On voit que ce n'est pas toi qui va partir pour éventuellement risquer ta peau !
Les autres adolescents acquiescèrent.
Sandra s'en voulait, elle n'aurait jamais dû dire ça...
- Vous ne découvrirez aujourd'hui qu'une légère partie de l'environnement dans lequel vous vous retrouverez. Durant toutes vos sorties, vous serez équipé d'une oreillette avec laquelle vous pourrez communiquer avec les personnes chargé de la communication. (Sandra ce montra du doigt). Pour plus de sécurité, vous rentrerez avant que la nuit ne tombe.
- On est d'accord sur ce point ! Confirma un jeune homme de dix-sept ans, brun avec de larges épaules et une coupe de cheveux coupé court.
Le garçon se tenait à la gauche d'Alex.
- Laisse moi finir Sam ! Répondit la jeune fille.
Alex prit une bouchée de son sandwich.
- Je sais que c'est tôt, on se connaît à peine, mais vous devez me faire confiance...
- Ça ne m'a pas l'air si difficile ! S'exclama un jeune homme.
Ses yeux verts contrastaient avec ses cheveux noirs. Ceux-ci retombaient deux centimètres au dessus de ses sourcils. Le garçon était assez grand et devait sûrement avoir une bonne forme physique. Ses muscles étaient développé partout sur son corps.
Alex rit intérieurement. Quelle blague.
- OK, je fais cette sortie. Mais je te préviens, si il y a un truc de dangereux, j'arrête !
Le jeune homme mastiqua le dernier quignon de son pain.
Après le repas terminé, ils se levèrent tous et sortirent.
Quand ils passèrent la porte blindé de la salle des machines, tout le monde s'affairait à sa tâche. Tous les adolescents étaient occupés. Trois jeunes accoururent vers les éclaireurs. Ils tenaient dans leurs mains des gilets en treillis sans manches. Ils en tendirent un chacun. Alex prit le sien et commença à fouiller dans la dizaine de poches qu'il contenait. Il trouva un briquet, une plaquette de comprimés, deux fumigènes, une montre, qu'il mit à son poignet et un couteau. On leur plaça ensuite une oreillette miniaturisée, et on accrocha une gourde à chaques gilets.
Un des garçons se dirigea ensuite vers un des ordinateurs disposé en cercle au centre de la pièce et parla dans un micro posé sur le bureau.
- Test... Test
Les quatre éclaireurs hochèrent la tête. On les emmena ensuite dans les chambres. Ils entrèrent dans la pièce. Une vingtaine de lits y étaient disposés. Entre deux couchettes, se trouvait un miroir. Sur chaque couverture était posé une feuille avec le prénom de chacun. Alex trouva son sommier et se regarda dans le miroir. Sa vue l'étonna. Il était blanc, avec des cheveux bruns, court. Il se sentait léger, pourtant, il avait des muscles saillant. Ses traits étaient parfaitement identiques à celui du petit garçon. Il était troublé. Il se demandait pourquoi lui et seulement lui avait trouvé une photo de sa famille. Était-il une personne à part ? Il secoua la tête et décida de penser à autre chose.
Des affaires étaient soigneusement pliées et posées sur le lit. Il enleva son T-shirt et prit celui qui se trouvait sur le matelas. Il avait des abdominaux et des pectoraux développé. Une longue cicatrice lui barrait le ventre, juste en dessous de son pectoral droit.
Alex fini de s'habiller et enfila ensuite son gilet. Il s'assit sur le lit et commença à enfiler des chaussures de sports bleu. Il fit les lacets et se leva. Il se mit ensuite à faire quelques pas et sauta trois fois. Les baskets étaient à sa taille. Du quarante-deux lut-il. En sortant de la pièce, il passa à côté d'un de ses camarades. Ils étaient tous habillé de la même façon. La porte coulissante s'ouvrit et il se posta à l'extérieur de la pièce, ne sachant quoi faire. Quelques secondes plus tard, le jeune homme qu'il avait croisé quelques instants plus tôt le rejoignit. Puis ce fut Sam. Au bout de trois minutes, le dernier garçon sortit.
Les quatre éclaireurs se dirigèrent vers la table ronde centrale. Une dizaine de personnes s'affairaient déjà à taper des lignes de codes ou utilisaient des logiciels de piratage informatique.
Sandra rejoignit le groupe et déclara :
- Je vais vous accompagner jusqu'à la sortie.
Elle leur fit signe de la suivre vers la plus grande des portes.
- Voici vos sac. Ils sont équipé d'une caméra à la fois thermique, infrarouge et étanche. Autant vous dire que c'est un beau bijou technologique. Elle est donc situé ici, sur la lanière droite du votre sac. Nous ne savons pas ce qui vous attend derrière ses portes. Sur la lanière gauche, se trouve une lampe torche sur puissante, mais réglable si nécessaire. Il suffit juste d'ajuster le fader. Tout en bas, c'est que l'ampoule est éteinte, et tout en haut, l'éclairage est à son maximum. Votre prénom à tous est écrit au dos du sac, sur la petite poche.
Elle leur tendit les sacs à dos. Il ne contenaient qu'une gourde et un paquet de mouchoirs blanc. Les prénom : Alex, Anthony, Sam et Julien étaient d'inscrit en lettre argenté.
- Ouvrez les portes ! Demanda la jeune fille.
Alex avait peur. Il essayait de contrôler sa respiration, mais en vain.
Deux secondes plus tard, un bip sonore retentit. Les portes coulissèrent chacune de leur côté dans un silence presque total. Ils passèrent tous les cinq dans l'ouverture. Deux directions s'offraient à eux, "n°1", et "n°2". Ils prirent cet derniere direction. Un deuxième accès devant eux s'ouvrit. Ils avancèrent jusqu'à la troisième et dernière issue. Là, sur la droite, se tenait un énorme bouton poussoir rouge. Sandra le frappa du plat de la main et annonça aux garçons :
- Bonne chance !