Paris Love & Hospital T2 : My...

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Il est partit. Malgré tout le chemin parcourut main dans la main, il est partit. Et pourtant Elle l'avait tan... Higit pa

Chapitre 1 - Léo
Chapitre 2 - Kaithlyn
Chapitre 3 - Léo
Chapitre 4 - Kaithlyn
Chapitre 5 - Kaithlyn
Chapitre 6 - Léo
Chapitre 7 - Kaithlyn
Chapitre 8 - Léo
Chapitre 9 - Kaithlyn
Chapitre 10 - Léo
Chapitre 11 - Kaithlyn
Chapitre 12 - Kaithlyn
Chapitre 14 - Léo
Chapitre 15 - Kaithlyn
Chapitre 16 - Kaithlyn
Chapitre 17 - Léo
Chapitre 18 - Kaithlyn
Chapitre 19 - Léo
Chapitre 20 - Kaithlyn
Chapitre 21 - Kaithlyn
Chapitre 22 - Léo
Chapitre 23 - Kaithlyn
Chapitre 24 - Kaithlyn
Chapitre 25 - Kaithlyn
Chapitre 26 - Léo
Chapitre 27 - Kaithlyn
Chapitre 28 - Kaithlyn
Chapitre 29 - Kaithlyn
Chapitre 30 - Kaithlyn
Chapitre 31 - Léo
Chapitre 32 - Kaithlyn
Chapitre 33 - Léo
Chapitre 34 - Kaithlyn
Chapitre 35 - Léo
Chapitre 36 - Kaithlyn
Chapitre 37 - Kaithlyn
Chapitre 38 - Léo
Chapitre 39 - Kaithlyn
Chapitre 40 - Kaithlyn
Chapitre 41 - Kaithlyn
Chapitre 42 - Kaithlyn
Chapitre 43 - Léo
Chapitre 44 - Kaithlyn
Chapitre 45 - Kaithlyn
Chapitre 46 - Kaithlyn

Chapitre 13 - Kaithlyn

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VENDREDI 4 SEPTEMBRE 2015

Je ne vois rien et ça me stresse. Aujourd'hui j'ai vingt-cinq ans, et Léo a décidé de me bander les yeux pour aller je ne sais où. Ça l'amuse ! Mais moi non, j'ai l'impression de n'avoir conscience de rien. Cependant je suis excitée de ne pas savoir où il m'emmène. La journée a très bien commencé et je lui fais pleinement confiance... On roule depuis quatre ou cinq heures, je ne sais plus, je me suis endormie un bon bout de temps. J'appuie ma tête en arrière, divaguant au souvenir de mon réveil.

Les rayons du soleil traversent les espaces des stores. Je remue doucement en m'étirant et me tourne pour me blottir dans les bras de mon mari. Sa douce odeur m'emplit les narines et c'est rafraîchissant. J'ouvre délicatement les yeux pour pouvoir l'observer avant qu'il ne se réveille. Cependant c'est moi l'observée. Je me retrouve face à ses beaux yeux bleus, sa bouche esquisse un sourire à tomber par terre. Je donnerais n'importe quoi pour me réveiller tous les matins avec cette vue.

Ses doigts passent sur ma joue puis dans mes cheveux avant de maintenir ma tête et de m'embrasser, passionnément. Lorsqu'il me relâche, je ne sais plus comment je m'appelle. Et il me chuchote.

— Joyeux anniversaire bébé.

Je lui souris en frottant mes yeux et me blottis à lui.

— Merci mon chéri.

Je retrouve ses lèvres pour prolonger son baiser ardent. Il serre doucement ma nuque sans relâcher la puissance de son baiser. Oh j'adore et purée que j'ai envie de lui. Je laisse mes mains glissées sur son corps, mais il se redresse en relâchant mes lèvres et sa main câline mon visage. Il se tourne avant de se remettre à mes côtés, appuyé sur son coude, et il me tend une petite boîte avec un sourire aux lèvres. Cadeau matinal ! Je souris en me redressant pour l'ouvrir.

— Merci Léo.

Il sourit en embrassant mon bras pendant que je défais le papier cadeau.

J'ouvre la boîte, et découvre sur un petit oreiller, un bracelet en or blanc, avec une plaque où est inscrit en lettres italiques sur deux lignes : « Je t'aime plus que je n'ai d'amour à te donner ». Mon cœur se serre, et j'en ai les larmes aux yeux. Cela représente tellement ce que l'on ressent. Cette phrase résume exactement cette sensation de ne pas avoir assez de place pour l'aimer, ni assez de manières pour le prouver, ou de mots pour lui dire...

— Tu aimes bébé ?

— Oh mais quelle question...

Je tiens la boîte avant de me jeter sur lui pour le remercier en l'embrassant. Je l'entends glousser contre mes lèvres et il me serre dans ses bras.

Après notre baiser, il me prend le bracelet pour me le passer au poignet, il est sublime ! Il pose la boîte et nous retourne afin de se retrouver au-dessus de moi. Il a son sourire en coin qui m'émoustille jusqu'entre les jambes, et son corps contre le mien, n'aide pas. Ses yeux transpercent les miens, ses mains attrapent les miennes et les remontent au-dessus de ma tête.

— Et maintenant, laisse-moi t'offrir le second cadeau de ta journée...

Et ses lèvres foncent dans mon cou. Oh ! Un orgasme d'anniversaire ! Je me laisse aller à la délicatesse de sa langue et de ses caresses.

Hum j'en frisonne encore quand je me souviens de nos ébats de ce matin. Une fois de plus, exceptionnel. Je glisse mes doigts sur mon bracelet que j'aimerais admirer, mais c'est impossible. Je soupire, il est temps que l'on arrive.

— On est presque arrivé Léo ?

— Presque bébé, patience.

Un peu plus tard, peut-être une heure je n'en sais rien, il arrête la voiture, Alleluia ! Je l'entends sortir puis il ouvre ma portière et me prend la main, m'invitant à descendre. Je le laisse me guider et je me dégourdis les jambes. J'entends un son que je connais, mais j'ai du mal à le cerner. Il fait beau en tout cas le soleil me réchauffe la peau. Il y a un peu de vent, mais rien de bien violent. Léo me fait avancer et je m'accroche à lui pour ne pas trébucher. Il se place derrière moi et après un baiser dans le cou qui me donne des frissons, il défait mon bandeau, enfin !

Je découvre une étendue d'eau bleu turquoise précédée d'une plage de galets. Le panorama est sublime et uniquement cette vue remonte mon moral morose depuis quelques jours. Je sens les doigts de Léo glisser dans mes cheveux puis sur mon épaule. Je tourne ma tête vers lui, un sourire aux lèvres. Il se penche sur moi et ses lèvres se posent sur les miennes tendrement tout en passant ses bras autour de ma taille.

— Où est-ce que l'on est Léo ?

— À Nice.

— Je ne sais même pas où c'est par rapport à Paris...

Je ris en baissant les yeux.

— Dans le sud bébé. Pas loin d'où nous avons été en vacances la dernière fois. Je me suis dis que l'on pouvait venir profiter un peu de la plage et que je te montre ton autre cadeau.

— Tu m'en as déjà offert un Léo...

— Je sais, mais je n'en ai pas qu'un seul.

Il sourit en embrassant le bout de mon nez puis il retourne à la voiture. Pendant ce temps, je retire ma veste car il doit bien faire dix degrés de plus qu'à Paris et j'observe les alentours. C'est assez calme, il n'y a pas grand monde sur la plage, mais pas mal de sportifs courent sur les rives. Léo me rejoint, une glacière à la main. J'en déduis qu'il a prévu un petit pique-nique sur la plage. Il est tellement adorable cet homme.

Il me prend la main et nous avançons vers la plage. Je garde mes baskets pour descendre sur les galets. Non loin de l'eau, Léo étale un grand drap de plage avant de tout poser dessus. Je retire mes chaussures avant de m'asseoir.

— Un pique nique sur la plage... J'adore ! Et en plus j'ai faim.

Il rit avant de s'asseoir près de moi et de commencer à tout déballer. Je commence à grignoter en prenant en photo le paysage. Le soleil, la plage, le calme, mon mari, nous deux seuls au monde, loin de tout. Ça me redonne la pêche. Je me glisse jusqu'à lui et l'enlace en embrassant sa joue.

— Merci mon chéri ! Ça arrange un peu mon moral tout ça...

Il sourit en câlinant ma joue.

— J'ai vu ça. Tu n'étais pas de bonne humeur dernièrement, comme le temps.

— C'est exactement comme lorsque je suis arrivée ici en février ! Mon humeur va avec le temps.

— Il ne faut pas trop qu'il pleuve alors...

Je ris en secouant la tête et je me redresse un peu pour manger. À vrai dire même avec une humeur morose, il ne me suffit que de le regarder pour être heureuse. Son regard se perd dans l'horizon alors qu'il croque dans un sandwich et moi j'en profite pour l'observer le plus discrètement possible. Il est si beau avec sa barbe et ses lunettes de soleil. J'adore le voir en chemise blanche... S'il ne pouvait porter que ça, je serais aux anges ! Enfin, j'adore aussi lorsqu'il met ses tee-shirts en col v qui lui collent parfaitement au torse. Enfin qu'est-ce que je n'aime pas chez mon mari ?

Nous grignotons tranquillement en discutant de tout et de rien. J'en profite pour répondre à mes innombrables messages, auxquels je ne pouvais pas répondre les yeux bandés. Tout le monde a pensé à moi, même Alex. Mais j'oublie volontairement de le mentionner à Léo, inutile de gâcher cette journée. Et ma mère ne m'a pas envoyé de message. Mon père a juste rajouté au sien « ta mère et moi nous te souhaitons... bla bla ». Merde quoi. Alayna a laissé un message chanté avec Thomas sur mon répondeur et Léo se moque des talents de son frère et d'Alayna.

Je me blottis contre Léo pour immortaliser cette journée par un petit selfie puis il se redresse pour fouiller dans la glacière. Il pose un gâteau devant moi, sur lequel il met une bougie et l'allume. Oh... Ok j'ai envie de pleurer. Son geste est tout simplement adorable. Il remonte ses lunettes sur sa tête et le prend dans ses mains avant de le redresser sur ses genoux.

— Joyeux anniversaire bébé. J'espère que c'est le premier que l'on passe ensemble, mais surtout pas le dernier. Fais un vœu...

Je le regarde en souriant, les larmes aux yeux parce que je l'aime tellement. Je ferme les yeux et je souhaite tellement de choses, mais ce je désire le plus c'est d'être près de lui pour le restant de mes jours. C'est mon seul vœu car je sais qu'ensemble nous accomplirons de belles choses, on est plus fort à deux.

Je souris en rouvrant les yeux avant de souffler ma bougie. Il sourit comme un enfant avant de poser le gâteau et je me redresse sur mes genoux pour venir l'embrasser. Il sourit contre mes lèvres en me serrant tendrement dans ses bras. Je relâche ses lèvres, tout en gardant mes bras autour de son cou.

— Je t'aime Léo... Tellement. Merci...

Il sourit en arrangeant une mèche de mes cheveux.

— Tu n'as pas à me remercier. Et je t'aime aussi.

Ses lèvres se posent contre les miennes chastement avant qu'il ne m'offre une cuillère du gâteau, que je mange en venant me caler dans ses bras.

Après avoir dégusté mon gâteau, je fixe l'horizon en restant blottit dans ses bras. Je sens son nez dans mes cheveux.

— Ça te plairait d'habiter ici Kaithlyn ?

Je me redresse en le regardant, sans trop comprendre sa question. Enfin du moins, pourquoi il me pose cette question.

— Hein ? Euh oui, enfin non... Je ne sais pas.

Il explose de rire en penchant sa tête en arrière. Argh je n'arrive pas à me concentrer quand il rit. Je fais la moue lorsqu'il repose ses yeux sur moi.

— Ça ne veut rien dire ça bébé... Tu aimerais ou pas ?

— Je n'en sais rien... J'aime beaucoup Paris, on a nos amis là-bas. Mais ici il y a du soleil et la mer... Ça me plairait je pense. Pourquoi ? Tu veux déménager ?

— Pourquoi pas... Avec tout ce qui s'est passé ça donne envie de partir. J'y réfléchissais l'autre nuit.

— Et ton entreprise, Léo ? Et l'hôpital, ta recherche ?

— Et bien, je peux implanter Martinez Company ici ou la gérer à distance et me déplacer uniquement pour les réunions importantes. Un P-DG n'est pas obligé d'être sur place tout le temps. Et comme ça je pourrais me consacrer davantage à ma recherche. Et pour le reste, je dois te parler d'abord d'une chose et te donner ton autre cadeau du coup.

Qu'est-ce qu'il mijote encore ? Je n'aime pas lorsqu'il joue les cachottiers comme ça, j'ai toujours peur de ce qu'il a à m'annoncer car avec lui, il est toujours plein de surprises. Il tire d'un sac une pochette en papier qu'il me pose devant moi. Je le regarde et il me fait signe de regarder. J'ouvre la pochette qui en fait s'avère être plusieurs pages reliées entre elles. La première page ressemble à un grand bâtiment de cinq étages, très grand, mais le dessin ne semble pas terminé. Je tourne la page puis les autres qui suivent. Parmi elles, se trouve mon plan, celui qu'il m'avait demandé de faire et je ne comprends pas bien ce que ça fait là-dedans...

Je reprends à zéro et je feuillette plus minutieusement en observant les détails, les notes. C'est un hôpital ? Je relève les yeux en fronçant les sourcils. Il semble amusé.

— Et c'est quoi ça Léo ? Un hôpital ?

Il hoche la tête.

— Enfin les plans d'un hôpital... De notre hôpital.

J'écarquille les yeux manquant de m'étouffer.

— Pardon Léo ? Je n'ai pas d'hôpital moi !

— Pas encore. C'est le projet dont je t'avais parlé.

Il va à la page du plan que j'ai créé avec Alayna.

— J'imagine bien que tu ne veux pas être directrice d'un hôpital, mais ce service de pédiatrie, il est à toi. Tu en feras ce que bon te sembleras. Tu m'as dit que tu voulais être dans les soins, mais gérer plus, changer leur mode de vie. Tu auras le poste aménagé que tu veux Kaithlyn.

Dois-je comprendre qu'il m'offre... Un hôpital ? Avec un nouveau boulot ? Je suis sur quelle planète là ? Sur la planète Martinez, bien évidemment. Je regarde le plan puis je le regarde. Bordel de merde.

— Tu... M'offres un hôpital Léo ?

— Il est loin d'être construit, mais en quelque sorte... L'hôpital t'appartiendra, mais tu auras plus particulièrement ce service. Cela peut être de la pédiatrie générale ou bien oncologie et palliative. Il y aura également une néonatalogie si jamais tu veux retourner aux sources. Il y aura un hôpital de jour et un laboratoire pour mes recherches. Et pleins d'autres choses... J'ai toujours rêvé d'avoir mon propre hôpital, d'y faire ce que je veux et ce dont je rêve. Et j'aimerais que tu le fasses avec moi.

Waouh... Il aurait pu m'offrir je ne sais pas, un voyage ou une connerie du genre, mais non, monsieur Martinez vise un hôpital carrément ! Enfin à vrai dire il m'offre un service car la construction de l'hôpital c'est son projet à lui, il me demande juste de le partager avec lui... « Tout ce qui est à moi est à toi ».

Je regarde les plans qu'Alayna avait dessinés. Je peux faire beaucoup plus. Et ça me réjouit. Je regarde Léo et il semble quelque peu... Angoissé me semble-t-il. Il doit croire que je n'apprécie pas son geste ou que je trouve son idée ridicule. Je lui souris en m'avançant vers lui pour l'enlacer.

— Je serais ravie de travailler dans ton hôpital mon chéri !

— Dans notre hôpital bébé... Je suis heureux que tu acceptes.

Nos lèvres se joignent et je glisse mes mains dans ses cheveux. Je le serre dans mes bras aussi fort que je peux sans relâcher notre baiser. Voilà donc ce qu'il prépare depuis des semaines... Mon ambitieux de mari qui veut toujours plus... Ses lèvres relâchent les miennes.

— Je dois présenter ce projet à la ville pour pouvoir obtenir la licence de construction. Cependant... Si tu veux déménager ici, je le fais construire ici sinon ce sera dans la région parisienne, mais je ne souhaite pas rester dans Paris.

Il me regarde et je m'assois sur mes talons en le regardant et me gratte le haut de la tête. Qu'est-ce qu'il me donne à réfléchir aujourd'hui... Déménager, construire un hôpital ? Léo est devenu fou je crois bien. Enfin il l'était déjà beaucoup, mais aujourd'hui il a décroché le pompon. Il me regarde, comme s'il attendait une réponse. Il en attend une à vrai dire, mais je ne sais pas quoi dire...

Habiter ici s'apparenterait à un rêve. Se réveiller tous les jours avec vue sur la mer, du beau temps en majorité, la sérénité. Mais ma sœur serait loin. Voilà ce qui pourrait me retenir à Paris. Ou bien... Elle pourrait venir ici, nous rejoindre à la fin de ses études... Oh je ne sais pas. Je soupire en haussant les épaules en le regardant. Il grimace en passant sa main sur son visage.

— Ce n'était pas une bonne idée n'est-ce pas... Je m'en doutais un peu, j'aurais dû rester sur ma première idée de le faire construire à Paris. Oublions ce que j'ai dit.

Il m'adresse un sourire qu'il veut assurer, mais je vois qu'il est frustré. Non ce n'est pas une mauvaise idée au contraire ! J'attrape sa main, que j'enlace.

— C'est loin d'être une mauvaise idée, Léo. Laisse-moi juste quelques instants pour réfléchir à tout ce que tu viens de me dire... Un hôpital, un déménagement ça fait beaucoup pour mon cerveau.

Je lui souris de manière à le réconforter et il serre ma main doucement avant de la porter à ses lèvres puis il hoche la tête en me regardant.

— En effet, je suis désolé bébé. Tu as tout le temps dont tu auras besoin.

Je lui dépose un doux baiser sur la joue pour le remercier et il m'attire dans ses bras en s'allongeant délicatement. Je me cale contre son flanc et sur les galets, pas très confortable, passant une jambe par-dessus les siennes. Ses lèvres se posent sur mon front et je souris bêtement en l'appuyant contre son menton, inspirant sa douce odeur mêlée à celle de la mer. Sa main se laisse aller sur mon bras lentement et nous restons ainsi plusieurs longues minutes, sans bouger. Si je pouvais, je passerais ma vie ainsi, dans ses bras. Je sais qu'il me protège et je me sens en sécurité ici.

Je glisse mes doigts dans l'ouverture de sa chemise, arrangeant sa chaîne en or qui s'est repliée au niveau du cou. Son autre main se pose sur mon poignet et il me fait relâcher son pendentif pour poser ma main sur sa joue tout en tournant sa tête vers la mienne et ses lèvres agrippent les miennes. Je glisse ma main dans ses cheveux tout en prolongeant son baiser. Je me hisse sur son torse, m'allongeant sur lui. Ses mains fouillent mes cheveux avant de descendre sur mon dos et de s'insinuer sous mon haut. Il relâche mes lèvres et se perd en petits baisers jusqu'à mon oreille. Il me mord doucement et je me redresse rapidement en poussant un petit cri, m'asseyant sur son bassin. Et il glousse comme un gamin. J'attrape son visage et je le regarde dans le fin fond de ses yeux bleus.

— Sale gosse...

— Tu me pardonneras quand tu verras ton dernier cadeau.

Il sourit comme un enfant et je fronce les sourcils. Ce n'est pas possible !

— Quoi ? Encore un ? Mais Léo... Je n'en veux pas.

Il explose de rire en se redressant pour s'asseoir face à moi.

— Comme si tu avais le choix bébé. Je te donnerais ciel et terre, tu vas devoir t'y habituer. Et en plus tu as besoin de ce cadeau.

— Mais non je n'ai besoin de rien, je n'ai besoin que de toi.

— Il n'y a pas de discussion possible Kaithlyn. De toute façon je l'ai déjà. Derek ne va pas tarder à l'amener. Ça ne rentrait pas dans la voiture.

Son sourire est énigmatique. Qu'est-ce qu'il a encore prévu ? Je n'ai jamais été autant gâtée lors d'un de mes anniversaires... Je n'ai pas l'habitude, ce n'est pas mes parents qui allaient me gâter. Je ne sais plus ce que j'ai eu à mon dernier anniversaire... Je crois que c'était une carte cadeau ou une chose dans le genre. Même pour mes vingt-et-un ans, fête qui doit être mémorable dans la tête de tous les Américains, ne l'était pas pour moi.

Léo me fait redescendre sur terre en attrapant mon menton.

— Bébé... Tu penses à quoi ?

— Rien de spécial ne t'en fais pas.

Je lui souris, mais il fronce ses sourcils.

— Dis-moi...

— Je pensais juste à mes anniversaires passés... Je n'ai jamais vraiment eu de super cadeaux alors ça me fait bizarre d'en avoir plus d'un cette année.

Il prend mon visage dans ses mains.

— Bébé. Tu ne manqueras de rien avec moi. Je compte te donner tout ce que je peux, tant que je le peux. Tu vas devoir t'y habituer ma belle. Je veux juste t'offrir le meilleur...

Je baisse les yeux, mais il m'oblige à le regarder à nouveau en relevant mon menton et il m'offre un baiser.

— Je t'aime Kaithlyn... Tellement.

— Moi aussi Léo... Même si je ne t'offre pas d'hôpital.

Je ris nerveusement et il m'accompagne.

— Tu m'offres déjà assez bébé, et ça me suffit amplement. Maintenant debout, Derek nous attend.

Je me relève à contre cœur et remets mes chaussures pour aider Léo à tout ramasser. Il me prend par la main pour que nous retournions sur la rive. Il met le panier dans son coffre puis me reprend la main.

Une Audi A3 blanche cabriolet se gare devant nous et Derek en sort. Tiens donc je ne le voyais pas dans une voiture comme ça et je glousse sans le vouloir. Léo me regarde amusé.

— Qu'est-ce qui te fait rire ?

— Je voyais Derek plutôt dans un 4x4 ou une sportive.

Il sourit en haussant les épaules et me lâche la main pour aller le rejoindre. Il discute avec lui avant de revenir devant moi. Il me tend les clés auxquelles pend un porte-clé où je peux lire nos deux initiales entrelacées. Je regarde les clés puis je le regarde en comprenant parfaitement.

— Joyeux anniversaire bébé.

— Léo... Non ! C'est une voiture... Je n'ai pas besoin d'une voiture.

— Bien sûr que si. Depuis que tu es arrivée ici tu le dis.

— Léo c'est trop...

— Pas du tout. Je ne t'ai offert que le bracelet et ça. C'est tout.

— Et tu m'as emmené ici et ce service dans ton hôpital.

— Ne considère pas ça comme un cadeau. Même si ce n'était pas ton anniversaire, tu l'aurais eu. S'il te plaît Kaithlyn...

Sa moue m'oblige à accepter, je ne peux pas lui dire non lorsqu'il me regarde comme ça. Et je sais que si je continue, ça va le vexer et l'énerver. Et je ne veux surtout pas.

Je prends les clés de sa main et observe le porte-clé. Et cette petite attention vaut plus que la voiture. Je l'enlace pour l'embrasser en le remerciant. Il sourit contre mes lèvres et câline mon dos puis il m'emmène faire le tour de la voiture. Elle est sublime. Je m'installe au volant pour admirer l'intérieur, Léo se place côté passager.

— On va faire un tour bébé ?

Il me regarde en souriant, attachant sa ceinture, et c'est tentant. Je souris en faisant de même et je mets le contact. Il dit je ne sais quoi à Derek, tandis que je suis obnubilée par le bruit de la voiture et le confort de cette dernière. Je démarre lorsqu'il a fini et nous partons, je ne sais où mais les cheveux dans le vent et le soleil qui nous réchauffe.

Je souris bêtement en conduisant et je suis sûre que Léo se réjouit que j'aime son cadeau. Je roule sans savoir où je vais, comme si elle avançait toute seule. Je regarde Léo en souriant et il m'observe, et m'offre son sourire à mille mégawatts. Je me concentre à nouveau sur la route. Il pose sa main sur ma cuisse.

— On s'arrête pour boire un coup ?

Je regarde l'heure, il est presque seize heures. Je hoche la tête et me gare dès que je trouve une place. Je ferme le toit de la voiture et nous descendons. Léo m'emmène dans un petit café avec vue sur la mer et nous nous installons en terrasse. Je commande un cocktail sans alcool et un muffin et j'observe le panorama. Je repose mon regard sur Léo.

— On dort ici ce soir ?

— Eh bien si tu es d'accord oui. Sinon on peut dîner ici et je roulerais la nuit.

— Si tu ne travailles pas demain, on ne va pas faire de la route inutilement. Et puis une soirée en amoureux, je ne dis pas non !

— Et moi donc... Ton anniversaire est jusqu'à minuit.

Il sourit en coin et je sais ce que ça veut dire et j'approuve !

Nous dégustons nos cocktails et je décide de ré-engager la conversation sur le déménagement, ça me trotte beaucoup trop dans la tête...

— Tu as envie de laisser Julia et Thomas à Paris ?

Il finit la bouchée de son muffin.

— Eh bien... Sincèrement je pense que Thomas voudra nous suivre. D'autant plus avec Alayna, qui je pense ne peut pas rester loin de toi et inversement. Et Julia avec son copain, je n'en sais rien. Il est bien gentil, mais je ne le sens pas. Et je pense qu'il ne voudra pas bouger de sa caverne.

Je glousse en levant les yeux au ciel. Est-ce qu'Alayna serait d'accord pour vivre ici ? Je pense que oui... Elle a adoré Saint Tropez et c'est un peu la même chose ici.

— Et ton appartement à Paris ?

— On le garde. On peut y aller de temps en temps. Et j'aurais envie d'y aller. Tout à commencer à Paris.

Il sourit et se perd quelques instants dans ses pensées.

— Tu as tout prévu j'ai l'impression...

— Eh bien oui presque. J'ai eu beaucoup de temps pour y penser pendant certaines de mes insomnies. Tu n'imagines pas comment mon cerveau travaille mieux à quatre heures du matin, il sourit.

— Et donc qu'est-ce que tu prévois d'autre ?

Il sourit en venant prendre ma main gauche et son pouce passe sur mon alliance en fixant ma main avant de relever ses beaux yeux bleus vers moi.

— Eh bien, si tu acceptes ma proposition... Nous ferons construire une maison, sur un terrain que j'ai déjà en vu s'il te convient aussi... En parallèle, la construction de l'hôpital aura débutée. Une fois la maison prête, on pourra déménager ici. Ensuite, lorsque l'hôpital serait prêt à ouvrir ses portes, tu auras le boulot que tu désires... Et parmi tout cela, on aura un petit bébé qui nous empêchera de dormir la nuit et qui me rendra encore plus fou que je ne le suis.

Il me sourit timidement sans relâcher ma main. Merde alors il a vraiment tout prévu ! Construire une maison... Ok, Démesuré monsieur Martinez ! Et il parle de bébé... Il veut vraiment un enfant. Mais est-ce que je peux lui en donner un ? Non il a été catégorique. Je ne pourrais pas ou alors je risque d'accoucher prématurément si jamais on tombe sur la chance sur je ne sais combien.

Je regarde sa main qui ne cesse de me câliner. Et si nous n'y arrivons jamais ? Maintenant qu'il en veut... Lorsque j'étais persuadée qu'il n'en voulait pas, j'aurais fait mon deuil plus facilement, mais là... Il me serre la main pour attirer mon attention.

— Chérie... On ira voir un spécialiste et on tentera autant de fois qu'il faut, et si ça ne marche pas naturellement, il y a tellement d'autres solutions... Je sais qu'on aura un enfant Kaithlyn. Et en plus, ce n'est pas désagréable d'essayer encore et encore, on est plutôt bon dans le domaine.

Il m'offre un sourire jusqu'aux oreilles, auquel je ne peux m'empêcher de répondre par un rire. Je frotte mon front en haussant les épaules et décide de ne pas poursuivre sur ce sujet qui me met le moral à zéro.

— Je vois que tu as tout planifié... Mais en attendant tout ça, je me demande ce que je vais faire pour m'occuper.

— Ça devrait aller très vite bébé, je pense que l'on pourra ouvrir pour début janvier. Je compte bien employer assez de monde pour travailler deux fois plus vite. Pendant ce temps-là, tu vas pouvoir peaufiner ton service. Le temps va passer vite tu vas voir. Il y aura le recrutement du personnel, les aller-retours pour voir l'avancée des travaux. Et si tu veux vraiment, viens bosser chez Martinez Company.

Je ris en levant les yeux au ciel.

— Et qu'est-ce que j'y ferais ? Tu n'as pas besoin d'infirmière là-bas !

— Hum je pourrais bien... On ne sait jamais, je pourrais me blesser avec une feuille ! Il rit. Ou bien tu pourrais venir distraire le patron de temps en temps !

— Ah tu as une employée pour ça !

Je fronce les sourcils, amusée et il lève ses mains.

— Du tout ! Mais la femme du patron a libre accès...

Je souris en secouant la tête en câlinant sa main. Je crois que je vais prendre plaisir à travailler avec lui. Je pourrais le voir quand bon me semble. Mais ça, ce n'est pas pour tout de suite.

— Et bien ton projet me plaît bien... C'est très ambitieux. Et j'adore mon mari ambitieux, il sourit.

— J'attends ta réponse avec impatience.

— J'aimerais juste en parler avec Alayna si ça ne te dérange pas.

— Bien sûr que non. Ils sont encore étudiants tous les deux, mais je pense que l'année prochaine, Thomas va vouloir descendre dans le sud si nous y sommes.

Je hoche la tête en le regardant et je joue avec ma paille en la mordillant. Il me regarde et change subitement de sujet.

— Arrête bébé, tu m'excites.

Je manque d'avaler de travers en riant.

— Et alors ?

Je souris en recommençant et il écarquille doucement ses yeux, un sourire en coin. Et je sais que s'il n'y avait personne autour de nous, il m'aurait déjà sauté dessus. Mais je lui fais confiance pour trouver un autre endroit.

Je finis mon verre et détourne le regard me sentant rougir sous ses yeux. Il me fait toujours cet effet-là. Il me tapote la main.

— On y va bébé ? Je pense que Derek aimerait rentrer, il ramène ta voiture à Paris.

— Oh, mais j'aurais pu la conduire sinon.

— Non ne t'en fais pas, il doit y retourner de toute manière.

Il a fait un aller-retour pour venir me montrer la voiture et il repart. Il aurait pu me la donner une fois que nous serions rentrés. Mais bon Léo n'est pas comme les autres ! Il peut se le permettre.

Je me lève et lui prends sa main pour retourner à ma nouvelle voiture et rejoindre Derek. Je me gare à côté de la R8 de Léo. J'aimerais bien conduire la sienne aussi, ça doit être dingue. Un jour je lui demanderais. Nous descendons et Derek nous rejoint. Il ouvre le coffre de ma voiture et en sort deux sacs.

— Tenez Monsieur Martinez, les affaires que vous m'avez demandé. J'ai également mis votre ordinateur. Vous avez une visioconférence demain matin à dix heures pour la création du futur spot publicitaire pour la compétition de football de 2016. Margaret vous a envoyé des détails par mail. Et Catherine, voudrait un rendez-vous avec vous en début de semaine pour la prochaine étape de la recherche.

— Bien Derek. Merci beaucoup. Bon week-end, à lundi.

— Bon week-end monsieur. Madame.

Il m'adresse un sourire rassurant avant de partir dans ma voiture.

Léo charge nos sacs dans la sienne et je monte côté passager. Finalement, il va devoir bosser demain matin, mais ça ne sera l'histoire que de quelques heures. Il démarre puis me regarde.

— On va à l'hôtel déposer nos affaires puis on sortira dîner. Ça te va ?

— Oui chéri.

Je souris en câlinant sa main sur le levier de vitesse et il sourit comme à chaque fois que je l'appelle ainsi. Nous arrivons à un hôtel sur la côte, ils nous attendent déjà. Je suspecte Derek de nous avoir réservé une chambre un peu plus tôt. Léo refuse que la brune aux yeux noirs de la réception, qui d'ailleurs n'arrête pas de le reluquer, nous accompagne à notre chambre. Et tant mieux. Notre chambre se situe au dernier étage et il me fait entrer. Je souris en observant les lieux.

— Tu adores être au dernier étage à chaque fois ?

— Oui. Je me sens inaccessible.

Il sourit en posant nos affaires sur le fauteuil et il pose sa veste. Il n'a pas tord, on se sent un peu seul au monde tout en haut. La chambre est superbe, digne d'une suite nuptiale bien évidemment et la vue sur la mer est magnifique.

Léo vient m'enlacer se collant contre mon dos. Je relève la tête vers lui, ses lèvres se posent sur mon nez et je souris bêtement. Chacun de ses gestes m'attendrit. Puis il me tourne vers lui en plaquant ses mains sur mes fesses.

— Et si on s'entraînait à faire ce qu'on fait de mieux ?

Je pouffe de rire en levant les yeux au ciel et il sourit, creusant ses fossettes et je commence alors à détacher sa chemise doucement en suivant du regard le chemin de mes doigts. Il a un torse parfait, toujours bronzé de notre lune de miel. Il sourit avant de se pencher et de m'embrasser juste sous l'oreille. Hum... Il descend sur ma clavicule.

— J'adore l'idée que tu n'aies aucun point de comparaison possible...

Et moi je n'aime pas le fait que lui en ai... Mais il a un passé beaucoup plus rempli que le mien et je ne peux pas lui en vouloir.

Je le laisse vagabonder sur ma peau en lui adressant un « hum » en réponse à sa remarque. Il lève mes bras au-dessus de ma tête et tire mon haut avant de passer ses mains sur moi. Il sourit en me regardant et ses mains arrangent mes cheveux.

— Et j'adore l'idée que je suis le seul et l'unique dans ta vie, pour l'éternité.

Il sourit et je ne peux m'empêcher de faire de même puis il me serre dans ses bras le plus tendrement possible en m'embrassant. Je fonds dans ses bras en m'accrochant à lui, ma poitrine s'écrasant contre son torse chaud.

— Et le resto mon cher Léo ?

— Hum... On s'en fiche. C'est toi mon dîner.

Et il mord la peau de mon cou ce qui active tous mes récepteurs en dessous de ma taille. Il me jette sur le lit avec son désir habituel et il s'allonge au-dessus de moi, me surplombant de toute sa beauté. Ses lèvres prennent le chemin de mon ventre et je me tortille sous ses baisers. Ses mains extirpent mon jean et ma culotte en un mouvement rapide. Et il ne se fait pas prier non plus pour se débarrasser de ses vêtements et revenir se positionner au-dessus de moi.

Tout mon corps est attiré par le sien comme un aimant, mais il ne veut pas se coller à moi. J'enlace sa taille de mes jambes et il sourit en coin alors qu'il poursuit sa lente torture sur ma poitrine. Puis je sens son érection contre moi et je me frotte à lui, lui montrant tout mon plaisir. Je l'entends gémir et il attrape mes mains, qu'il plaque de chaque côté de ma tête et ses yeux se confondent aux miens. Je ne suis plus rien lorsqu'il me regarde de la sorte. J'ai le souffle court, il m'excite uniquement grâce à son regard. Il se mord la lèvre et j'ai envie d'attraper son visage et de l'embrasser avec fougue. Je comprends pourquoi ça l'excite lorsque je fais ça aussi... Je suis en feu.

Perdue dans son regard, je ne m'attends pas à ce qu'il entre en moi si rapidement ce qui m'arrache un cri de plaisir. Ses doigts enlacent les miens et ses yeux sont toujours rivés aux miens. Et en cet instant, il n'y a que lui et moi. C'est comme ci le monde s'était arrêté de tourner. Je vois toute sa tendresse, sa douceur, son admiration, son amour. Et je ne réalise toujours pas que cet homme m'aime, qu'il est à moi et qu'il est mon époux. Et pourtant dans son regard, je lis tout ça et c'est lorsqu'il me fait l'amour qu'il me le prouve plus qu'à aucun autre moment. J'ai appris son langage et je me souviens de ses paroles...

« Je te montre que je t'aime de la seule façon que je connaisse ».

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