Dangerous Side ⇢ j.b

By caroxvl

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« Deux caractères forts réunis peuvent tout exploser. » Quand Barbara Davis, une jeune fille fêtarde et rebel... More

Prologue.
Chapitre 1 - « Tu me séquestres maintenant ? »
Chapitre 2 - « Je t'avais prévenu, connard. »
Chapitre 3 - « Mec, qui t'a défiguré comme ça ? »
Chapitre 4 - « M'regarde pas comme ça, tête de bite. »
Chapitre 5 - « Je ne veux pas de toi chez moi, on se connaît à peine. »
Chapitre 6. (Non réécrit, ni les suivants)
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 14.
Chapitre 15.
Chapitre 16 - « EYE OPENER »
Chapitre 17 - « ONE WEEK LATER »
MES EXCUSES...

Chapitre 13.

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By caroxvl

BARBARA DAVIS

Perdue, c'était le mot. Que faisait-il ici ? Je fronçais les sourcils, dans l'incompréhension. Lui, abordait un sourire malicieux.

— Je.. que fais-tu ici ? demandais-je.

— Je suis venu voir comment avançaient les affaires.

— Quoi ? Mais..

Et c'est là que je compris, Justin et sa bande travaillaient pour Joey. Merde. Je jetais un regard à chacun d'entre eux avant de me lever et d'empoigner l'avant-bras de Joey, l'entraînant vers l'arrière de la maison, dans le petit jardin. Une fois avoir passés la baie vitrée, je le poussais fortement mais il ne bougea pas.

— Sérieusement ?

— Qu'il y a-t-il, Sixteen ? ricana-t-il.

— Ta gueule ! Arrête merde ! Je.. putain. Pourquoi es-tu ici ?

— Je te l'ai déjà dit.

— Mais t'étais mort putain ! Mort ! Tu.., je soufflais fortement. J'vais tout péter, c'est pas possible, murmurais-je.

— Sixteen, calme-toi, et parlons sérieusement, déclara-t-il.

— Commence par arrêter de m'appeler comme ça, lançais-je froidement.

— Ok, ok. Viens t'asseoir.

Je fis ce qu'il me dit, m'asseyant sur l'une des longues chaises longeant la piscine du jardin.

— Explique-toi, maintenant.

— C'est simple, j'ai simulé ma mort.

— Pourquoi ?

— Pour des raisons personnelles, lâcha-t-il.

— Raisons personnelles ou pas, j'm'en fous. Dis-moi.

Il souffla fortement, montrant son mécontentement. Il savait qu'il n'aurait jamais le dernier mot avec moi.

JUSTIN BIEBER

— Les gars, vous pensez à ce que je pense ? lança Ryan, le visage pâle.

— Ouais, j'me prendrai bien un gros burger, mmh, rêvassa Matt.

— C'est pas le moment putain, grognais-je. Tu penses à quoi, Ryan ?

— Vous vous souvenez de la personne qui avait tué le boss des Y.B.G, braqué un casino à Vegas, fait sauter l'entrepôt des Blanco et mis à genoux Chuck Walker avant de lui mettre une balle dans la tête ? Sixteen Ravens les gars !

— Vous pensez que.., commença Cody.

— Impossible, le coupai-je, c'est une meuf putain !

— Et alors ? On en sait rien !

— Arrêtez putain.

— D'accord, on va mettre cette hypothèse de côté. Nous ne sommes sûrs de rien mais, il n'y a qu'une façon de le prouver, dit Zac en se frottant les mains.

— Comment ? questionna Chaz en fronçant les sourcils.

— Certains disent qu'elle devrait avoir seize corbeaux tatoués quelque part, d'où le surnom : Sixteen Ravens.

— D'autres disent que Sixteen vient du fait qu'elle soit entrée dans le milieu à l'âge de seize ans, lança Jason.

— Moi, j'ai entendu dire que les seize corbeaux désignaient les seize têtes de gangs qu'elle a tué.

— Aussi. Il nous reste qu'une chose à faire, continua Cody, trouver ces corbeaux.

— Mais comment ? murmura Jason.

— Hm, en l'espionnant sous la douche ! rit Matt.

— Moi j'suis partant ! crièrent Chaz et Ryan en même temps.

Je soufflais, puis fronçais les sourcils, un petit sourire en coin.

— J'ai peut-être une idée.

— J'aime pas cette tête mec, commenta Cole.

— Explique.

— Vous le saurez bientôt, dis-je en souriant malicieusement.

BARBARA DAVIS

— Il ne faut en aucun cas qu'ils soient au courant pour moi.

— Ils le sont sûrement déjà.

— Putain.. Qu'est-ce que je vais faire ? murmurais-je.

Il me questionna du regard, attendant sûrement une explication.

— Si la rumeur se repend, comme quoi je suis de retour sur le marché, j'vais avoir pas mal d'ennemis au cul, voire beaucoup.

— Pas forcement. Personne ne te connaît physiquement. Ils ne sauront pas que c'est toi.

— Les garçons, eux, si. Et s'ils vendaient la mèche ? paniquais-je.

— Ils ne le feront pas. Tout le monde aimerait avoir Sixteen Ravens dans son camp.

— Bieber serait prêt à tout pour me voir morte.

— Lequel ?

— Quoi ? je fronçais les sourcils, ne comprenant pas sa question. Justin, t'en connais d'autres des Bieber dans ce gang ?

Son expression changea, et il me fit un sourire amusé.

— Non. Mais ne t'inquiète pas, Sixteen, ils ne le feront pas. Ils ne le savent peut-être pas encore.

— Ce n'est qu'une question de temps, murmurais-je.

Je me levais rapidement puis enjambais la chaise pour commencer à marcher vers la baie vitrée. Je m'arrêtai devant celle-ci puis me retournais vers Joey.

— Dis-moi, Aiden travaille toujours pour toi ?

— Il reste fidèle à son poste.

Je roulais des yeux avant de me diriger vers la porte d'entrée le plus rapidement possible. J'attrapais l'une des vestes accrochées au porte-manteaux puis sortis à la hâte.

Je n'étais pas prête. Pas prête à répondre à leurs questions, à les voir. Je fuyais, ma spécialité. Si les gens l'apprenaient, j'allais être dans de beaux draps. J'avais passé une année entière à essayer d'éteindre cette partie de moi, faire taire cette réputation. Impossible. Je ne pourrais jamais m'en détacher. Mes ennemis se comptaient en milliers, tous aussi énervés les uns que les autres. Étant seule pour le moment, je ne pouvais qu'empêcher que cela s'ébruite. Et pour cela, il fallait que je gagne la confiance du gang de Justin, et de lui-même.

La nuit était tombée depuis peu, et la fraîcheur se faisait sentir. J'enfonçais mes mains dans les poches de la veste en cuir, essayant de trouver un brin de chaleur. Je tâtonnais quelque chose puis fronçais les sourcils en le prenant. Il s'agissait d'un briquet. Je secouais la tête et le remis en place, continuant ma route vers un ancien skateparc que j'avais aperçu durant le trajet de la nuit dernière. Un petit courant d'air me fit frissonner de la tête aux pieds.

— Bhou..

En resserrant la veste contre moi, une odeur parvint à mes narines. Un parfum d'homme. Mais pas n'importe lequel, celui de Justin, que j'avais eu le temps d'humer lors de notre petite prise de tête de la journée. Super, j'avais pris sa veste, et il allait me faire chier pour ça. Une énième dispute était programmée.

C'est en m'asseyant sur le haut d'une rampe de skate que je me mis à penser à mon père. Ce pauvre ivrogne. Il n'avait jamais eu de temps pour moi, même quand maman était là. Il n'avait jamais vraiment fait attention à moi. C'est après la mort de sa femme qu'il avait pris conscience qu'il avait une fille. Devant les autres, il faisait le père protecteur. Il disait être fier de moi, mais de quoi ? Était-il fier d'avoir la personne la plus recherchée des États-Unis sous son toit ? Mais bien sûr, il n'était pas au courant. Il me dégoûtait, tout comme je me dégoûtais.

Une main se posa sur mon épaule et instinctivement, j'attrapais le canif qui se trouvait dans ma botte.

— Wow, calme-toi ma belle Brayden.

— Bradley ? Mais que fais-tu ici ? dis-je en fronçant les sourcils, le voyant s'installer à mes côtés.

Bradley était un ancien ami, un très bon ami. Il traînait souvent avec Aiden et moi, lorsque j'étais encore à Manhattan. Les gens pensaient souvent que l'on était frère et sœur, ou bien en couple. Difficile de les en dissuader quand celui-ci s'amusait à m'embrasser en public, me tenir la main ou bien toutes autres niaiseries du genre. Nous entretenions comme une relation libre, et nous étions vraiment très proches, plus qu'avec Aiden.

— Je me baladais quand j'ai aperçu une ravissante jeune fille toute seule. Je me suis dit qu'elle serait parfaite pour un petit tour dans mon lit, tu ne penses pas ? amusé, il me donna un petit coup de coude.

— Pas maintenant non.

Il fit la moue puis me regarda intensément.

— Il y a quelque chose qui ne va pas, ai-je tord ?

— Non, soufflais-je.

Je détestais quand il faisait ça.

— Est-ce en rapport avec le petit Bieber et sa bande ? enchérit-il.

Je tournai rapidement la tête vers lui.

— Comment sais-tu ?

— Les bruits courent, ma belle.

— Putain.. marmonnais-je.

— Allez, qu'il y a-t-il ?

Il passa délibérément son bras autour de mes épaules. Je restais silencieuse, admirant la lune monter dans le ciel.

— Bray, putain.

Brayden était mon deuxième prénom. Aiden et lui avaient pour habitude d'utiliser ce prénom car pour eux, c'était un mélange de leur prénom et, ça avait une touche " sexy ".

— Je pense qu'ils sont au courant, pour moi.

— Ils l'auraient su tôt ou tard.

— Tard aurait été le mieux. Mais j'ai peur qu'ils l'utilisent contre moi, comme Giuseppe. Rares sont les personnes qui me connaissent physiquement..

— Giuseppe te craignait, il savait qu'il ne faisait pas le poids face à toi, donc il t'a balancé, comme un faible. Mais je ne pense pas qu'ils le feront, s'ils tiennent à leurs vies, ricana-t-il.

Je craquais un sourire, malgré moi.

— Changeons de sujet, s'il te plaît.

— Pas de problème, princesse.

Il embrassa ma tempe avant de me serrer dans ses bras.

— Tu m'as manqué, murmura-t-il.

— Brad, ça ne fait qu'une semaine !

— Et alors ? C'était l'enfer sans toi.

Il fit une tête trop mignonne, avant de rire, gagnant le mien.

— Je peux avoir un bisou ? demanda-t-il, tel un enfant.

— Umh, non.

Je lui tirais la langue mais celle-ci se retrouva coincée entre ses dents.

— Tu zeux faire na vilaine ? essaya-t-il de dire.

Je ris puis posais mes lèvres sur les siennes. Rapidement, il lâcha ma langue et j'en profitais pour l'attraper par le col de son tee-shirt et le pousser. Il glissa le long de la rampe et se retrouva étalé au milieu de celle-ci, comme une étoile de mer.

J'étais morte de rire face à sa position mais m'arrêtai vite quand je vis une personne au loin. Elle se tenait debout, sur un terrain libre, éclairée uniquement d'un vieux spot. Et je le reconnus, l'homme étrange du magasin. Je clignais des yeux, une seule et unique fois, et il disparut dans la pénombre.

Ai-je rêvé ?

— Je, hm, t'es venu comment ? demandais-je à mon ami.

— En voiture, pourquoi ?

Il s'était relevé et m'aida à descendre de la rampe.

— Tu peux me ramener ?

— Et le mot magique ?

— Putain Brad, s'il te plaît.

— On y va, ma jolie, dit-il en m'entraînant vers sa BMW.

Ceintures bouclées, je lui dictais l'adresse, et il fut surpris d'apprendre que je vivais temporairement chez Justin. Il ne l'aimait pas vraiment, à vrai dire.

— Tu.. travaille toujours pour Joey ? risquais-je.

— Bof, que quand c'est urgent. Et toi ?

— Je.. je ne sais pas, si je le veux.. Je vais aider Justin et son gang pour leur début, mais retravailler pour Jo, je ne sais pas. Cette pause d'un an m'a fait beaucoup réfléchir.

— Sur quoi ? demanda-t-il.

— Plein de choses.

Il hocha la tête, n'ajoutant rien d'autre, sachant que je ne dirais rien de plus. Il se gara devant la maison de Justin puis me regarda en souriant.

— Tu ne m'invites pas à entrer ?

— Je ne pense pas que ça soit une bonne idée..

— Mmh, ouais, t'as raison, il se tut un moment puis reprit, J'ai entendu dire qu'Aiden partait.

— Quoi ? Où ?

— Calme, juste une ou deux semaines au Kansas, pour revoir sa famille et fêter son anniversaire.

— Il ne m'a rien dit.

— Il le fera.. Bon, bouge ton joli p'tit cul beauté, Talia m'attend.

Furieuse, je me retournais vers lui et lui lançais un regard noir.

— Tu vois encore cette pute ?! criais-je.

— Bray, bébé, t'as pas besoin de t'énerver..

— Tu oses dire ça après ce qu'elle m'a fait ?!

— C'est du passé et..-

— Non, bonne nuit, Bradley.

Je descendis de la voiture, regagnant la maison, sans lui adresser un seul regard. Une fois à l'intérieur, je retirais la veste en cuir de Justin et l'accrochais à sa place initiale avant de monter à l'étage. Ils devaient sûrement tous dormir, ou bien être sortis, car la maison était plongée dans le noir. Pourtant, il n'était que vingt-trois heures. Le couloir était assez sombre, je dus tâtonner le mur pour rejoindre ma chambre.

— ♛ —

Mon portable se mit à vibrer sur la table de nuit, me faisant sursauter. Quand je le pris en main, il se mit à sonner, m'annonçant un appel inconnu. Je fis lentement glisser l'icône verte, méfiante.

— Allô ?

Personne ne parla. Une légère musique se fit entendre, elle était effrayante. Puis un cri perçant, un coup de feu, et plus rien. La personne avait raccroché. Directement après la fin de l'appel, je reçus un message.

« Il est mort. »

Je fronçais les sourcils, puis regardais le premier message qui avait été envoyé.

Il est de retour.

- J.

Oh non.. Soudain, j'eus un vertige. Tout autour de moi bougeait, et je sentis cette chaleur étouffante m'entourer. Non.. pas maintenant. Je me sentis comme compressée, indépendante de mon corps. J'avais un mal de tête pas possible. Je me précipitai vers la porte de ma chambre et l'ouvris à la volée, essayant de faire le moins de bruit possible. Je descendis les escaliers deux à deux avant de courir vers la cuisine, butant sur quelques chaussures à l'entrée.

Une fois dans celle-ci, je cherchais un verre dans un des placards, le premier que je vis. Bingo. Je le pris puis me servis un grand verre d'eau. Le verre terminé, je le déposais dans l'évier, regardant par la fenêtre qui donnait sur la rue. Et je le vis, une nouvelle fois, cet inconnu. Je perdais la tête, ce n'était pas possible. Il s'avançait vers la fenêtre, tandis que moi, je reculais. Rapidement. Il disparut et je me cognais contre quelque chose.

Je poussais un cri en me retournant, me trouvant face à face avec Justin. Je portais une main à ma bouche et l'autre sur mon cœur, totalement affolée.

— Putain, tu m'as fait peur.., soufflais-je. Qu'est-ce que tu fais là ?

Il ne me répondit pas, et ne bougea pas. Je fronçais les sourcils puis m'approchais de lui, posant une main sur son épaule, le secouant légèrement.

— Justin ?

Il ne fit rien. Je me positionnais devant lui et posais mes deux mains sur ses joues, le regardant dans les yeux. Mais les siens étaient fermés, il était comme endormi. C'est ça ! Il était somnambule. Justin Bieber somnambule, qui l'aurait cru ? Bon, ce n'était pas le moment de déconner. Je pris sa main et le tirais lentement vers les escaliers, l'aidais à les monter, puis le conduis jusqu'à sa chambre, le cœur battant anormalement vite.

Je le couchais sur son lit puis tirais les couvertures sur lui. Au moment où j'allais m'éloigner, sa main attrapa mon tee-shirt et il tira dessus, me faisant tomber sur lui. Il passa ses bras autour de moi puis calla sa tête dans le creux de mon cou. Il se tortilla un petit moment, cherchant la position idéale puis sa respiration se fit régulière, lente.

Waw..

Au début, je tentais de me dégager mais c'était peine perdue, il me serrait fortement contre lui. Au bout d'un moment, j'abandonnais, et me plaçais correctement à mon tour. Demain, il allait piquer une crise en me voyant à ses côtés, ou bien allait me virer. Merde. Je redoutais sa réaction, mais pourquoi ? C'était lui qui avait voulu ça, pas moi. Non pas que ça me gêne, mais un peu. Je soufflais puis fermais les yeux. Le côté positif était que je ne serai pas seule dans la chambre, plongée dans le noir, suite à ce dont j'avais été témoin durant cette nuit.

Juste à ces pensées, l'appel, l'homme, les messages, un frisson parcourut mon corps. Je sentis les bras de Justin me serrer un peu plus. Je n'étais pas à l'aise, voir Justin comme ceci, se comporter de cette manière avec moi, me gênait. Il allait regretter ce geste demain matin. Je soufflais une énième fois, avant de m'abandonner dans ses bras, à mes risques et périls.

« Crise. »


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