Le repas est délicieux et Kaithlyn s'est régalé. On est parfaitement bien installé sous la tonnelle sur la plage. Elle a l'air heureuse et c'est tout ce qui m'importe. Je regarde ma main avec mon alliance. Je n'arrive pas vraiment à y croire en réalité. Il y a à peine six mois je n'aurais jamais envisagé ça, ni même le mois dernier. Je ne me voyais déjà pas dans une relation tout court alors me marier. C'était tout simplement impensable, et pourtant je ne me suis jamais senti aussi bien qu'à ce moment même.
Ma sœur s'empare du micro auprès du DJ et elle me sourit en me faisant un clin d'œil. La chanson préférée de Kaithlyn s'élève dans les enceintes tandis que Julia annonce la première danse. Je me lève en tendant la main à Kaithlyn. Elle me la prend et nous allons au centre de la piste de danse. J'enlace la taille de ma femme et elle pose son bras sur mon épaule. Nous commençons à danser alors que ma sœur commence à chanter. Je ne regrette pas de lui avoir demandé ça, elle chante tellement bien.
— Wouah elle a une voix de folie, ta sœur.
— Elle aurait pu être chanteuse en effet, mais je ne sais pas ce qui lui a pris.
Je souris en faisant tourner Kaithlyn avant de l'attirer de nouveau contre mon torse. Elle appuie sa tête contre moi et je l'entends fredonner. Merci Alayna du petit tuyau qu'elle m'a donné une fois et que je n'ai jamais oublié.
Lorsque la danse se termine, je relève le visage de Kaithlyn vers moi et l'embrasse tendrement. Je tire sa lèvre délicatement en la regardant. Je n'ai qu'une envie c'est de me retrouver seul avec elle. Nous retournons ensuite à table et je sens sa main sur mes fesses et je souris en la regardant. Je vais la kidnapper et l'enfermer dans notre chambre d'hôtel. Sa sœur vient nous interrompre.
— Martinez ! Je t'emprunte ma sœur.
— Rends la moi.
Elle rit et je secoue la tête tandis qu'elles s'éloignent toutes les deux. Mon frère me rejoint au même moment et tapote mon épaule en me tendant une coupe de champagne. Je le remercie en buvant une gorgée.
— Merci de m'avoir aidé avec Alayna. C'est super.
— Ne me remercie pas. Ça fait du bien de te voir heureux, enfin.
— Je l'étais Thomas, avec vous deux. Ça me suffisait amplement, avant.
— Non. Je ne t'ai jamais vu sourire de cette façon depuis que je suis en âge de me souvenir. Tu as toujours eu ce regard triste et mélancolique même quand tu souriais. C'est totalement différent. Et tu as le droit d'être heureux. Tu le mérites plus que n'importe qui.
Je soupire et passe ma main sur ma tête. Je déteste parler de ça, mais mon frère est le spécialiste pour ça.
— Le bonheur est un bien grand mot... Mais avec Kaithlyn je me sens tellement différent, tellement mieux. Tant qu'on en est à parler de ça. Toi avec Alayna ?
— J'ai fait la pire connerie aujourd'hui. Je lui ai demandé d'habiter ensemble. J'en ai marre du campus et dernièrement je suis toujours chez elle du coup ça nous ferait des économies à tous les deux. Sauf que je crois qu'elle n'est pas du tout pour.
— En même temps, vous êtes ensemble depuis un mois à peine. Avec son ex, elle en a bavé sur la fin, elle n'a pas envie de se lancer tête baissée.
— Je ne suis pas comme lui, mais bon, j'ai été con.
— Laisse-lui du temps, ne t'en fais pas.
— Je vais aller lui parler.
Je souris en lui tapotant son dos et je regarde ma belle Kaithlyn revenir vers moi. Elle est tellement belle dans sa robe. Je meurs d'envie de lui enlever.
***
Certains dansent encore et d'autres, comme Léa sont affalés sur le sable complètement bourrés. Le soleil s'est couché et nous sommes éclairés par des luminaires installés par l'hôtel. Tout était parfait, je crois bien. Je regarde Kaithlyn danser sur la piste et j'en ai marre de la partager. Je n'ai pas envie que l'on rentre à l'hôtel fatigués, je veux profiter d'elle. Je la rejoins et l'enlace par derrière et pose mes mains sur son ventre en me collant contre son dos. J'embrasse sa nuque.
— Ma petite femme adorée, puis-je t'enlever à tous ces gens et t'avoir uniquement pour moi désormais ?
— Bien évidemment, mon cher mari.
Elle rit et tourne sa tête pour embrasser mes lèvres. Nous allons ensuite remercier tout le monde. Je leur dis qu'ils peuvent continuer à profiter des boissons et de la nourriture sans aucun problème. Je donne une tape sur l'épaule de Derek, lui disant qu'il peut se détendre désormais et nous retournons à l'hôtel main dans la main.
Une fois dans le calme de l'ascenseur, je regarde Kaithlyn qui regarde ses pieds.
— On est malin de se balader pieds nus, on leur salit tout leur hôtel.
— Pourquoi ? Tu veux nettoyer ?
Je souris en la regardant et elle me tire la langue, moqueuse. Je l'attrape, la plaquant contre la paroi de l'ascenseur, la faisant taire par un baiser passionné. Vite que nous arrivions à notre chambre. Je la relâche, la laissant à bout de souffle.
— Madame Martinez, c'est impoli de tirer la langue à son mari.
— Pour être embrassé comme ça, je veux bien être impolie mille fois !
Je ris en secouant la tête.
Lorsque l'ascenseur sonne notre étage, je la prends dans mes bras, calant mon bras dans la pliure de ses genoux. Elle est toute légère, je déteste l'idée qu'elle ait perdu du poids par ma faute. Elle s'accroche à moi en riant.
— Qu'est-ce que tu fabriques Léo ?
— À défaut de passer la porte de notre maison, je passe celle de notre chambre.
— Tu es devenu d'un romantique, mon cher Léo.
— Qu'est-ce que tu as fait de moi franchement.
Je souris en sortant de l'ascenseur et je vais ouvrir notre chambre sans la lâcher. Je passe la porte et la referme avec mon pied. Je la repose en embrassant tendrement ses lèvres. Elle passe ses mains sur mon torse en me regardant.
— J'espère que tu n'es pas fatigué...
— Pas le moins du monde !
— Tant mieux.
Elle sourit tout en détachant ma chemise et vient embrasser mon torse. Très bien, on commence tout de suite. Elle me la retire en déposant un baiser dans le creux de ma clavicule puis s'éclipse subitement et je ne vois que la porte de la salle de bain se refermer
— Kaithlyn ! Ce n'est pas très sympa de m'abandonner là !
— Il ne fallait pas m'exciter, sois patient !
Je souris en levant les yeux au ciel. Elle me rend fou. Elle a tellement pris en confiance depuis que l'on se connaît. Je regarde le chariot qui a été déposé dans notre chambre avec de quoi boire et manger, encore. Je me sers un verre de jus pour patienter.
J'entends finalement la porte et repose mon verre avant de me retourner vers elle. Oh bon sang de merde. Kaithlyn porte ma chemise ouverte avec des sous-vêtements blancs, des bas et un porte-jarretelle. Et en plus de tout ça, elle porte ses escarpins. Elle pose sa main sur sa hanche en me regardant. J'ai le cœur qui bat à tout rompre et j'ai du mal à parler.
— Tu sais que ça fait presque deux semaines que je ne t'ai pas touché...
Elle acquiesce en s'avançant vers moi.
— Et que là comme ça, je risque de ne pas du tout me contrôler...
— Je le sais mon Léo.
Elle passe son ongle sur mon torse ce qui me provoque des frissons. Elle le descend jusqu'à mon nombril puis vient détacher le bouton de mon pantalon. Elle dépose des baisers sur mon torse, me laissant des traces de rouge à lèvres tout en caressant mes fesses. Bon sang, je ne vais pas me retenir très longtemps. Elle se frotte à mon érection naissante et j'inspire pour ne pas lui sauter dessus immédiatement. Mais elle vient m'embrasser tout en m'empoignant de sa main. Et je perds le contrôle.
Je la jette sur le lit et elle glousse alors que je viens me mettre à genoux entre ses jambes pour embrasser son ventre. Je passe ma main sur le morceau de peau au-dessus de son porte-jarretelle. Je joue avec la ficelle avant de le détacher.
— Seigneur... Je suis l'homme le plus chanceux de la planète.
J'embrasse sa hanche, dans ce petit creux et des frissons apparaissent sur ses cuisses. Je me redresse pour retirer ses chaussures l'une après l'autre puis ses bas tout en embrassant sa jambe. Je dépose un baiser sur la cambrure de son pied. Je finis ensuite de lui retirer ses sous-vêtements, la laissant juste avec son soutien-gorge et ma chemise.
Elle se redresse ensuite pour défaire mon pantalon et m'attire sur elle par les hanches. Elle me défait de mon pantalon et mon boxer.
— Bébé doucement on a toute la nuit devant nous...
Je souris en arrangeant ses cheveux. Elle est haletante. Elle attrape mon visage et me fixe dans les yeux.
— Léo. Douze jours ! Est-ce que tu imagines à quel point ton corps me manque ?
Je ne peux m'empêcher de rire.
— C'est pour cela que j'ai envie de savourer le tien toute la nuit.
Je viens finalement détacher son soutien-gorge pour pouvoir baisser le bonnet et m'attaquer à son sein. Je joue avec ma langue alors que ma main prend la direction de son entre-jambe.
Elle gémit en attrapant mes cheveux et j'arrête les mouvements de mes doigts juste avant qu'elle ne jouisse. Je m'allonge sur elle en l'embrassant et je ne veux qu'une chose : me perdre en elle, rapidement. Elle arrête mes hanches avec ses mains ce qui m'oblige à rompre notre baiser. Elle me regarde soudainement mal à l'aise.
— Doucement s'il te plaît, Léo... Je ne sais pas si je peux avoir mal. Il m'a dit de faire attention la première fois.
Je pose chastement mes lèvres sur les siennes.
— Ne t'en fais pas bébé. Si ça ne va pas, tu me dis.
Je vais devoir me contrôler, ça ne va pas être simple. Je l'embrasse amoureusement tout en me glissant en elle. Elle se cambre contre moi et serre ses cuisses contre mes hanches.
Nos corps se frottent l'un à l'autre comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Elle m'a tellement manqué que je n'arrive pas à réunir tout ce que je ressens. Je déborde d'amour pour elle, c'est tout ce que je sais. Et je ne veux plus jamais la quitter.
***
Nous sommes enroulés dans les draps de soie, la tête au pied du lit, son dos contre mon torse et mon bras gauche sur elle, la câlinant lentement. Je suis épuisé, mais je me sens tellement bien. J'ai tenu douze jours sans sexe, je ne pensais pas en être capable. Je pensais que j'allais péter un câble, je suis plutôt fier de moi de ce côté-là.
Elle attrape ma main gauche et embrasse mon poignet puis passe son pouce sur mon alliance.
— Je n'aurais jamais imaginer te voir avec une alliance... C'est sexy.
— Moi-même j'ai encore du mal à y croire... Mais je ne regrette rien.
— Moi non plus. Et tout le monde saura que tu es marié et on arrêtera de te draguer !
Elle ronchonne et je ris.
— Et j'en suis heureux. Il y en a plus d'un qui va me demander si je suis devenu fou.
— Tu as toujours été un peu fou mon chéri.
— Je suis fou de toi bébé. Complètement dingue.
Je la tourne vers moi pour l'embrasser et la regarde. Elle est magnifique après avoir fait l'amour. C'est ma femme... Je viens décrocher le diadème dans ses cheveux.
— Tu étais tellement belle Kaithlyn...
— Et toi donc Léo... Je ne t'ai pas encore remercié pour cette magnifique surprise. Je ne m'attendais vraiment pas à devenir ta femme aussi vite.
— Mh je crois que tu m'as déjà remercié trois... Non quatre fois dans les heures qui viennent de passer !
Je ris et elle me tape sur l'épaule avant de rire aussi, les joues un peu rougies, comme d'habitude.
— Non sérieusement ! Tout était si parfait... Tu es parfait.
— Je suis heureux que tu aies aimé... Tu n'es pas trop triste que ta mère n'ait pas voulu venir ?
— Je m'y attendais déjà... Si elle s'était forcée à venir, elle nous aurait gâché notre journée. Alors à choisir... J'espère juste qu'elle se rendra vite compte de sa connerie.
Je caresse ses cheveux et sa joue. J'avais rappelé le père de Kaithlyn pour essayer de convaincre sa mère quand j'ai su qu'elle ne venait pas, mais elle n'a rien voulu savoir, elle m'a même insulté. Alors je n'ai pas insisté davantage, je lui ai dit ce que j'avais à dire.
Je passe mon nez dans les cheveux de Kaithlyn en lui demandant si elle souhaite dormir. Elle se redresse et s'assoit à califourchon sur mon bassin, se cachant du drap, mais je sens le moindre centimètre de sa peau lorsqu'elle se frotte à moi.
— Je n'ai pas sommeil moi !
— Oh Kaithlyn, tu vas m'achever ce soir !
Je ris. Je n'ai pas réussi à l'épuiser et pourtant moi j'ai l'impression d'être HS. Mais la noirceur de mon âme est dans cette toute petite chose : je suis inépuisable. Et j'ai toujours peur de lui montrer. M'aimerait-elle autant ?
— Ton corps me dit oui Léo.
— Il te dit toujours oui.
Je souris en la regardant se pencher sur moi pour m'embrasser le torse. Elle me prend en main et prend les rennes... Pour mon plus grand plaisir.
MARDI 11 AOÛT 2015
Je me réveille en sentant des caresses le long de mon torse et lorsque j'ouvre les yeux, j'ai la plus belle femme devant moi. Je ne me lasserais jamais d'elle, de ces réveils à ses côtés. Je l'aime.
— Bonjour mon cher mari.
Je souris en passant mes bras autour d'elle, venant câliner son dos.
— Bonjour Madame Martinez... Vous êtes rayonnante ce matin.
— Uniquement grâce à vous, monsieur Martinez !
Elle sourit et se hisse sur moi pour m'embrasser. Je crois que nous allons passer nos petites vacances sous la couette. Elle pose ensuite sa tête dans mon cou et je la sens inspirer. Je caresse ses cheveux de mes doigts.
Je viens gratter mon cou et grimace. Je sens que les moustiques m'ont attaqué sur la plage hier soir. Kaithlyn rit en se redressant.
— Pourquoi tu ris ?
— Tu as une sacrée marque !
Je hausse un sourcil et l'allonge à mes côtés pour pouvoir me lever. J'enfile un boxer avant d'aller devant le miroir. Ah ouais d'accord ! J'ai des baisers au rouge à lèvres sur tout le torse et un magnifique suçon dans le cou. Je crois bien n'en avoir jamais eu. Je me tourne vers elle, qui s'est enroulée dans le drap.
— Tu ne t'es pas trop acharné sur moi ça va ?
— Ça te va bien le rouge chéri !
Elle rit fière d'elle et je souris en retournant sur le lit. Je la plaque au matelas en prenant ses mains dans les miennes, les plaçant de part et d'autre de sa tête et la regarde.
— Il n'y a pas de raison pour que je sois le seul marqué, madame Martinez.
Elle explose de rire lorsque je la mordille dans le cou. Ce son est si adorable... Je suçote sa peau et elle se frotte à moi. Elle va me rendre plus fou que je ne le suis.
***
Je me réveille en tendant le bras vers le transat de Kaithlyn. Mais je ne la trouve pas. Je m'assois d'un coup et regarde autour de moi. Je suis peut-être dans encore un de mes cauchemar où je rêve qu'on m'enlève la femme de ma vie. Puis mon regard se pose sur elle et je m'apaise. Elle est un peu plus loin, dans l'eau. Elle avance et recule, déambule dans l'eau dans le maillot de bain qu'elle a été s'acheter ce matin. Elle a encore perdu du poids dans la semaine où nous étions séparés et je n'aime pas ça du tout. Elle garde ses hanches généreuses, pour mon plus grand plaisir. Mais ce n'est pas du tout ce qui m'a attiré chez elle au départ.
Elle avait ce truc qui me transperçait la poitrine que je ne sais toujours pas expliquer. Je pensais que je n'allais plus la revoir et lorsque Susan nous l'a présenté et que je l'ai vu rougir à nouveau, elle ne pouvait plus m'échapper. Dès le départ j'ai su qu'elle ne serait pas comme toutes les autres. Et je ne me suis pas trompé. Quel connard j'ai pu être avec elle... Chaque jour, je me répète que je ne lui referais plus jamais de mal et je sais que j'arriverais à la rendre heureuse.
J'ai envie de la rejoindre, mais j'aime tellement la regarder, si jeune et innocente. À quoi peut-elle bien penser ? Elle se passe la main sur le ventre et je tressaille. J'espère qu'elle n'y pense pas, je ne veux plus voir cette expression sur son visage. Elle ne fait que frotter l'un des suçons que je lui ai fait ce matin, alors qu'elle gémissait grâce à mes doigts. J'en ressens encore des frissons repensant à ses ongles qui griffent mon dos. Pourquoi la vie a été si injuste avec elle ? Je n'étais pas prêt à être père certes, mais si ça avait été le cas, nous aurions affronté cela ensemble. Le fait de savoir qu'il se peut que ce soit impossible, me remue au plus profond de moi. Ce ne peut pas être impossible. Je suis certain qu'ils se sont trompés, il y a des médecins cons. Je m'occuperais de récupérer les résultats de ses examens plus tard, en rentrant.
Pour l'instant, je veux que ces vacances, restent gravées pour toujours dans sa mémoire. Je me lève en posant mes lunettes de soleil et arrange ma casquette sur ma tête en allant la rejoindre. Lorsqu'elle se tourne vers moi, j'aperçois son beau sourire que je ne peux m'empêcher d'imiter. Je viens passer mes mains sur son corps réchauffé par le soleil. Elle attrape ma casquette et la met sur sa tête avec la visière vers l'arrière, avant de passer ses bras autour de mon cou, elle est tellement adorable. Qu'ai-je fait pour mériter tout ça ?
Elle se hisse sur la pointe des pieds pour m'embrasser et je la serre contre moi tout en prolongeant. Je t'aime tellement Kaithlyn. À un point que je croyais inimaginable. Elle relâche mes lèvres en premier et je les rattrape pour mordiller sa lèvre inférieure. J'adore la façon dont son corps réagit lorsque je lui fais ce tout petit geste. Elle se raidit, ses doigts me serrent, son souffle s'accélère et je sens ses frissons. Je ne me prive pas en continuant, sa poitrine vient s'écraser contre mon torse. Son corps répond si bien à ce que je lui fais, depuis le début alors qu'elle était si inexpérimentée. Et j'en ai encore beaucoup à lui apprendre. Je me rappelle du choc que j'ai eu lorsqu'elle m'a dit qu'elle n'y connaissait rien et ensuite la satisfaction d'avoir été le premier et le seul. Et depuis que je la connais, il n'y en a plus eu d'autre. Elle est uniquement à moi, à moi seul.
Je souris satisfait en relâchant sa lèvre et la regarde rouvrir ses yeux. Ses mains glissent sur mes côtés jusqu'à mes hanches et j'adore le contact de ses doigts sur ma peau.
— Si je n'avais pas peur d'être surprise, je t'aurais bien fait l'amour sur la plage !
J'écarquille les yeux avant de hausser un sourcil. Est-ce bien ma Kaithlyn qui a dit une telle chose ou je rêve ? Non c'est bien elle. Ses joues sont rougies comme à chaque fois qu'elle parle de ça et je pense que cette idée lui a plus échappée qu'autre chose. Mais la vérité c'est que nous sommes seuls dans un large périmètre et que maintenant j'en ai envie également. Et quand j'ai envie...
— Mais moi je n'ai pas peur bébé.
Je souris en voyant sa mine légèrement choquée et avant qu'elle ne discute, je l'attrape dans mes bras et l'allonge délicatement dans l'eau, qui ne recouvre pas entièrement son joli corps et je m'allonge sur elle en venant l'embrasser.
Je la sens hésitante alors droit au but pour ne pas la laisser réfléchir davantage. J'écarte ses jambes afin de me placer entre, tout en poussant mes hanches à sa rencontre, lui montrant que j'ai envie d'elle. Elle a un pouvoir sur moi de folie. Avant il me fallait plusieurs verres d'alcool et une bonne fellation, mais surtout beaucoup d'alcool, pour réussir à m'exciter. Aujourd'hui elle s'appelle Kaithlyn, voilà tout.
Alors que j'embrasse son cou, timidement à sa façon elle vient glisser ses mains dans mon short de bain, m'empoignant, resserrant sa main autour de moi et c'est trop bon. Et je ne peux pas la laisser continuer ou ce sera terminé avant que je ne lui donne satisfaction. J'attrape sa main que je remonte derrière sa tête, joignant l'autre également, elle se cambre légèrement, poussant sa poitrine contre moi. Elle est magnifique.
Ma main glisse sur son corps mouillé par les vagues qui viennent jusqu'à nous. Je défais les ficelles de son maillot de bain, hyper pratique ce truc. Ils ont été fait pour moi. J'embrasse son corps n'oubliant aucune parcelle de celui-ci. Ma Kaithlyn un peu salée, mais avec toujours un aussi bon goût. Elle passe ses jambes instinctivement autour de mes hanches et me prend tout pour elle. Mon endroit préféré.
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