FRÔLE-MOI LE CŒUR

Від 23honeyy

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𝚕'𝚊𝚖𝚘𝚞𝚛, 𝚚𝚞'𝚎𝚜𝚝-𝚌𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚌'é𝚝𝚊𝚒𝚝 𝚋𝚎𝚊𝚞 𝚊𝚟𝚎𝚌 𝚝𝚘𝚒 Valentin et Khosi, c'était une é... Більше

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le ridicule ne tue pas
.... peut-être que si
amour à sens unique, ça te dit ?
c'est mieux quand c'est mutuelle
touch me, tease me
ça se voit tellement que tu m'aimes
i heard you're talking about me
pour toi, mon amour
make you mine
quand je pense à toi
aimer quelqu'un comme moi
regarde-moi
le nuage
j'me ramollis
la tête dans les nuages
être ou ne pas être ?
je veux vivre
un brin d'amour
ne former qu'un
sérotonine
dans tes yeux
mignon
ton coeur
juste une distraction
home sweet home

sois honnête

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Від 23honeyy

25 Décembre 2020 

Cela faisait quelques jours que nous étions en vacances de Noël et je n'avais pas mis une seule fois les pieds dehors, hormis pour acheter du pain.
Je n'en pouvais plus des quatre murs de ma chambre et de ces satanés révisions pour le bac. Il me fallait quelque chose de nouveau, de différent, d'air frais, sinon je risquais de disjoncter.

Comme si l'univers avait entendu mes supplications, Valentin m'envoya un message.

"je m'ennuie sans toi, on peut se voir, s'il te plaît ? <3"

Il était toujours si franc et direct. J'avais ce petit sourire aux lèvres qui n'apparaissait que lorsqu'il s'agissait de lui. Mon cœur papillonnait légèrement, mes jambes se balançaient à une vitesse rapide.
J'aurais probablement eu les joues rouges si je n'avais pas de mélanine.

Je répondis assez rapidement.

"moi aussi !!! on se voit où ???"

Il ne tardait pas à m'envoyer un message.

"viens à la station de métro Vaugirard à 16h, ma belle"

Il était 14h30.
Je fermai mon gros classeur de physique avant de me diriger dans ma salle de bain pour me préparer.
Il commençait à faire froid, l'automne touchait à sa fin et accueillait l'hiver.
Je n'étais pas particulièrement fan de cette saison, je détestais avoir les doigts gelés, ainsi que les pieds, sans oublier le fait de devoir me couvrir d'une tonne de vêtements avant de pouvoir sortir.

Bref, j'optais pour une tenue simple : une chemise blanche avec un cardigan sans manche au dessus, histoire de me tenir chaud avec un jean large et mes boots à talons carrés.
Je n'aimais pas non plus le fait que je devais porter des pantalons pratiquement tous les jours en hiver.

Je ne pris pas le temps de me maquiller, de toute façon, je ne me sentais pas de m'enjoliver les traits. Je me contentai de mes deux traits d'eye-liner et de faire mes lèvres, ce qui me convenait parfaitement.
Je me parfumai, pris mon sac à main noir où j'y fourrai mes clés, mon téléphone, mes écouteurs et mon porte-monnaie, puis j'envoyai un message à mes parents pour les prévenir que je sortais.

J'avais hâte de revoir Valentin. J'avais beaucoup pensé à lui au cours de cette semaine.
Je pris le bus pour me rendre au lieu de rendez-vous. Je n'habitais pas très loin, donc je serais sûrement en avance, mais peu m'importait.
J'allais enfin revoir mon roux.

Il était déjà 15h20.
J'appuyai sur le bouton pour descendre du bus à la station suivante. J'envoyai un message à Valentin pour lui dire que j'étais bientôt arrivé.

Je descendis pour marcher vers la station de métro en face de l'arrêt de bus.
Valentin était déjà là.
Il était absolument magnifique.
À chaque fois que je le voyais, j'en avais le souffle coupé.

On dit que l'amour était juste quelque chose que notre cerveau produit, c'était juste chimique, mais en posant les yeux sur Valentin, je pouvais jurer qu'il y avait quelque chose de plus qu'un simple mélange de neurotransmetteurs.

Lorsqu'il me vit, j'aperçus son sourire prendre place sur son visage.
Mon cœur accélérait son rythme, mais je ne le sentais qu'à peine, tant j'étais habituée à cet effet qu'il avait sur moi.
Je traversai pour le rejoindre.

Il avait l'air un tout petit peu nerveux, mais c'était à peine visible pour quelqu'un qui ne le connaissait pas autant que moi.

- J'suis content de te voir. Finit-il par dire.

- Moi aussi, ça me fait plaisir.

Il prit ma main pour me guider vers une destination qui m'était inconnue.
À vrai dire, peu m'importait où j'allais tant que j'étais avec lui.
C'était comme retourner chez soi, d'être à ses côtés.

- J'ai préparé un petit quelque chose, j'espère que ça va te plaire ! M'avoua-t-il, un brin gêné. Ce n'est pas grand chose.

J'étais très intriqué par cette surprise.
Il finit par s'arrêter devant un restaurant thaïlandais.

- Je t'ai entendu dire à Lonnie que tu voulais vraiment goûter le riz gluant à la mangue, mais que tu ne trouvais aucune adresse qui en faisait. Dit-il. Donc, j'ai fait mes recherches et voilà.

- T'as vraiment fait ça ?! M'étonnai-je.

Il hocha la tête.

- J'ai eu le temps de faire la réservation plus tôt. M'annonça-t-il. Tout est à mes frais.

Il virait au rouge et je trouvais ça absolument adorable.

- Merci beaucoup, Valentin. Fis-je en le prenant dans mes bras.

Il ouvrit la porte et me laissa entrer en première.
Nous nous installions à notre table, un serveur nous tendit le menu.

- Tu comptes prendre quoi ? Me demanda-t-il.

- J'ai envie d'un pad thaï sauté aux crevettes comme plat et comme dessert, le fameux riz gluant à la mangue. Répondis-je. Et toi ?

- Je vais prendre le poulet au curry vert avec du riz frit. Dit-il. Et le même dessert que toi. 

Un serveur finit par arriver à notre table pour prendre nos commandes. Pendant que nous attendions que la nourriture arrive, Valentin jouait avec le poivrier sur la table. Son petit jeu ne dura pas bien longtemps, puisque la nourriture fut rapide à arriver. 
J'aimais bien quand le service était efficace comme celui-là, ça me donnait envie de revenir y manger. 

- Tu veux goûter mon plat ? M'interrogea Valentin. 

J'étais sure et certaine qu'il connaissait la réponse et le fait qu'il avait demandé avant que je ne le fasse faisait chavirer mon cœur. 

- Oui ! Acceptai-je joyeusement. 

Il tendit son assiette et me laissa prendre une grosse fourchette de son plat. Le poulet était absolument incroyable, il fondait dans ma bouche et un mélange de saveurs parcourait ma langue. Il avait vraiment fait un bon choix. 

- T'aimes bien, hein ? M'interpella-t-il.

- C'est tellement bon, j'en ai presque les larmes. Fis-je. 

- Si t'en veux plus, sers-toi. Me proposa-t-il.

Mon Dieu, qu'est-ce que je l'aimais ! Parfois, je me demandais même ce que j'avais pu faire de bien dans ma vie pour qu'un jour on m'offre Valentin. 
Je lui montrais mon assiette à mon tour pour qu'il puisse goûter. Il prit une fourchette et approuva le plat. 

Le déjeuner se déroula dans la bonne humeur et nous discutions de tout et de n'importe quoi. 
Une fois fini, les desserts furent amenés par le même serveur. 

- Ça a l'air tellement bon ! M'enthousiasmai-je. 

Il me regardait en souriant, comme s'il était fier de moi ou peut-être qu'il était fier d'être avec moi. Dans les deux cas, ma présence lui faisait du bien et je le ressentais. 

J'espérai qu'il voyait aussi à quel point j'étais heureuse lorsqu'il était là. 

Je finis par goûter cette fameuse sucrerie dont je rêvais depuis des mois. C'était tout simplement incroyable ! Je ne regrettais absolument pas que Valentin ait dépensé son argent dedans. 

- C'est une dinguerie ! Dit le rouquin. 

- Vraiment ! Approuvai-je. 

Nous continuions à manger jusqu'à ce qu'il ne reste plus une seule miette dans nos assiettes. 
Valentin s'occupait de régler l'addition tandis que je remettais mon gloss qui s'était enlevé pendant que je mangeais. 
La prochaine fois, je penserais à payer pour nous deux. Il avait certes beaucoup d'argent à dépenser, mais je ne voulais en aucun cas que cela devienne une habitude qu'il paye tout et moi rien. 

Nous quittions le restaurant main dans les mains et marchions dans les rues de la capitale. Le temps passait si vite lorsque j'étais avec lui que le soleil commençait à se coucher doucement et la brise devenait un peu plus fraîche. 

Nous avions marché durant tout le reste de l'après-midi, le seul moment où nous avions pris le bus était pour aller prendre une glace à l'italienne que Valentin voulait vraiment que je goûte.

Nous avions fini face à l'Opéra Garnier, les lumières extérieures s'allumaient parce que le ciel était complètement noir. Nous nous arrêtions devant le grand bâtiment. 

- Un jour, je voudrais venir te voir danser à l'Opéra Garnier. Dis-je.

- Moi ?! S'étonna Valentin. Ça me prendra des années ! 

- T'es le meilleur danseur que j'ai pu voir de toute ma vie. Ton talent est démesuré, je pense que ça ne te prendra pas tout le temps que tu t'imagines. Argumentai-je.

- Peut-être. 

- C'est sûr et certain, j'ai aucun doute là-dessus. Affirmai-je. 

- Et moi, je voudrais te voir jouer sur grand écran, du genre production Hollywood au cinéma. Dit-il. 

- Ça arrivera. Répondis-je avec détermination. 

- J'admire ta confiance en toi. Murmura Valentin. 

- Tu réfléchis trop, Val'. C'est une bonne chose, mais ça te bloque parfois alors que tu sais très bien de quoi t'es capable. L'analysai-je. 

Il fit les yeux ronds, comme s'il était surpris que j'avais remarqué une telle chose. 
Valentin me fascinait, mon âme entière lui était dédié. 

Il me dévorait des yeux et mon corps s'approcha lentement du sien, comme lorsque deux aimants étaient attirés l'un par l'autre. 
Chaque parcelle de mon corps ne voulait qu'une chose : s'accrocher à Valentin.

Je ne pouvais décrocher mes yeux des siens, j'avais la chair de poule dans tout le corps. J'avais l'impression que mon cerveau flottait, que je n'étais plus là. La seule chose qui importait était le jeune homme en face de moi. À deux pas de moi, plus précisément. 
Il n'y avait presque plus aucune distance entre nous deux. Je décidai de réduire ce petit écart afin que nos corps se touchent. 

J'eus des sortes de frissons qui me parcouraient du bas du dos jusqu'au cou. J'en avais le cœur qui tremblait. 

Il finit par ouvrir la bouche pour prendre la parole, puis la referma. Je savais qu'il voulait dire quelque chose, mais que pour une raison quelconque, il n'arrivait pas à le dire. 
Il répéta la même action plusieurs fois avant de souffler un bon coup. 

- Dis-moi. Fis-je en glissant mes mains entre ses bras pour qu'elles puissent se trouver sur son dos. 

- Quand je suis avec toi, j'ai l'impression que le monde s'arrête. Avoua-t-il. 

J'écarquillai légèrement les yeux tout en continuant à l'observer. 

- Et quand t'es pas là, c'est comme si je revenais sur terre et que je réalisais que le monde extérieur est toujours bel et bien présent. J'ai l'impression d'être malade, mais c'est la plus belle maladie que j'ai jamais eue. Continua-t-il. 

Je lui offris un sourire, il était plongé dans ses pensées et j'aimais le voir passionné lorsqu'il s'exprimait. 

- Si on me donnait un remède pour arrêter de ressentir ce que je ressens avec toi, je le refuserai parce que c'est toi la solution. C'est toi qui me contrôles maintenant et aussi effrayant que cela puisse paraître, j'aime ça. 

Je resserrais un peu plus mon étreinte. 

- Ce que j'essaye de dire, c'est que j'ai de très forts sentiments pour toi. Je dois être fou de toi comme pas possible. Confessa-t-il.

Il m'avait totalement conquise.

 - Je voudrais être ton petit-ami, Khosi. Requit-il. Est-ce que tu voudrais sortir avec moi ?

Mon cœur papillonnait pour la première fois et la nuit avait été témoin de l'amour que j'éprouvais et qui prenait l'emprise de mon corps et de tout ce qui, un jour, fut mien. 

- J'accepte avec plaisir d'être avec toi, Valentin. 












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mes chouchous enfin ensemble !!!


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