NAFIR, le magnifique.

By iamkunafa

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J'étais le prince héritier du trône d'Oman. Accusé à tort, on a fait de moi le traître de la couronne. Je su... More

اِسْتِهْلال
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏: 𝐎𝐌𝐀𝐍.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐: 𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐍𝐄́𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑: 𝐉𝐀𝐂𝐎𝐁.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒: 𝐒𝐎𝐌𝐀𝐋𝐈𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓: 𝐂𝐇𝐄𝐃𝐈𝐃.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔: 𝐄𝐔𝐃𝐎𝐑𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕: 𝐍𝐎𝐎𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖: 𝐂𝐀𝐔𝐂𝐇𝐄𝐌𝐀𝐑𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟗: 𝐀𝐍𝐍𝐈𝐕𝐄𝐑𝐒𝐀𝐈𝐑𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟎: 𝐄𝐑𝐑𝐄𝐔𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟏: 𝐁𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐃𝐄𝐂𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐓𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟐: 𝐒𝐔𝐑 𝐋'𝐇𝐎𝐑𝐋𝐎𝐆𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟑: 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐋𝐄́𝐒 𝐃𝐄 𝐌𝐎𝐍 𝐓𝐑𝐎̂𝐍𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟒: 𝐂𝐎𝐋𝐎𝐌𝐁𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟓: 𝐑𝐄𝐕𝐎𝐋𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟔: 𝐔𝐓𝐎𝐏𝐈𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟕: 𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐄-𝐌𝐎𝐈.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟖: 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄́𝐐𝐔𝐄𝐍𝐂𝐄𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟗: 𝐌𝐀𝐋𝐀𝐈𝐒𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟎: 𝐑𝐄𝐒𝐓𝐄 𝐒𝐀𝐆𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟏: 𝐏𝐎𝐔𝐑𝐐𝐔𝐎𝐈.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟐: 𝐑𝐄𝐐𝐔𝐄̂𝐓𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟑: 𝐒𝐀𝐍𝐒 𝐄𝐒𝐏𝐎𝐈𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟒: 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐀 𝐏𝐄́𝐍𝐎𝐌𝐁𝐑𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟓: 𝐂𝐎𝐔𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟔: 𝐒𝐀𝐂𝐑𝐈𝐅𝐈𝐂𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟕: 𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐄́𝐆𝐈𝐄 𝐌𝐎𝐑𝐓𝐄𝐋𝐋𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟖: 𝐂𝐄 𝐒𝐎𝐈𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟗: 𝐋𝐄 𝐃𝐄𝐑𝐍𝐈𝐄𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟎: 𝐒𝐀𝐔𝐕𝐄𝐓𝐀𝐆𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟏: 𝐎𝐒𝐌𝐀𝐍𝐈.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟐: 𝐏𝐀𝐑𝐃𝐎𝐍 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐌𝐄𝐒 𝐅𝐀𝐔𝐓𝐄𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟑: 𝐈𝐍𝐓𝐈𝐒𝐀𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟒: 𝐃𝐀𝐌𝐄 𝐃𝐄 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟓: 𝐇𝐎𝐍𝐍𝐄𝐔𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟔: 𝐈𝐍𝐓𝐄𝐑𝐃𝐈𝐓𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟕: 𝐏𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟖: 𝐀𝐊-𝟒𝟕.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟗: 𝐂𝐎𝐍𝐅𝐈𝐀𝐍𝐂𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟎: 𝐕𝐈𝐒𝐀𝐆𝐄𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟏: 𝐒𝐀𝐇𝐁𝐀𝐇.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟐: 𝐌𝐄𝐍𝐓𝐈𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟑: 𝐋𝐄 𝐌𝐎𝐍𝐃𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟒: 𝐋𝐀 𝐁𝐎𝐌𝐁𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟓: 𝐒𝐈 𝐉𝐎𝐋𝐈 𝐕𝐎𝐈𝐋𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟔: 𝐒𝐎𝐔𝐇𝐀𝐈𝐓𝐄𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟕: 𝐅𝐋𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟖: 𝐕𝐈𝐂𝐓𝐎𝐈𝐑𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟗: 𝐂𝐈𝐍𝐐 𝐇𝐄𝐔𝐑𝐄𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟎: 𝐓𝐄 𝐌𝐎𝐍𝐓𝐑𝐄𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟏: 𝐋𝐄 𝐊𝐀𝐍𝐃𝐉𝐀𝐑 𝐃'𝐎𝐌𝐀𝐍.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟐: 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐈𝐍𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟑: 𝐏𝐀𝐑𝐀𝐃𝐈𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟒: 𝐔𝐍𝐄 𝐕𝐈𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟓: 𝐏𝐔𝐑-𝐒𝐀𝐍𝐆.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟔: 𝐇𝐀𝐍𝐓𝐄́.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟕: 𝐋𝐄 𝐑𝐎𝐈.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟖: 𝐂𝐀𝐕𝐀𝐋𝐈𝐄𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟗: 𝐏𝐑𝐎𝐕𝐄𝐑𝐁𝐄𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟎: 𝐄𝐗𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟏: 𝐎𝐔𝐁𝐋𝐈𝐄𝐙.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟐: 𝐂𝐇𝐀𝐂𝐔𝐍 𝐃𝐄 𝐌𝐄𝐒 𝐏𝐀𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟑: 𝐌𝐎𝐍 𝐀𝐌𝐈.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟒: 𝐔𝐍𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄 𝐃𝐄 𝐌𝐎𝐈.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟓: 𝟑𝟏 𝐎𝐂𝐓𝐎𝐁𝐑𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟔: 𝐇𝐎𝐒𝐓𝐈𝐋𝐄 𝐐𝐀𝐌𝐀𝐑𝐈.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟕: 𝐒𝐈 𝐒𝐄𝐔𝐋𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐓𝐔 𝐒𝐀𝐕𝐀𝐈𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟖: 𝐑𝐄̂𝐕𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐂𝐀𝐔𝐂𝐇𝐄𝐌𝐀𝐑𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟗: 𝐉𝐄 𝐒𝐀𝐔𝐑𝐀𝐈𝐒 𝐓'𝐄𝐗𝐀𝐔𝐂𝐄𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟎: 𝐏𝐀𝐑 𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐓𝐎𝐈.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟏: 𝐉𝐎𝐔𝐑𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟑: 𝐋𝐀 𝐂𝐈𝐓𝐀𝐃𝐄𝐋𝐋𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟒: 𝐒𝐔𝐋𝐓𝐀𝐍𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟓: 𝐏𝐀𝐑𝐃𝐎𝐍.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟔: 𝐋𝐄 𝐋𝐎𝐍𝐆 𝐃𝐄 𝐌𝐎𝐍 𝐂Œ𝐔𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟕: 𝐒𝐀𝐍𝐒 𝐅𝐀𝐈𝐋𝐋𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟖: 𝐀𝐋𝐇𝐀𝐍 𝐖𝐀 𝐒𝐀𝐇𝐋𝐀𝐍.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟗: 𝐏𝐔𝐋𝐒𝐀𝐑.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟎: 𝐌𝐎𝐍 𝐒𝐔𝐋𝐓𝐀𝐍.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟏: 𝐀𝐑𝐎𝐔𝐒𝐒𝐀𝐓𝐈.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟐: 𝐀𝐋 𝐈𝐒𝐓𝐈𝐊𝐀𝐍𝐀.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟑: 𝐍𝐀𝐖𝐌 𝐇𝐀𝐍𝐈.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟒: 𝐉𝐄 𝐃𝐄́𝐒𝐈𝐑𝐄.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟓: 𝐖𝐀𝐃𝐈 𝐒𝐇𝐀𝐁.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟔: 𝐒𝐀𝐈𝐒𝐎𝐍𝐒.
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟕: 𝐓𝐑𝐎̂𝐍𝐄.
𝐄́𝐏𝐈𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄.
𝐀𝐳𝐫𝐚.

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟐: 𝐌𝐈𝐒𝐄́𝐑𝐈𝐂𝐎𝐑𝐃𝐄.

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By iamkunafa

Hi babies loves, ça-va? 🌹



Alors, disons que je vous parle un peu à la fin, ce chapitre il est trop important, pardon, pardon 😂 !


Je vous laisse avec la suite mes pops stars ! 🥡



Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓

























NOOR.









Quand il ferme la porte, c'est le souvenir de mon grand-frère, Nasserredine qui se dessine sous mes yeux.

Je me souviens de la façon dont son regard a changé sur moi. La déception qu'il a ressentie lorsqu'il a appris qu'un homme m'avait touché. Contre mon gré. Je me souviens de sa violence contre moi.

Mon cœur s'est mis à cogner violemment contre ma cage thoracique, la sensation d'avoir une main serrant ma gorge a augmenté ma panique.

Revoir Nafir me provoque une vague de peine... Sa présence ici me paraît irréelle... je ne l'avais pas revu pendant six mois avant qu'il ne me retrouve en France... il ne lui aura fallu que quelques jours pour détruire toute la paix que j'avais construite avec Taimim en me séparant de lui et en m'enfermant ici.

J'avale douloureusement ma salive, je ne veux pas me mettre en victime... j'ai commis l'irréparable, et je n'aurais certainement plus jamais sa confiance... j'ai tout brisé la première et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même pour sa colère contre moi...

Il reste pendant de longues secondes droites devant cette porte, il ne me regarde pas ses yeux plissés fixent méticuleusement cette chambre comme s'il cherchait quelque chose. 

Je recule d'un pas quand il finit par en faire un. Le parquet grince sous mes pieds, la torture psychologique de son silence et son absence est insupportable. Depuis qu'il est là mes poumons se compriment car il donne cette sensation que la pièce s'est rétrécie comme s'il occupait tout l'espace.

Nafir marche vers moi, lentement, les bras dans le dos tel un sage, on aurait presque dit qu'il semble perdu dans ses pensées. Le semblant de calme qui se dégage de lui me donne la chair de poule.

Mon dos finit par cogner le mur derrière-moi je n'avais pas réalisé avoir reculé autant.

Mon souffle est haletant, mon cœur tambourine jusque dans mes tempes. Je me sens subir une telle pression que j'ai peur que ça m'étouffe.

C'est devant moi qu'il s'arrête. Par réflexe de protection, mes bras se croisent sur ma poitrine. Je lève la tête, ses yeux sont rivés droit devant lui. Il regarde à travers la fenêtre derrière moi.

Pendant plusieurs longues secondes, peut-être une minute, son corps imposant trône devant le mien. Sa respiration est lente, je vois son torse puissant se soulever d'une lenteur assassine. Je n'ose pas bouger, j'aimerais m'effacer pour qu'il ne sache pas que je suis là à sa merci juste devant lui. Il n'a rien dit, rien fait pendant des jours et des jours, pas même un pied dans cette chambre, pas un mot.

Rien. 

Je finis par sentir une telle pression que ce silence m'angoisse au point ou je me sens forcée d'essayer de briser la glace:

— Je-

— Pas un mot.

Une forme d'humiliation m'a brûlé les joues. J'ai senti un très mauvais sentiment griser toute la région de ma poitrine. Une immense tristesse s'est emparée de moi tortillant les traits de mon visage. J'ai pincé mes lèvres en relevant la tête dans l'espoir de voir quelque chose en lui. Mais rien de bon ne se dégageait de lui. Nafir ne me regarde toujours pas, il fixe encore le paysage à travers la fenêtre.

J'ai envie que l'on parle. Je veux lever mon drapeau blanc, et demander la paix. Je veux vraiment qu'il me tende la main, et qu'il m'accorde son pardon...

— Tu n'as aucun droit de parler avec des hommes.

Un bruit de surprise m'a échappé. Sa réflexion m'a révolté.. J'ai eu envie de céder à cette frustration et le pousser le plus loin possible de moi.

— Ne commets pas cette erreur deux fois.

— Je ne-

— Silence.

Un grognement d'indignation m'a fait serrer les poings. Mes sourcils se sont froncés, ma respiration s'est accélérée, j'ai senti mon sang bouillir sous ma peau. L'envie de hurler a été très dure à retenir, c'était humiliant !

— Tu n'as-

— Noor.

Mon souffle s'est coupé lorsque son regard s'est baissé sur moi, c'était comme si une voûte d'horreur se déposait sur ma peau créant un poids impossible à supporter. Si j'avais pu, je me serais enfoncée dans le mur. Il m'a effrayé simplement en m'accablant de son regard cruel.

— Ceci n'est pas une conversation. Sans mon accord, tu n'es pas autorisé à m'adresser la parole.

— Tu n'as aucun droit, m'exclamais-je outrée.

— J'ai tous droits sur toi.

— Je t'interdis de parler de moi comme si j'étais ta possession !

— Tu n'as nulle autorité quant à mes interdictions te concernant ! 

Sa voix radicale m'a fait fermer la bouche, j'ai vu un éclair de hargne passer dans son regard.

— Et, à moins que j'en décide autrement, tu restes une Osmani, la mienne qui plus est, tu restes donc soumise à mon autorité, tais-toi maintenant.

Mes poings se sont serrés au point d'en blanchir mes paumes. Ma mâchoire tremble, j'ai peur de parler, et de ce qu'il pourrait me faire si j'ose, mais je ne peux pas rester sous son joug à attendre qu'un jour il ne veuille plus patienter. Son autorité me donne la sensation que je ne pourrais jamais le vaincre sur ce jeu de force.

Son regard perçant a fini par me faire détourner les yeux. Du coin de l'œil j'ai vu qu'il avait cessé de me regarder au même moment en observant de nouveau le paysage par la fenêtre. Sa proximité commençait à me faire stresser autant que son odeur me ravivait d'anciens souvenirs.

Et mon cœur aussi faible que moi m'a incité à penser que le Nafir d'avant me manquait... Celui qui était doux et respectueux.

Celui qui insistait pour apprendre à me connaître.

Celui qui me souriait.

Celui qui était magnifique.

— Pardonne-moi...

Je l'ai murmuré si bas... Mais il m'a quand même entendu, je l'ai compris quand il a expiré longuement, son souffle brûlant s'est étalé sur moi comme un avertissement afin que je me taise une bonne fois pour toutes.

Il n'a rien eu besoin de faire pour que ma crainte de lui s'estompe. J'ai mis un petit moment avant de retrouver le courage de parler.

— Je t'en prie, Na-

— Que mon nom ne traverse pas tes lèvres, Noor, fait très attention. 

Il s'est approché d'un pas. La menace a été sans réserve, un frisson d'horreur m'a parcouru le corps en partant de mes jambes, jusqu'à s'enfoncer dans ma gorge. J'ai l'impression qu'il m'effleure, son contact me donne me provoque un sentiment de danger imminent.

Je n'y arrive pas.

J'ai l'impression qu'il est plus fort que moi, dans tous les domaines de ma vie.

— D'accord, d'accord...

— Tu as déjà eu une réponse sur ce sujet.

— Je te promets que je ferais tout ce que tu voudras pour que tu me pardonnes... que tu arrêtes ce que tu me fais là...

— Il aurait fallu penser à mon pardon bien avant de commettre l'irréparable, aujourd'hui c'est trop tard, tu ne pourras rien faire pour regagner ce respect que j'éprouvais pour toi, pour regagner cette belle image que j'avais de toi, pour me prouver que je pourrais de nouveau avoir confiance en toi. Tu ne peux rien.

— Ne dis pas ça... articulais-je douloureusement.

— C'est déjà fait. Je reviendrais te chercher plus-tard, prépare-toi à regretter.

Il a reculé. J'ai senti ma gorge m'étouffer, mon monde entier s'effrite à chaque pas qu'il fait.

— Attends !

Quand il m'a tourné le dos, un immense gouffre noir s'est créé sous mes pieds, j'ai couru derrière lui, la peur au ventre, je sentais déjà les larmes inonder mes joues, me faire autant de mal que chacune de ses paroles. Il m'a planté un poignard à chaque mot articulé:

— Nafir ! Attends ! Je t'en prie !

Il ne s'est pas retourné.

— Nafir !

Ses enjambées rapides me donnent l'impression que s'il passe le pas de cette porte, je n'en sortirais pas sans lourdes séquelles irréparables.

J'accepte !

Ma paume l'a retenu par le bras, il s'est tourné vers moi face à la pression de ma main.

— Je te ferais un enfant ! J'accepte ! Je le ferais si c'est ce que tu veux !

Son regard est noir, ma main contre sa peau bronzée me brûle. Mes propos m'enterrent plus encore.

J'ai perdu.

Mais je n'étais pas prête à souffrir de cette façon. Pas prête à endurer sa torture psychologique, et à ce qu'il me fasse me marque et me laisse de telles séquelles que je ne puisse jamais m'en relever. Rien que ces quelques minutes à ses côtés ont suffi à détruire une partie de mon moi-même.

Mes larmes se sont multipliées. Incapable de décrire son regard perturbé ou haineux dans mes yeux, ma détresse en revanche j'aurais pu décrire pendant des heures en vue de qu'elle me faisait physiquement, émotionnellement, moralement. Mon torse fait des soubresauts, je réalise à peine ce que je viens de dire.

Il a gagné.

Je ferais ce qu'il faudra pour survivre. Malgré tout ce que ça me coûte à l'intérieur, je le ferais pour mon fils. Je tombe dans sa manipulation, si c'est ce par quoi je dois passer pour m'en sortir et retrouver mon fils.

Lentement, j'ai levé ma main tremblante vers mon voile. J'ai eu la sensation de vendre tout ce qu'il me restait à cet homme. Ma dignité, ma liberté, ma fierté, moi.

J'ai tiré lentement mon voile vers l'arrière, je me décompose intérieurement je ne veux pas faire ça, mais j'accepte quand même de me donner d'une façon indigne et humiliante. Mon voile me couvre toujours mais ses yeux se sont écarquillés face à mon mouvement.

C'est moi qui détourne le regard, je ne veux pas voir ses yeux sur moi quand je l'aurais enlevé. Le tissu de ma fierté à continue de glisser avec une telle lenteur que j'ai l'impression que la torture dure des heures et des heures.

Le tissu tombe au sol, mon ventre se disloque totalement.

J'attends que ça se finisse.

Je crois que mon esprit est loin maintenant, je prononce simplement:

— Tu as gagné. Fais ce que tu veux de moi et après par pitié laisse-moi repartir avec mon fils... je te fais la promesse de m'occuper de ton enfant de la meilleure des façons. Je l'éduquerais selon ce que tu désireras pour lui et je te laisserais me le reprendre quand tu le désireras.

Qu'il gagne sa guerre, même si ça devait faire de moi son esclave. Le temps qu'il fasse de moi la mère de son enfant, et après je partirais très loin d'ici avec mon fils. J'abandonne... qu'il use de ses soi-disant "droits" de "mari".

J'aurais peut-être son pardon et je ne subirais pas son préjudice dans l'au-delà.

Mes larmes sont devenues silencieuses, mais chacune d'elles deviennent une ombre sur mon âme, elles créent des cicatrices qui ne trouveront peut-être jamais de remède. J'attends simplement qu'il scelle mon sort comme cet homme qui m'a souillé il y a quatre ans de ça. Ma douleur transperce mon être comme des milliards de coups d'épée. Je ne peux pas le regarder dans les yeux. J'ai juste gardé ma main autour de son bras dans l'espoir qu'il accepte ma requête.

Le simple fait que le toucher ne me provoque pas autant d'horreur sous la peau est le signe que j'ai déjà perdu la bataille. Je me sens si sale, je ne devrais pas l'approcher, je ne devrais pas toucher un homme comme ça...

Qu'Allah me pardonne pour ma faiblesse, pour mon manque de patience, mon manque de force.

Qu'Allah me pardonne.

Puis, mes yeux baissés voient Nafir se pencher.

Il ramasse mon voile et sa main me le rend.

Prise d'une surprise alarmante je relève les yeux sur lui.

Ses yeux ne sont pas posés sur moi. Il a tourné la tête au point ou je ne distingue même pas les traits de son visage.

Je ne pense même pas qu'il m'ait regardé une seule fois.

— Couvre-toi.

J'essaye de capter son regard mais sa tête n'est même pas tournée vers moi. Mon cœur explose dans ma poitrine.

— Nafir... ?

— Dépêche-toi Noor.

Sa voix base indiscutable m'a incité à obéir tout de suite.

Mon cœur palpite. Je ne réalise pas ce qui vient de se passer. J'ai repris mon voile dans sa main et couvert mes cheveux à une telle vitesse que le remettre sans préjudice m'a apporté une magnifique guérison pour ces peines que j'ai créé quelques minutes auparavant.

Quand j'ai eu fini, l'argent de ses yeux a retrouvé les miens.

C'était assassin.

L'instant qui a suivi sa poigne m'a violemment agrippé la mâchoire. Son visage s'est approché du mien, brusquement, il m'a plaqué contre le mur à côté de la porte d'entrée, je n'ai pas eu le temps d'articuler quoi que ce soit à cause du choc de ma stupeur:

Tu m'insultes encore !?

J'ai essayé de secouer ma tête négativement !

Tu m'insultes encore Noor !? Tu m'empoisonnes et tu m'insultes encore de cette façon absurde ! Tu penses encore pouvoir me manipuler !? Je ne joue plus avec tes vices !

Il m'a tiré vers lui, sa paume est passée sur mon bras. Mon cœur tambourine à mille à l'heure, nous sommes sortis de la chambre. Mon souffle est un carnage, impossible de gonfler mes poumons d'air. Je n'ai pas encore la force et le recule de chercher à comprendre. Je suis sous le choc, sa démarche rapide m'oblige à trottiner à côté de lui pour le suivre.

Nous sommes arrivés très rapidement à l'étage en dessous, j'ai senti ma honte augmenter quand j'ai vu la masse d'hommes réunis dans l'espace devant la fontaine d'intérieurs.

— Nafir ?

Je tourne la tête, mes yeux trouvent ceux d'un des jumeaux. Je ne les différencie pas encore, mais leur regard sur moi est empli de pitié. Nafir ne répond pas il continue à traverser ce grand couloir aux murs décorés d'ornements orientaux.

— Nafir, qu'est-ce qu'il se passe ?

Je suppose que c'est Noham qui parle.

Je secoue la tête négativement pour qu'il n'intervienne pas. Je ne voudrais en aucun cas que quelqu'un paie pour mes fautes.

— Nafir-

— Si tu m'appelles encore une fois Noham...

— Elle n'a rien fait ! Je te jure, elle n'a rien fait !

Ainsi tu souhaites que j'anéantisse ta vie à toi !?

Nafir s'est tourné, il presque hurlé, mais quand sa voix à grondé, un silence lourd est tombé dans cette maison. Seuls les ruissellements de la fontaine créent une ambiance pesante.

— Tu n'as qu'à me le demander pour que je t'exauce, appelle-moi encore une seule fois de plus et je le ferais Noham. Et cela vaut pour chacun d'entre vous. (Il les désigne tous du doigt) Ici, sous mon toit, je règle mes différends avec ma femme comme je l'aurais décidé !

Ses hommes se sont mis à baisser les yeux, un après l'autre.

Sauf Noham et son frère qui avait l'air tout aussi en colère. Mes larmes se sont multipliées, je secouais discrètement la tête pour qu'il arrête de le défier, ça allait faire plus de dégâts qu'autre chose.

Quand bien même j'ai trouvé sa révolte noble, je n'en voulais pas ! 

Nafir est comme son père.

Je n'autoriserais pas qu'il le perdre parce qu'un semblant d'affection à mon égard lui donne cette envie.

— Baisse les yeux Noham.

Je l'ai supplié du regard de le faire !

— Tu vas lui faire du mal... ?

Nafir a plissé les paupières, j'ai senti sa haine me traverser, il a enjambé les quelques mètres qui le séparaient de Noham, sa poigne m'oblige à le suivre. En me plaçant devant lui, j'ai su tout de suite que Noham ne ferait pas le poids. Pas comme ça... les pleurs que je laisse mourir dans un silence alarmant me donnent envie que tout s'arrête.

C'est moi qui ai détruit leur famille.

Et j'en suis sincèrement désolée...

— Baisse.Les.Yeux.

La voix de Nafir m'a donné d'atroces frissons de plus sa poigne étranglant mon bras me fait de plus en plus mal.

— Ça sera la dernière fois que je te le demanderais, menace Nafir, baisse.les.yeux.

Noham m'a regardé une seconde, mais il a fini par baisser les yeux. Il a reculé, son frère en a fait de même il a couru après lui. Rapidement, ils ont traversé le couloir avant de disparaître tous les deux.

— Remettez-vous au travail. Tout de suite.

Il m'a fait sortir de cette maison. Le soleil m'est tombé dessus violemment au point ou la chaleur a séché mes larmes et fait fondre la douleur sur ma chair.

J'ai tourné la tête en entendant un hennissement.

Un haut-le-cœur insupportable m'a secoué de l'intérieur.

C'est Hudur... la jument pur-sang que Nafir m'avait offerte comme cadeau pour moi.

Celle grâce à qui j'ai défié le désert avec mon fils dans les bras pour fuir la prison au milieu du désert.

Je n'ai pas réfléchi plus longtemps, mes pieds ont frôlé le sable brûlant. La douleur a endormi tous mes autres instincts, il ne me restait plus que ma foi.

Et le verset du trône est discrètement passé entre mes lèvres. Je savais que je ne pouvais pas compter sur ma force quand il s'est dirigé vers Hudur, j'ai besoin d'Allah, Le plus Grand.

J'avais besoin de mon Seigneur pour tenir, passer cette épreuve et résister dans cette adversité. J'ai baissé les yeux sur mes poignets que Nafir a noués d'une corde. En levant la tête, sa haine m'a fait tellement de mal, alors j'ai continué à réciter doucement Ayat-Al-Kursi (Verset du trône).

Il a plissé les paupières. Toute cette colère qu'il portait en lui s'est pliée sur moi, mais par la grâce d'Allah je ne voulais pas céder. Je voulais être un exemple. Je voulais que si un jour quelqu'un raconte les circonstances de ma mort, on puisse dire que grâce à mon Seigneur, je n'ai jamais plié face à ça.

Il est monté sur le cheval, en tenant cette corde.

La beauté noire d'Hudur s'accordait avec la finesse beige du paysage, du sable, de l'orient, la chaleur...

Je crois avoir souri, quand les sabots de l'animal se sont lentement enfoncés sur les grains  couleur or. J'ai souri parce que je repensais à ce que j'ai dit à Noham.

T'émerveilles-tu en admirant la nature ?

Pour moi la réponse est oui.

Malgré le soleil, j'avance. Lentement. Douloureusement.

Que pourra-t-il m'arriver de pire ?

Quand je regarde Nafir, je réalise que j'ai une chose qui lui manque dans son cœur:

La foi.

Sans foi ? Sans loi ? Sans règles ? Sans cadre ? Sans valeurs ? Sans mœurs ? Sans compassion ?

Nous devenons des animaux, réduit à nos instincts les plus mauvais, pour combler nos désirs d'humains tellement faibles.

J'ai fauté moi aussi. Je suis la première à avoir déclaré la guerre, j'ai manqué de foi, de loi, de règles, de cadre, de valeurs, de mœurs de compassion en empoisonnant celui qui est devenu...

Mon mari.

Et... soyons honnêtes...

Un très bon mari.

J'aurais pu... faire mieux que ça, mais j'ai brisé sa confiance, et détruit la partie si magnifique que son cœur renvoyait...

Qu'Allah me pardonne.





𝑰𝑳 𝑭𝑨𝑰𝑻 𝑪𝑯𝑨𝑼𝑫

Dans le désert. 

Hudur domine subitement la finesse des grains de sable.





𝑰𝑳 𝑭𝑨𝑰𝑻 𝑪𝑯𝑨𝑼𝑫

Au fond de mon coeur. 

Nafir, tiens ma vie à travers cette corde serrée.





Pas un bruit. Que Hudur, Nafir et moi qui laissons la nature immense nous silencer.

Je lève les yeux sur la danse des hanches de Nafir. Rythmé par l'étalon qui avance. Ce pur-sang arabe et tellement noir. C'est ce qu'il m'a conté un jour. Un des chevaux les plus rares qui puisse exister sur la surface de la Terre.

Hudur, donne l'allure. Un marché doux, au pas, en quatre temps. Et ses sabots noirs s'enfoncent sensuellement sur la dune brûlante. Elle marche, selon la volonté royale de son maître.

Hudur est majestueuse.

Oui.

Mais celui qui le dompte est plus noble encore.

Mon silence se résume aux récitations qui traversent mes lèvres.

Je perds la notion du temps, je ne sais pas depuis combien de temps, Nafir me fait endurer cette promenade brûlante.

Mes pieds laissent un tracé de sang qui disparaît sous les grains.

Mon fils saura-t-il que sa maman est morte ? Qu'elle n'a jamais voulu l'abandonner ? Qu'elle est horriblement désolée ?

"Ton fils finira par t'oublier."

Les paroles de Nafir créent ma perte, il sait que ma faiblesse est Taimim...

Mes jambes s'affaiblissent. Mes yeux aussi. Ma langue est pâteuse, je sens un très lourd mal de tête me faire tourner de l'œil.

Qu'Allah soit loué pour ses injonctions, car c'est grâce à mon voile que je ne tombe pas raide morte, il empêche ce soleil de brûler mes cheveux.

J'avance.

Je m'arrête.

Mon coeur se met à gonfler douloureusement.

Je regrette. Maintenant, je sais ce que l'on ressent quand on craint, un roi.

Je ne bouge plus. Mais lui oui. Oui. Et le sable se soulève sous la volonté de pur-sang. Son poitrail puissant d'animal laisse ronfler ses narines. J'admire l'animal, car il est à la démesure de son maître.


Grandiose.

"Comme lui, Hudur est élancée, ses membres sont puissants et ouverts.

Couverts de fiers.

Noires sont leurs crinières.

Je sais que je ferais mieux de ne pas être rancunière.

Noor, il est temps pour toi de faire tes prières.

Autour de toi se forme un cercle éphémère.

Car, c'est avec toi au centre, qu'Hudur et Nafir tournent de façon téméraire.

Lentement. Longuement. Atrocement. Le voilà, mon mercenaire."





Et son bassin, son buste fort ondule au rythme lent qui pousse les hanches du cheval.

Ses paupières sur moi ne sont pas légères.

Au contraire, elles sont si lourdes que j'ai la sensation de l'entendre me parler. Je vois ses blessures à lui aussi... il me dit que je n'étais qu'illusion...

Mon pouls accélère.

Sans pivoter sa tête, dans mes yeux il n'y a que ses yeux gris clair et bipolaires.

La cadence de sa gravitation autour de moi n'a que plus de caractère.

C'est toute sa domination qu'il impose au désert qu'il assujettit de ses règles.

J'ai baissé les yeux vers ce sable sur terre.

Il faut que tu regardes, car la mort est proche, pour toi, la bénéficiaire.

Alors, relève les yeux, poussière. D'où les larmes ne couleront guère. 

Non. Aujourd'hui. Est une belle journée pour mourir, fille suicidaire. Mes yeux voyagent et trouvent des yeux gris perle, qui lacèrent

Alors mes yeux ambre admireront l'homme qui me donnera la mort.


Admirera, Nafir, le magnifique.


Le Sultan d'Oman. Monarque et souverain de père en fils. C'est lui, le fils, l'héritier de ces terres. Ce désert est le sien. Et ma vie tient sur ce que ce Sultan tranchera et décrétera pour moi.


Et Nafir, le magnifique, est tellement impatient de tuer, Noor Isra An-Nabêer Osmani.


Mes genoux s'écrasent contre le sol.

L'épuisement est mental, je ne parviens plus à avaler ma salive.

J'entends Nafir descendre de ce cheval. Mon corps traîne au sol quand il s'approche de moi, retenue par cette corde, je suis prise d'une peur profonde. Pas assez de force pour parler, à peine pour penser.

Mes yeux se voilent parfois de noir, je suis épuisée, j'accepterais tout ce qu'il pourrait me faire à ce stade...

Il s'est accroupi en face de moi. Un haut-le-cœur phénoménal réveille en moi ce sentiment d'urgence et de mort imminent. Il regarde mon visage, j'ai du mal à soutenir son regard pour être honnête je n'y parviens pas. Il est autant intimidant que dangereux, il me donne des frissons. J'ai envie de me cacher loin de lui.

— J'ai perdu foi en l'être humain le premier jour passé en prison. Sept ans enfermés m'ont définitivement rebuté de la bonté du cœur humain.

Ses premiers mots me provoquent d'ores et déjà des souffrances, je redoute chaque parole et la froideur dans son regard me donne des frissons:

— Je sais ce que ça fait d'être sali, humilié, touché.

Ma gorge se noue... le jour ou je l'ai trahie... je me souviens qu'il m'a fait comprendre que lui aussi ressentait la même cicatrice physique et morale que moi...

— Je ne pensais jamais retrouver la paix un jour.

J'ai pincé mes lèvres en sentant les traits de mon visage se tordre de peine:

— Je me trompais. Je l'ai retrouvé en toi et dans la fierté de t'appeler ma femme.

C'est comme si l'ont me transperçait d'une longue, très longue épée. L'horreur me happe à m'en couper le souffle.

— Alors, pourquoi tu m'as fait ça Noor ?

Je ferme les yeux. Sa voix transporte tous les maux du monde, cette douleur me rentre sous les os. Et la façon dont il prononce mon nom, j'ai l'impression d'être son poison à tout jamais.

— Comment, toi, tu as pu me trahir...

Je sens mon voile être replacé sur mes cheveux sa paume. Il contourne mon visage de son doigt qui s'enfonce dans les plis de mon foulard. Je frissonne d'autant d'effroi que de regret. Je ne peux pas ouvrir les yeux son regard me tuerait sûrement. 

— Je n'ai jamais voulu de ce mariage... moi aussi. Je ne t'ai pas condamné à mon nom de mon plein gré, Noor, tu le sais.

Il marque une pause, mon cœur s'arrête en sentant ses mains défaire les liens sur mes poignets.

— Alors pourquoi ? Regarde-moi maintenant.

J'ouvre les yeux et tombe sur son visage devant le mien. La puissance qui s'émane de ses traits me donne tout naturellement envie de m'assujettir à sa monarchie. C'est presque plus fort que ma volonté.

Un jour il m'a parlé de la valeur de son sang, de sa ligné de roi, et un roi lui-même. J'ai pensé que son discours était orgueilleux et sans fondement.

Plus maintenant. Ça se sent, qu'il n'y a rien d'anodin chez lui.

Je ne voudrais pas admirer maintenant ce qui incombe à son statut. Je suis épuisée et faible, en proie à la plus vicieuse des manipulations psychologiques. J'ai juste envie que tout s'arrête, que ce mal qu'il me fait s'arrête.

— Pour.quoi toi ?

La question me retourne l'estomac, mais j'ai conscience que je lui dois au moins quelques explications:

— J'ai... j'ai eu peur...

— Tu as eu peur ?

J'ai hoché la tête tristement.

— De ce mariage ? De nous ? De moi ?

J'acquiesce en pinçant mes lèvres, au fond de moi j'ai l'impression qu'il connaît déjà mes réponses:

— Mais ne t'effraye-je pas plus encore, maintenant.

Mon cœur se serre douloureusement, je confirme ses dires d'un nouveau hochement de tête.

— Dis-moi, qu'as tu bien pu craindre de moi alors que j'avais fait de toi, Noor, la partie la plus noble de mon cœur ?

Mes larmes se sont manifestées immédiatement. J'ai secoué ma tête négativement en baissant les yeux cachant mes lèvres de ma paume. Son index sous mon menton m'a obligé à le regarder.

Mes vêtements me collent à la peau, je meurs de chaud, de douleur encore plus, j'aimerais qu'il retire ces mots qu'il vient d'inscrire au fer rouge brûlant sur mon âme abîmée.

Je voudrais lui hurler dessus pour l'arrêter d'être tout ce qui définit l'amour en moi. J'aimerais qu'il arrête d'être du miel et des diamants à chaque fois qu'il ouvre la bouche. J'aimerais qu'il ne me donne pas envie de joindre nos mains pour que nous invoquions Allah, ensemble.

"J'avais fait de toi, Noor, la partie la plus noble de mon cœur."

La beauté de ses mots me happe, ils me disent plus que nous sommes de simple "mari et femme", c'est encore plus grand que ça, c'est un premier aveu de dévotion à mon égard et c'est pour cette raison que ça me déchire mille fois plus.

Il a essuyé mes larmes sur mes joues avec une certaine amertume mais avec douceur, j'ai mordu ma lèvre inférieure pour garder un peu de dignité face à lui, son geste est pire que ma tristesse. Il provoque en moi un sentiment si intense dans le cœur que ça me paraît irréel qu'un être humain puisse éprouver à ce niveau.

J'ai tout détruit, de mes mains...

— Explique-toi.

Je hoquette comme une enfant en crise, mes mots ont du mal à trépasser mes lèvres, mais après un certain temps je prononce enfin:

— Penser à toi me fait du mal.

Il a plissé les paupières comme s'il voulait extirper de moi toute ma vérité:

— À chaque fois que tu me regardes de cette manière, comme si... comme si j'étais précieuse à tes yeux, ça me provoque une peine incommensurable Nafir.

Mes lèvres ont tremblé, son regard est toujours aussi inquisiteur, mais j'ai poursuivi:

— À chaque fois que tu me parles, le son de ta voix, tes mots, tu me transportes si loin... j'ai la certitude que je pourrais t'entendre me parler pendant des heures durant...

Mon cœur se brise d'avouer.

— Et q-quand tu m'as... e-em...bras...sé, Nafir...

Il a baissé les yeux une seconde sur mes lèvres.

Ce sentiment d'explosion sous la peau de mon ventre a ressurgi à la même vitesse ! Je me suis sentie entrer en ébullition, entrer en guerre contre ma conscience parce que mon corps ne suivait pas mon cerveau, je décide de poursuivre pour ne pas me laisser submerger par ses sensations.

— J'ai su que ce n'était qu'une question de temps avant que je cède à ta requête. Et cette idée m'était insupportable. Je ne peux pas me faire ça.

Ses cils noirs ont se sont clos quelques secondes avant que de nouveau je me fasse poignardé par le métal de ses yeux clairs. Il a inspiré profondément avant que son expiration s'étale sur moi.

À chaque fois, il me condamne, à tout ce qu'il représente...

— Noor, murmure-t-il d'une voix sombre.

Son sérieux me fait redouter ses prochains mots, de nouveau son doigt contourne lentement mon foulard ce qui me provoque des frissons froids, puis il articule:

— Noor, as-tu craint de tomber amoureuse moi ?

Mon souffle s'est coupé saccageant les battements de mon cœur.

J'ai raté des milliards de battements de cœur, happé par ces mots, la question de Noham est revenue en pleine face, j'ai senti mes yeux s'écarquiller lentement.

— As-tu eu peur de t'éprendre de moi sans que cela ne soit réciproque et de te sentir couverte de honte car te donner à moi aurait été indigne d'une Al-Kahina ?

Nos regards sont verrouillés l'un dans l'autre ni lui ni moi ne sommes capables de regarder autres atomes que les nôtres.

Je me sens défaillir.

Le simple fait qu'il utilise mon nom pour souligner ce traumatisme que je garde en moi m'a donné la chair de poule.

C'est comme s'il scindait deux Noor, celle qui a subi cette chose sous le nom de mon père, et celle qui est nettoyée de cette tragédie sous son nom...

— As-tu seulement oublié que tu es une Osmani ? As-tu seulement oublié de qui étais-tu la femme ?

Mon cerveau confirme ma théorie... Son regard est froid. Il me brise profondément, j'ai à peine la force de réfléchir.

Ma Osmani, a le droit de m'aimer, de me toucher, de me regarder, de me désirer et de se donner à moi lorsqu'elle et si le souhaite... sans qu'aucune dépravation ne lui soit faite car son mari la croit sur les horreurs qu'on a infligées a sa femme. Et comme je te l'ai dit, ce jour où tu as décidé de m'empoisonner, Noor, ton honneur est le mien. Il est le nom de ma guerre contre ceux qui ne t'ont pas crue et qui te font croire que ce corps est impur.

À ce stade, mes larmes sont les dernières choses qu'il me reste. D'intenses frissons déchirent ma chair, le regret me ronge de sa façon la plus absolue.

— Je t'avais donné ma totale confiance. Je ne fais confiance à personne Noor.

J'ai eu la sensation de me noyer.

— Tu es ma femme et ma confiance t'était jadis entièrement réservée, c'est comme cela que mon père m'a élevé. Une femme est meilleure qu'un ami, qu'un compagnon de guerre, qu'un frère. Tu as su me convaincre d'être le meilleur des maris  pour toi et le meilleur des pères pour Taimim en six mois. J'ai été honnête, authentique, doux envers toi pour te prouver que tu pouvais tout confier entre mes mains sans craintes. J'aurais été gardien de ton corps, tes secrets, ton bonheur et ta paix. Je t'ai déjà dit que ça n'allait peut-être pas être une relation d'amour et de mots doux, mais ça aurait été vrai, sincère, et je t'aurais chéri comme ma lune, ma sultane, ma Osmani... ma Noor.

Je me sens aussi vide qu'un puis sans fond. L'impression qui transperce mon âme de milliers de déchirures. Je n'ai pas réalisé que mes larmes sont en train d'inonder mes joues. Ma gorge se noue la sensation que ses mots me font est un mélange horrible entre l'écrasement de ma personne et perdre la raison.

— Je te demande pardon... Nafir... je t'en prie... pardon, pardon, pardon, je regrette tant... pardonne-moi je t'en supplie.

— Et comment ? Tu as perdu ma confiance et mon respect il y a dix mois de ça, et sans ça tu ne représentes absolument rien à mes yeux. Je ne te pardonnerais pas.

Ses mots m'ont détruite, j'ai senti mon cœur s'écarteler lentement. Le choc d'entendre sa voix sèche, sérieuse, basse m'a happé. Il ne hausse même pas le ton, il est juste, Nafir. Et ses discours sont synthétiques, blessants, meurtriers. Ma peine me fait hoqueter, c'est humiliant mais je m'accroche plus à cette pénible sensation de ne pas avoir son pardon. Je préférerais qu'il ne m'adresse plus jamais la parole mais qu'il me pardonne que ça...

— Qui t'a donné ce poison ?

Mes souvenirs me reviennent en mémoire, le visage angélique de cette femme qui a voulu m'aider plusieurs mois auparavant la douceur ses cheveux blonds et son regard chocolat me réchauffe un peu l'esprit...

— Elle... elle s'appelait Soleyma...

Le regard de Nafir s'est figé dans mes yeux:

— Comment était-elle ?

— Une blonde, aux yeux marrons dans le bordel de cette femme...

Il a hoché la tête. Le désert est en train de m'assommer. Il reste toujours accroupi en face de moi. Son regard est tellement froid et calculateur que ça me donne de lourds frissons. Ses yeux tendres me manquent presque... je n'ai pas envie de partir parce qu'au fond de moi je sais que lorsque nous rentrerons ce lien entre nous n'existera plus.

Plus de mariage.

Plus de mari et femme.

Plus de discussions.

Plus de Nafir et Noor.

Juste... sa répulsion et mon désespoir.

L'idée me paralyse.

Ma tête me fait de plus en plus de douleur. Je me suis sentie vaseuse pendant un bon petit moment, l'envie de vomir et d'enlever cette trace pénible qu'il laisse sur moi.

Je crois que pendant plusieurs minutes, je me suis totalement déconnectée de la réalité. J'avais besoin de réaliser qu'un homme me causait encore ses peines. Et le plus décevant encore... c'était de me dire que ça venait de lui.

Je savais que je n'avais aucune excuse, mon acte a été terrible et je le regrette amèrement.

Je jure avoir prié pour sa vie. Et c'est un miracle de le voir devant moi, ici, je remercie mon Dieu pour cela. Et j'aimerais tant que Nafir ouvre les yeux. Qu'il se rende compte qu'il n'est pas le roi du monde et que ses souffrances seront entendues quand il saura taire ce désir de tout détruire pour reconstruire selon ses mœurs à lui.

Son pays a besoin d'un sultan, pas d'un mercenaire. Pas d'un exécutant...

Oman a besoin de sa paix, de ses déserts et ses palmiers, sa douce chaleur, son patrimoine. Pourquoi tout déduire, Nafir est libre, il a réussi à échapper à son injustice, il peut tout avoir, tout bâtir, il possède tant de savoir que je suis persuadée de ne connaître qu'un pour-cent de ce qu'il sait, il pourrait le partager et instruire les autres.

Devenir un modèle... et être admiré pour d'autres raisons que semer le chaos et la mort...

— Retrouve la foi, finissais-je par murmurer.

— La foi ? Mais ce dont j'avais besoin, c'était toi Noor.

— Tu voulais, mon utérus, Nafir, articulais-je sèchement, tu n'as jamais eu besoin de moi, ce dont tu as besoin c'est d'Allah ! Je ne peux rien pour toi ! Si ce n'est te donner des enfants que tu finiras par détruire parce que tu ne veux pas faire preuve de miséricorde. Je peux te jurer par Allah que je n'ai jamais voulu t'assassiner... rien ne justifiera jamais la goutte que j'ai mise dans ce thé... une seule... juste une seule misérable petite goutte... qui a fait plus de dégâts que je ne l'aurais voulu. Je m'en voudrais à vie pour ce que je t'ai fait. Je ne me pardonnerais probablement jamais, et je continuerai à te demander pardon jusqu'à ce que tu me l'accordes enfin ! Je donnerais tout pour que tu ne ressentes plus cette trahison en toi, je continuerais à te mettre dans mes prières cinq fois par jour parce que j'ai envie de te voir au Paradis Nafir, mais tu n'as pas besoin de moi !

Je me suis sentie drainée après mon monologue. Le poids de ses yeux sur moi me provoque une immense fatigue. Son regard, ses cheveux noirs, cette cicatrice qui barre son œil gauche, sa beauté, ses horreurs, tout ce qui faisait de lui Nafir aspire les meilleures parties de moi.

Lui tendre la main ne l'aiderait pas.

Pas tant qu'il ne fera pas un pas vers son Seigneur.

Mes paupières sont devenues de plus en plus lourdes. Je me sentais partir loin d'ici, mais juste avant de céder j'ai murmuré:

— Et... parce que tu es mon mari, en tant que musulmane je refuse de participer à ton châtiment, par Allah, Nafir, sache que moi je te pardonne absolument tout.

Je voulais continuer à regarder ses yeux se plisser, mais mes paupières se sont closes avec une lenteur assassine. J'ai senti mon corps s'éteindre.


















HEY 🐫 !



Qui a cramé la scène du prologue 😏...

C'était maintenant !

Ce chapitre faisait parti d'un de moments que je voulais le plus écrire. Limite j'avais un blocage parce que j'attendais que ce moment là. Il y a une autre scène que je suis impatiente, mais im-pa-tiente d'écrire !

J'ai du recorriger ce chapitre 4/5 fois je voulais qu'il soit parfait et je me dis encore qu'il y a peut-être des trucs que j'aurais pu mettre mais je ne sais pas 😭 je l'ai retourné à toutes les sauces, peut-être qu'au moment de la réécriture j'aurais d'autres idées...

En attendant:

Qu'en avez vous pensez ? Dites-moi tout mes choux, je suis toute ouïe ? Je veux vraiment trop savoir 😭 !

Est-ce que vous comprenez mieux quand je vous dis Mafir c'est trop comment il peut être méchant 😭 et il pas besoin de cogner dans un mur pour ça.

Et Noor... Noor vraiment, in sha'Allah je deviens aussi gentille qu'elle, vraiment cette dame 🥺 je-


On se retrouve archi vite pour la suite 😇...











😈








Merci de m'avoir lue, bisous mes fraises des bois 🍓




Backup Account: ikunafa
𝐢.𝐚𝐦𝐤𝐮𝐧𝐚𝐟𝐚 𝐬𝐮𝐫 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐠𝐫𝐚𝐦


En espérant que ça vous a plu ? 🌷

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