CHAPITRE 30 APRÈS UNE BONNE SEMAINE ON SE REMET DANS LE BAIN ! Je ne sais même pas pourquoi j'utilise la majuscule ^^ Enfin bref je vais essayé de poster toutes les semaines maintenant et non tout les jours si je m'avance bien je peux bien publier plusieurs chapitres par jour. Voilà voilà et AH OUIIII ON A ATTEINT LES 10000 VUES OMG ! Merci à tout ceux qui suivent cette histoire et qui la commentent aussi ! xoxo
Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes et de frappes.
La musique est tellement faite pour ce moment, les paroles disent exactement ce que ressent Scarlett. La musique en lien :)
PS. QUE PENSEZ VOUS DE LA NOUVELLE COUVERTURE ?!!
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Je lisais son mail et le relisais depuis une bonne heure. Qu'est ce que j'étais sensé répondre ? Oui j'ai été blesser et oui ta mère a essayer de me faire du chantage pour que je disparaisse de ta vie. Dire que cette garce a voulu me donner de l'argent pour que j'arrête de fréquenter son fils, mais quel genre de mère fait ça ? Les riches ont tellement d'argent qui ne savent même plus quoi en faire avec alors ils essaient de corrompre les gens, de les faire passer pour les méchants. Au fond c'est ce qu'elle attendait de moi, elle voulait que je prenne le fric pour que je confirme le fait que je ne suis qu'avec son fils pour l'héritage. Si seulement ils pouvaient juste prendre le temps de me connaître et découvrir que je ne suis pas ça mais c'est trop tard. Je tire un trait sur lui, je ne veux pas qu'il ait des ennuis avec ses parents. Surtout vu leur comportements.. J'espère qu'ils ne sont pas comme ça avec toutes les petites amies de Jaden sinon c'est à se tirer une balle dans la tête. Ils ne sont même pas accueillant, ils te jugent tout d'abord sur le physique et ensuite par rapport à tes projets professionnels. Business is business.
Je ferme l'onglet et soupire. Cette période de détachement, enfin le moment où la fille décide de s'éloigner de l'homme qu'elle aime pour son bien est vraiment douloureux. Deux jours et déjà je sens que je vais péter un câble mais je ne vais pas être celle qui déprimera devant sa télévision , non non je vais profiter de la vie et me faire peut être un peu plaisir. Je veux me sortir Jaden de la tête. Je mets un peu de musique et pars prendre une douche.
Je referme mon cahier et pose ma tête sur le bureau. Pourquoi je fais style d'être la fille studieuse pendant les vacances, c'est tellement pas moi. Elsa me manque beaucoup et j'ai hâte qu'elle rentre de Londres. Je rallume mon ordinateur et range mes livres dans mon sac. Petit rappel, ne jamais apprendre quoi que ce soit pendant les vacances sinon mal de crâne assuré. Je masse mon front et ouvre une nouvelle page internet. Je fais sur les réseaux sociaux et regarde des photos d'Elsa et sa soeur Rachelle. Elles sont mignonnes, quand je vois ça je me dis que j'aurais aimer avoir une soeur ou un frère. Petit ou grand n'importe, juste me dire que j'aurai toujours quelqu'un avec qui me chamailler, rire et discuter. Une personne qui m'aiderai dans les périodes difficiles, j'ai bien ma mère pour ça mais un frère ou une soeur c'est différent. Je ne parle pas de tout avec ma mère, j'ai du mal à faire part de mes sentiments que ce soit avec ma mère ou n'importe qui d'ailleurs. A cause de cette fichue carapace.
J'ouvre ma boîte mail, je sais que c'est pathétique de faire ça mais je suis sur le point de lire encore une fois son mail. C'est en quelque sorte comme s'il se trouvait ici, dans cette pièce. Si cette soirée c'était bien passer, enfin comme je le pensais je pense que je serais avec lui entrain de prendre le petit déjeuner au lit mais au lieu de cela je suis coincé ici, à me cacher. Si je sors j'ai peur de tomber sur Jaden et de perdre tout mes moyens. Je perds tout crédibilité devant lui, le fil de mes pensées est perturber par sa présence. Il éveille en moi des sentiments longtemps enfoui et que j'ai refoulé pour ne pas paraître faible.
Un nouveau mail.
Pas Jaden.. Pas Jaden..
C'est Jaden. Merde mais il ne lâche pas le morceau, ce côté il le tient de sa mère sans doute. Pourquoi il ne fait pas comme je lui ai dit de faire, c'est à dire me laisser tranquille ? Il trouvera quelqu'un qui aura une meilleure situation que moi, je ne tiens pas trop à me retrouver encore une fois face à ses deux personnages. Comment je vais réussir à me sortir Jaden s'il n'arrête pas d'apparaitre dans ma vie.. Bon lisons ce mail mais il vaut mieux ne pas répondre, il finira pas abandonner.
"De: MrLawford@hotmail.com
A: Moi
Objet: RÉPONDS OU JE DÉBARQUE CHEZ TOI
Message:
Scarlett s'il te plaît réponds moi. Je veux juste prendre des nouvelles, ça te coûte rien de répondre. Je te jure que si tu ne réponds pas dans l'heure à venir je viens chez toi. Tu sais que j'en suis capable, porte fermée ou non."
Qu'il vienne.. Je n'ouvrirais pas quitte à mettre des meubles devant ma porte. Et puis il ne me trouvera pas ici dans une heure, il faut que je pense à autre chose. Que je me le sorte de la tête et aussi le boulot, je sais exactement ce qui pourrait me détendre. Je griffonne rapidement un mot sur un post it "Passe ton chemin Jaden Lawford. Cordialement Scarlett." Je le mets sur ma porte d'entrée et prends mon sac.
Je marchais vite à présent, je déteste le froid et j'ai l'impression que mes mains sont congeler. Je croise les bras sur ma poitrine et m'arrête devant le bâtiment.
Le studio de danse.
L'endroit où je me sens le mieux, où tout s'exprime par des gestes. Chaque sentiment, tout ce que l'on voudrai crier, dire passe par un balancement des hanches ou un pas de danse. J'avais toujours voulu être danseuse mais il faut être réaliste et mettre ses rêves de côté surtout quand le milieu de la danse est ultra fermé. Je n'ai pas pu accéder à des cours de danses comme les autres petites filles et j'avais une réelle fascination pour les danseuses étoiles. Leur grâce et chaque pas qu'elles effectuent, chaque pointe même un simple mouvement de main est gracieux. Les cours de danse classique coûtait trop cher pour que j'en fasse et ma mère s'en ai toujours voulu pour ça mais ce n'est rien. Elle a fait de son mieux pour m'élever, elle aimait me regarder étant petite reproduire enfin tenté de faire les même pas que ces femmes à la télévision. Maman me payait les DVDs des représentations et pour mon seizième anniversaire, j'ai pu les voir en vrai à l'opéra. J'étais comme une petite fille excitée de recevoir ses cadeaux à Noël, un des meilleurs jours de ma vie. On avait mis de l'argent de côté pour qu'on puisse y aller, ma mère s'était endormi pendant le spectacle et j'ai du la réveiller car elle dérangeait la salle. Je ris à ce souvenir et pousse la porte du studio.
Il est assez petit, pas plus de trois salles et presque personne ne vient danser ici. La compagnie de danse qui danser ici habituellement à déménager à deux rues adjacentes. Je passe dans les vestiaires, ça sent le renfermé et une vieille odeur de transpiration. Le propriétaire de ce studio me laisser danser le dimanche, jour où je ne trouverai personne ici. Je venais et laisser mon corps s'exprimer, je me défoulais. J'oubliais tout, l'espace d'un instant j'étais libre. Je m'inquiète beaucoup pour mon avenir, pour ma mère, pour la suite.. Je n'ai pas la vie rêver mais même le plus riche des hommes n'est pas heureux. Car au fond trouver le bonheur c'est tout simplement impossible. Nous sommes de totales insatisfaits.
Je passe la brassière de sport et mon top court. Je mets ensuite mon short. C'est comme si j'étais dans un de mes pyjamas et je trouve que danser avec un vêtement où on est à l'aise est d'autant plus libérateur. Après tout ce qui s'est passé ces derniers temps j'ai besoin de danser. C'est comme un fumeur qui aurait besoin de sa clope matinale ou un droguer qui a besoin de dose de cocaïne, moi j'ai besoin de la danse comme d'une drogue. Elle m'apaise, tout mes maux de coeurs s'efface.
Je balance mon sac dans un coin et mon iPod à la main, je me dirige vers la chaîne hi fi. Je le branche et met une musique assez entraînante pour m'échauffer. Je fais quelques étirements à la barre en souriant, j'avais appris ses mouvements par une élève qui allait entrer dans une grande compagnie de danse par la suite. Elle m'a appris les bases et ça m'a suffit. Je pose ma jambe sur la barre et balance doucement mon bras opposé en direction de mon pieds étendu sur la barre. Ça tire mais ça fait du bien, je me néglige beaucoup trop en ce moment. Je répète le même étirement de l'autre côté. Je m'assois ensuite à terre et joints mes pieds ensemble. Je pose mes mains sur mes pieds et fait "battre" mes cuisses sur le sol. Le dos bien droit, toujours. Je me relève et attrape mes chevilles avec mes mains. Bordel ce que ça tire, voilà à force de ne manger que des glaces et tout je perds en souplesse. Je ne viens plus vraiment au studio, vu que je dansais au club. Mais j'ai été virée, virer du seul job que j'appréciais réellement. Être danseuse dans un club ne veut pas dire se dénuder et commencer à faire des striptease. On a tellement d'à priori sur ça,personne ne peut comprendre ce que c'est de se sentir libre et en même temps regarder, admirer par certains. On existe enfin aux yeux de notre public, notre rôle est de les divertir rien de plus et danser n'est pas synonyme de prostitution. Je ne toucherai jamais un homme que je n'aime pas, c'est important de ne pas ouvrir ses jambes à tout les mecs du coin. A croire que ce genre de femmes ne recherchent que ça, les plaisirs. Elles manquent de confiance en elle et éprouvent le besoin de se faire remarquer par la gentes masculine. Mais les hommes, une fois le plaisir passer les jette comme des mouchoirs usagers et elles se retrouvent qu'avec leurs yeux pour pleurer. Je ne serais jamais ainsi. Certes j'aimerais me sentir désirable auprès d'un homme mais un seul seulement.
Jaden..
Non. Je secoue la tête et serre les poings. Je pars changer de musique et la musique envahie la pièce. Les basses vont vibrer légèrement le parquet et j'avance lentement en regardant cette femme dans le miroir. Elle est de taille moyenne, pas très moche et à des formes où il faut. Elle bouge ses bras lentement et gracieusement. Elle saute, se balance et se retrouve parfois au sol. Elle vole à travers la pièce, elle n'est plus ici dans ce studio. Elle est ailleurs, dans sa bulle. Personne ne peut l'atteindre et elle adore ça. Aucun regards ne peut la déstabiliser pas même son regard. Le regard d'un homme aux yeux bruns et à la chevelure de la même couleur. Il l'a regarde au loin et l'admire en secret. Il voudrait la toucher, la prendre dans ses bras et voler avec elle mais il est hors de sa bulle. Pour y entrer il devra se sacrifier, tout sacrifier pour cette femme. Il réfléchie encore et encore, il ne fera pas ce premier pas. Elle l'attends mais lui ne sacrifiera rien pour sa promise. Elle continue de danser, de tourner encore et toujours. Son souffle est court à présent et l'air lui manque. Elle tombe, elle tombe et se retrouve sur le sol. Retour à la réalité la bulle est en mille morceau tout comme son coeur qui ne bat presque plus à ses côtés. Ses yeux restent sur le cadavre de son coeur, les battements ralentissent et bientôt plus un son ne parvient à ses oreilles. Le coeur est mort. La danseuse est morte.
Je pose mon front contre le miroir refroidie. Mes mains sont sur ma poitrine et j'essaie de retrouver mon souffle. Mon corps est comme endolori mais je ne danse pas depuis longtemps. La musique se répète et je ferme les yeux. La voix de la chanteuse atteigne mes oreilles et je prends de l'écouter. De comprendre ses paroles, j'ai l'impression qu'elle s'adresse à moi. Elle décrit très bien le geste que j'ai fait la veille. Je l'ai chassé de ma vie pour ne pas qu'il ne brise mon coeur déjà en morceau. Mon père la fissuré et lui l'a détruit enfin plus sa famille. Je me laisse glisser le long de la paroi et regarde devant moi. J'aurai voulu ne pas être obligé de verser encore des larmes mais je ne contrôle rien. Ici tout est exposé, je ne retiens rien.
La musique change et je reste assis. J'ai déjà repris mon souffle mais je n'ai pas envie de quitter cette salle. Je n'ai pas envie de le voir devant ma porte, voilà ce qui me fait peur. Cette peur de tomber à ses pieds et de le supplier d'oublier mes paroles. Mais je me dois d'être forte car une vraie femme ne montre pas ses faiblesses. Elle reste forte en toute circonstance. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve seule et que les barrières tombent. Ça fait mal mais s'il pouvait comprendre que je fais ça pour le bien de tout le monde. Jaden reste tout le temps dans ma tête depuis que je l'ai vu la première fois devant ce distributeur automatique. Où nous étions de parfait étrangers. Un regard qui change une vie, un coup de coeur qui fera que ma carapace se fissura encore plus.
The look of love...
Je mets mes mains dans mes poches et marche lentement. La peur grandit en moi en voyant mon immeuble, j'approche. Sera t-il présent ?
La princesse approche de l'immeuble, de son palais et à peur de découvrir l'homme de ses rêves, de ses fantasmes devant sa porte. Que fera t-elle en sa présence ?
Je monte les marches serrant la rambarde et me trouve au huitième étage. Plus qu'un étage et j'y suis. Je suis tellement fatiguée et je n'ai pas envie de me prendre la tête avec qui que ce soit.
Courage Scarlett..
J'atteins le neuvième étage et je manque de crier. La porte est ouverte, on m'a cambrioler ?! Oh mon dieu. Je dois redescendre mais mes jambes ne m'écoutent pas et préfèrent aller retrouver le cambrioleur. Je ne veux pas y aller. Je regarde le post it par terre et la porte entrouverte. Ce doit être Jaden, il a defoncé ma porte quand même. C'est un malade ce type, il aurait pu attendre que je sois là. Je ramasse le petit mot et entre dans l'appartement. J'avance dans l'entrée et pose mon sac sur le sol.
-Jaden ?
Pas de réponses. Sérieusement il pourrait répondre à moins qu'il ne se soit endormi. Je regarde partout autour de moi mais rien. Où est Jaden ?
Je soupire et l'appelle plusieurs fois mais pas de réponses. Je repars fermer ma porte à clé. Je repars au salon mettant mes affaires de sport au sale et quand je reviens je remarque un sac que je n'avais pas remarqué au départ. Qu'est ce que.. ? Une enveloppe est posée dessus. Je regarde autour de moi, c'est comme dans les films et la fille se fait enlever après. Je ne veux pas qu'on m'enlève moi. J'allume pour y voir un peu plus clair et je prends l'enveloppe. J'en sors le petit mot écrit d'une écriture très soigné. Une écriture féminine.
"Vous m'avez bien écouter. Vous n'êtes pas si idiote que vous en avez l'air et je savais que tout ceci n'était que pour l'argent. Voici donc un million dans ce sac faites en bonne usage et avec le plaisir de ne jamais plus vous revoir.
Mme. Lawford"
Je laisse tomber le mot et recule manquant de souffle. Non..non.. non !! Elle a gagné au moment où j'ai quitté cette salle de bal. Elle a tout gagné la garce. Elle m'a salie et maintenant ça.. Je ne peux en supporter davantage. Elle va voir ce que je vais en faire de son fric, on ne m'achète pas. Je vais la tuer.
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J'attends vos impressions ;)