Chronique d'Anissa : mon kidn...

By 0ncha100chroniques

96K 4.8K 55

KIDNAPPING chronique fictive une des meilleures dans le thème encore avec celle d'Amaria et de Sofia celle la... More

Prologue
Partie 1-2
Partie 3-4
Partie 7-8
Partie 9-10
Partie 11-12
Partie 13-14
Partie 15-16
Partie 17-18
Partie 19-20
Partie 21-22
Partie 23-24
Partie 25-26
Partie 27-28
Partie 29-30
Partie 31-32
Partie 33-34
Partie 35-36
Partie 37-38
Partie 39-40
FIN Partie 1
FIN PARTIE 2
FIN PARTIE 3

Partie 5-6

4.2K 232 6
By 0ncha100chroniques


PARTIE 5 :

- Tu fous quoi là ?!

Je les regardait tour à tour, j'avais des sueurs froides quand je regardais Ali. Il me faisait vraiment peur avec ce regard. La fille était habillée vulgairement avec des habits en latex rose flash, on aurait dit une fille sortie tout droit d'un club de striptease. Mais elle avait tout de même un air sympathique. On aurait dit qu'elle faisait "ça" par résignation.

- J'ai dis : tu fous quoi là ?!

Je ne voulais pas mettre Ahmed dans l'histoire même si je ne connaissais pas la raison pour laquelle il ai déguerpi. Ali me resserra plus fort le bras et une douleur atroce me martyrisa le bras :

- J'en avais marre de dormir comme une chienne par terre en attendant de comprendre pourquoi je suis là !

Ses yeux étaient d'acier et jetaient des éclairs.

- Non mais elle est sérieuse Jena ? Dis moi qu'elle est pas sérieuse ..., il me relâcha mon bras et passa sa main sur son visage, puis subitement il m'attrapa par le cou de toutes ses forces et me projeta vers le mur. Mon épaule a failli se briser à cause du choc. J'avais envie de pleurer mais je ne le fis pas. J'avais trop pleuré et je commençais à m'y faire.

- P*** suis-moi. C'est pas le club MED ici, j't'ai pas ramené pour que tu te fasses belle tu restes à ta place un point c'est tout !

Je baissais ma tête et calmement je lui rétorquai :

- Ne, me, traite, plus, jamais, de : p***

Il releva ma tête par son index sèchement :

- Ah bon, les filles de la bourgeoisie pour moi c'est toutes des p****.

Je soutint son regard :

- Et pour moi les gars de banlieue c'est tous des délinquants.

Je crois bien qu'à ce moment, il allait me défigurer car son poing se serra et une veine palpitait dans son cou mais Jena se rapprocha :

- C'est bon Ali lâche là.

Il ne se retourna pas et me scrutait du regard :

- Jena casse-toi.

- Mais ...

- J'ai dis : casse-toi.

Sans attendre elle parti vers une grosse porte qui devait autrefois être blanche car là elle était bien jaune. Quand la porte se referma il me tira vers lui. Je respirais de plus en plus rapidement et inexplicablement j'avais chaud :

- Alors comme ça on est des délinquants, murmura-t-il.

Je fis oui de la tête, mais je n'étais pas aussi sûre que je ne le laissais paraître.
Il se rapprocha encore plus de moi. J'étais dans l'incapacité de formuler le moindre mot. Pensant qu'il allait m'embrasser je m'écartais un peu mais il fut plus rapide que moi et me pris mes bras. Sauvagement, il me les tordit et je criais de douleur. Il rigola et il me traina avec lui jusqu'à cette pièce qui m'horrifiait ...

Il me jeta sur la chaise et pris la corde qu'il noua autour de mes poignets ... Le cauchemar recommençais ...

- Tu veux savoir pourquoi t'es là k**** ?

Même si je ne connaissais même pas ma langue maternelle au bout des doigts je savais que c'était une insulte. Je relevais mes yeux vers lui :

- Espèce d'enflure.

Il m'attrapa par les cheveux :

- Répète pour voir ?

- J'ai dis : espèce d'enflure, répétai-je avec un demi-sourire.

- J'te jure sur Dieu. Si j'avais pas besoin de cet argent j't'aurais coupé la tête de mes propres mains !

- Quel argent ?

Il me pinça le bras. Ça faisait mal. Très mal ... Et je serrais mes lèvres :

- Bah la rançon que ton père va me verser dans quelques temps.

- C'était juste un besoin d'argent en fait ? Pourquoi moi ? Fallait me demander je t'en aurais donné de l'argent.

- Non c'est pas excitant.

Je gardais le silence en me faisant mal aux lèvres pour ne plus ressentir la douleur dans mon bras. Il me fixait quelque temps puis regarda au loin et me confessa :

- Ton père c'était mon patron tu vois. Il m'a licencié. J'ai une daronne malade, des soins à lui payer et j'lui avais dis tout ça mais il s'en foutait. Alors t'es mon objet de vengeance. Il me paye ta liberté, tu te casses et voilà.

Il avait insisté sur le mot "objet" et l'avait prononcé avec dégoût. La réaction de mon père ne m'étonna pas du tout et lorsqu'il reporta son regard sur moi j'y ai lu ... de la tristesse ?

- Mon père te donnera rien. Parce qu'il s'en fout de moi.

Pourquoi lui ai-je dis ça ?



PARTIE 6 :

- T'es sa fille non ?, me demanda-t-il cyniquement.
Je n'avais pas envie d'étaler ma vie et encore moins devant cet être qui m'énervait sérieusement.

- Oui.

- Ben il payera wesh.

- Tu verras. Tout ce que je peux te dire c'est que tu perds ton temps.

Il prit une batte dans sa main et jouait avec. Il n'allait tout de même pas me battre avec ?

- On verra en attendant wallah petite **** tu sors encore une fois tu verras.

- Je ne suis pas une petite **** et ce pour la énième fois.

Il me regarda de travers et me scruta quelque temps. Puis sans un mot il s'apprêta à sortir de la pièce mais je l'ai rappelé car une chose m'intriguait. Il s'arrêta et ne se retourna pas :

- Ta mère a quoi ?

Il se retourna doucement, les lèvres serrées :

- C'est pas ton bleme-pro.

- Pardon ?

- C'est pas ton problème si tu préfères.

- Non ça ne l'est pas mais si tu me lâches je te promets que je payerai ses soins et que je ne dirais rien à personne de mon enlèvement, lui répliquai-je avec espoir.

Il me rit au nez et se rapprocha de quelques pas :
- Arrête de vivre dans ta bulle ou tout est parfait dans le meilleur ...

- ... des mondes, le coupai-je. Tu connais Voltaire ?
J'essayais d'entamer un dialogue avec lui. Ça faisait partie de ma stratégie, j'avais déjà lu quelques livres de psychologie et le dialogue ainsi que la persuasion étaient des armes dans certains domaines :

- Crois pas que j'suis bête.

- T'as eu quel bac ?, demandai-je de mon plus beau des sourires.

Il me regarda entre les cils :

- Scientifique.

J'étais abasourdie. C'est vrai qu'intérieurement je m'étais faite des préjugés sur ce type d'individu.

- Ah bon ? Et des diplômes dans ta vie ?

Il garda le silence et laissa mes questions en suspend car il se retourna et marcha rapidement vers la sortie. Je comprenais tout de même qu'il pouvait baisser les armes quelques minutes mais qu'il ne fallait pas s'attendre à plus.

************

Le lendemain matin je me réveillais de mon sommeil agité. Ma nuque était raidit par la chaise car je n'avais pas d’appui et mes fesses me faisaient mal à cause du bois rigide. Mais j'étais surprise de voir qu'une couverture fine me couvrait les épaules et les cuisses. Probablement une délicate attention de la part d'Ahmed ...

Ali entra dans la pièce en compagnie de Jena. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai fais mine de dormir encore car ils ne m'avaient pas encore vue réveillé.

- Ali tu penses pas que tu exagères ?

J'entendais un rire hautain.

- Quand ta mère crève à petit feu chez toi et que t'es incapable de payer ses soins à cause d'un b***** qui baigne dans l'argent. Crois moi t'as plus aucun ressentiment.

J'entendais les talons de Jena s'approcher vers moi.

- Quand même la pauvre ... Ramène là au moins dans ma chambre, elle dormira sur le sofa.

- Là où on passe des nuits ? T'es sérieuse ?

- J... Je ... Non ... Enfin, je ferais en sorte de lui mettre un petit matelas, bafouilla-t-elle. Elle me replaça la couverture et passa sa main sur mes cheveux. Elle me fait de la peine cette petite Anissa quand même ...

- Qu'est-ce qu'une fille comme toi ressens pour des gosses de riches ? Elle a tout ce qu'elle veut.

- Quand même passer d'un univers de luxe à ce garage délabré ça a dû la marquer.

- Soule pas. Bouge maintenant j'vais la réveiller.

- Non mais ...

Il cria :

- Bouge j'ai dis !

Je ne la sentais plus proche de moi et je la sentais s'éloigner rapidement. Je ne la connaissais pas mais je savais que ma première impression était bonne : c'était une fille sympathique et qui avait un coeur.

Ali s'approcha de moi et me secoua sans ménagement, on aurait dit qu'il allait me déboiter l'épaule.

- Réveille toi !

Je simulais mon réveil en lenteur. Ca l'agaça et il me secoua encore plus.
- Mais doucement !

- Ne crie même pas. Lève toi, dit-il fermement.

J'eus un sourire ironique.

- Difficile quand on est ligoté comme un saucisson.

- T'en manges ?, me demanda-t-il avec dégoût.

Je n'en avais jamais mangé car je respectais tout de même certains préceptes musulmans, mais je voulais me moquer de lui.

- Oui et c'est très bon, tu devrais gouter un jour.

- Starferllah tu dégoutes de plus en plus !

Je me relevais après qu'il m'ait détachée et en silence je le suivais. Il me ramena dans la pièce de Jena. Je ne comprenais pas pourquoi elle préférait vivre ici. Elle ne méritait pas ça, mais je ne la juge pas. Peut-être qu'avec le temps elle se confiera à moi. J'avais besoin d'un soutien moral. Je me retournais et je vis l'imposante silhouette d'Ali dans l'embrasure de la porte. Il avait les traits du visages durs mais réguliers. Un nez fin et un regard sombre avec des épais sourcils qui mettaient en valeur ses yeux profonds et ténébreux. Il avait un teint ni trop sombre ni trop clair, il avait une couleur de peau typiquement méditerranéenne. Sa bouche était bien dessinée et il avait des lèvres pleines, s'il souriait il devait être plus charmant. Je concède : il est bel homme. Mais il n'était pas mon type, je préférais les châtains aux yeux clairs. Lui, avait toutes les caractéristiques de l'homme qui me répugnait : sûr de lui, autoritaire, cynique et froid.

- Ca va t'as fini ton inspection ? J'te plaît c'est ça ? Tu veux que j'te prenne sur le sofa ?

Je n'ai pas vraiment fait attention à ses paroles qu'il accompagnait d'un sourire mesquin. Puis elles résonnèrent dans ma tête et j'écarquillais d'horreur mes yeux. Comment pouvait-il être aussi irrespectueux et cru dans ses paroles. Je ne supportais pas le non respect et sans savoir ce que je faisais je m'approchais de lui et je lui administrai une claque magistrale qui retentit dans toute la pièce.

Continue Reading

You'll Also Like

8.4M 213K 73
Une jeune fille d'origine Algérienne est mariée de force a son pire ennemi à cause de son père. Acceptera t'elle ? Pardonnera t'elle à sa famille...
58K 1.9K 42
Des petits scénario avec les personnages. ____________________________________ Personnages : •Dazai Osamu •chuya Nakahara •ranpo Edogawa •kunikida...
3.5M 179K 65
Sa vie, elle l'avait imaginé, comme toutes personnes d'ailleurs. Bien sûr ce scénario ne faisait pas partie de ses plans. Alors le commencement ? Le...
13.5K 1.1K 115
Hello, on se retrouve de nouveau du coup...bonne lecture mes fidèle : )