Mouhamed et Soukeyna

By naadouraa

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Plongez dans l'histoire passionnante de Mouhamadou Moustapha Gueye et Soukeynatou Sy. Amis, amants, ennemis... More

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Chapitre 01
Chapitre 02
Chapitre 03
Chapitre 04
Chapitre 05
Chapitre 06
Chapitre 07
Chapitre 08
Chapitre 09
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45

Chapitre 17

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By naadouraa

Hello !!! Le ramadan touche à sa fin, qu'Allah accepte notre jeûne ainsi que nos bonnes actions 🙏🏾 Bonne fête de l' Eid al-Fitr à tous les musulmans et qu'Allah nous compte parmi ceux qui le fêteront l'année prochaine InchaAllah ❤️  Dewenaty 🤲🏾

Bonne lecture !! J'espère que le chapitre vous plaira 🥰


Point de vue Mouhamed

- « Qu'est-ce que tu fais là ? » questionné-je en voyant Maïmouna dans mon bureau lorsque je reviens d'une réunion

- « Bonjour déjà » ironise Maïmouna en me regardant m'assoir à mon bureau

- « Écoute je suis très occupé aujourd'hui. Si c'est par rapport au travail, vois ça avec le DRH » lui intimé-je après avoir déposé mes téléphones sur le bureau

Au même moment, mon téléphone personnel s'allume et affiche une notification. Je vois que c'est juste un message de mon opérateur donc je l'ignore. En relevant ma tête, j'aperçois celle de Maimouna s'attarder sur l'écran.

- « Je ne savais pas que tu étais du genre à mettre une photo de ta petite amie en fond d'écran. Tu ne le faisais pas avec moi »

- « Tu n'es pas elle et j'en ressentais pas l'envie avec toi »

Son visage affiche une tristesse qu'elle chasse aussitôt. Je ne veux pas être autant froid avec elle mais je suis obligé de le faire sinon elle croira qu'il y a toujours une porte ouverte. Je ne veux pas qu'il y ait de l'ambiguïté ou quoique ce soit entre nous. Je ne sais pas d'où elle sait que je suis en couple avec Soukeyna mais ça m'est égal, je crois que tout le monde est au courant maintenant.

- « Je suis venue te donner ma lettre de démission » informe-t-elle en me tendant une enveloppe

- « Pourquoi ? » demandé-je sans prendre la lettre

- « J'ai un contrat avec une marque internationale et ils veulent l'exclusivité »

Je ne la crois pas du tout. Elle fuit mon regard et je dois avouer que la Maïmouna que j'ai en face de moi n'est pas celle avec qui je suis sorti. Même si elle me lance des piques, je sens qu'elle n'est pas dans son assiette.

- « Tu vas bien ? » lui demandé-je quand même

- « C'est pas la fin du monde » confesse Maimouna en haussant les épaules

- « Je ne t'ai jamais vue comme ça. Tu caches ta douleur mais je sais qu'il y a quelque chose. Si c'est par rapport à notre rupture, tu savais tôt ou tard que ça allait arriver avec le retour de Soukeynatou. Tu es l'une des premières personnes à me dire que j'étais amoureux d'elle et tu avais raison. Je ne pouvais pas rester avec toi sachant que j'aime une autre femme » dis-je sincèrement

- « Est-ce que tu m'as une fois aimée Mouhamed ? » demande-t-elle les larmes au bord de ses yeux

- « Je t'apprécie. Je suis resté avec toi deux ans et je ne l'aurai pas fait si je ne t'estimais pas un minimum. Et c'est toujours le cas, tu peux rester mon amie si tu n'essaies pas de briser ma relation actuelle » lui assuré-je

Elle semble être ailleurs pendant un long moment. Je ne dis rien et la regarde jusqu'à ce qu'elle revienne sur terre. Elle hoche la tête en forçant un sourire et s'en va après avoir déposé l'enveloppe sur le bureau. J'ai pitié d'elle. Je sais qu'elle était vraiment amoureuse de moi je n'y peux rien.

À l'heure du déjeuner, je rejoins Amdy et Sophia au restaurant. Aujourd'hui Keyna n'est pas venue. Depuis deux jours d'ailleurs. Elle a ses menstruations et pour avoir assisté à une de ses périodes, je peux vous affirmer qu'elle les a très douloureuses. Nous étions en quatrième et j'ai cru qu'elle allait mourir ce jour. On a dû l'amener à l'hôpital pour que la douleur s'atténue. Je lui envoie un message presque toutes les heures pour voir si elle va mieux et elle me répond presque aussitôt donc je suppose qu'elle va beaucoup mieux maintenant.

- « Wa lo deff sama kharit bi, qu'est-ce que tu as fait à mon amie ? Elle était en pleurs tout à l'heure dans mon bureau » s'interroge Amdy à propos de Maï je suppose

- « Ay Amdy Moustapha, depuis quand t'as un bureau ? » taquine Sophia

On rigole tous les trois. C'est vrai que Amdy n'a pas de bureau comme nous, il a un espace personnel à l'atelier de fabrication des tenues. Mais ça reste un bureau quand même.

- « Iow moytouma, fais attention à moi. Je vais aller me plaindre auprès de ton mari »

- « Vas-y. Il ne jure que par moi, tu vas perdre ton temps. Mouhamed, réponds lui, j'ai envie de savoir moi aussi » réplique Sophia

- Bon Maimouna est venue dans mon bureau et elle m'a présenté sa lettre de démission. Et je lui ai dit de ne pas se mêler de mon couple » confié-je

- « C'est tout ? » demande Sophia en sirotant sa boisson comme si de rien n'était

Je hoche la tête.

- « Elle démissionne ? » demande Amdy, surpris. « Elle ne m'a rien dit de cela »

- « Elle a dit qu'elle avait un contrat avec une autre entreprise et ils veulent l'exclusivité d'après elle »

- « C'est vraiment bizarre » constate mon ami

- « Je me suis dit la même chose. Mais c'est une grande fille donc elle fait ce qu'elle veut »

- « Voilà arrêtons de parler d'elle » conclue Sophia

- « Iow mome da nga sokhor torop, tu es trop méchante » accuse Amdy

- « Bou yabo, ça m'est égale »

Je les regarde se chamailler comme des gamins. J'en profite pour envoyer un message à Keyna et lui dire que je passerai la voir à ma descente. Une journée sans la voir et elle me manque déjà ma Hayati. Je donne congé à Ibou et lui dit que je conduirai la voiture.


Arrivée chez elle, je m'apprêtais à sonner mais j'entends une voix près du jardin extérieur qui m'arrête dans ma lancée. J'ai l'impression que c'est tonton Mamadou, le père de Soukeyna. Ce qui est sûr c'est que c'est une voix d'homme. Je ne veux pas écouter sa conversation téléphonique alors je retourne à la porte et sonne cette fois. Cependant avant qu'on ne vienne m'ouvrir, j'entends quelques phrases.

- « Non elle ne se doute de rien »
- « J'ai envie de lui dire parfois mais je ne veux pas la blesser »
- « Elle va me tuer si elle l'apprend »

Il parle de qui ? Il parle avec qui ? Et surtout il parle de quoi ?

Heureusement je ne cogite pas trop sur ce que je viens d'entendre puisqu'une des ménagères m'ouvre enfin la porte. Elle m'informe directement que Soukeyna est dans sa chambre. Je la remercie et monte voir mon amour. Je la retrouve couchée, repliée sur elle-même. Je m'allonge à côté d'elle et passe mes bras autour d'elle.

- « T'es là » affirme-t-elle

- « Je serai toujours là » dis-je en embrassant ses cheveux

- « C'était comment au bureau ces deux derniers jours ? » me demande-t-elle alors que je lui caressais les cheveux maintenant

- « Il y avait beaucoup de boulots mais dans l'ensemble ça va. Maïmouna est venue aussi »

Elle se retourne immédiatement et je rigole légèrement.

- « Qu'est-ce qu'elle voulait ? » demande-t-elle essayant tant bien que mal de cacher sa jalousie

- « Elle a démissionné » confié-je

- « Parce que vous avez rompu ? » s'interroge-t-elle

- « Je ne sais pas si c'est à cause de ça, honnêtement. Elle m'a juste dit qu'elle avait un contrat exclusif »

- « Elle n'a rien tenté avec toi ? » je savais que cette question allait sortir

- « Tu ne me fais pas confiance ? »

- « Si mais c'est à elle que je ne fais pas confiance. Alors ? »

- « Il ne s'est rien passé » dis-je en souriant

- « Baaaabe arrête » fait-elle en me donnant des coups que j'esquive et lui vole un baiser au passage

- « Babe ? Hummm j'aime bien. Je rigole. Par contre il s'est vraiment passé un truc tout à l'heure » annoncé-je

- « Quoi ? »

Je voulais lui parler de ce que j'ai entendu tout à l'heure, c'est à dire la conversation de son père mais je me rétracte. Ça ne me concerne pas. Et en plus je ne vais pas lui dire que je soupçonne son père d'avoir une relation avec une autre femme.

- « Il s'est passé que je n'ai pas arrêté de penser à toi. Et que ces petites lèvres m'ont énormément manqué »

Je finis ma phrase, mes lèvres sur les siennes. Une main toujours dans ses cheveux, je parcoure ses seins avec l'autre. J'avais entendu dire que les seins grossissaient pendant les règles et j'en ai la confirmation maintenant. J'ai juste envie de mettre mon visage entre les seins de Keyna. Je mets fin au baiser et aspire ses tétons un à un. Keyna commence déjà à jouir tellement le plaisir était intense. Et je ressentais la même chose lorsqu'elle prend en possession mon sexe qu'elle masse sans timidité.

- « Épouse moi » dis-je ne pouvant plus contenir mon désir de la faire mienne

Elle ne répond se contentant juste de gémir.

- « Soukeyna épouse moi demain sakh, je ne peux plus tenir »

- « Tu veux m'épouser pour le sexe Mouhamed ? » demande-t-elle en me torturant toujours

- « Tu sais très bien que non Hayati. Mais si t'épouser signifie que je pourrai te donner ton meilleur orgasme alors je veux que tu sois ma femme dès demain » réussi-je à dire alors que je faisais tout pour ne pas sortir de son de ma bouche

- « Demain c'est trop tôt. Et tu n'as pas encore parlé à mes parents » expose Soukeyna

- « Je peux le faire maintenant » déclaré-je

Je stoppe ce moment de plaisir en me levant du lit. Je sais qu'on commettra l'impardonnable si on continue ce jeu tous les deux. Soukeyna se met en position assise sur le lit tandis que je m'assois sur la chaise à côté.

- « Je suis d'accord. Tu ne sais pas à quel point j'ai hâte de devenir ta femme, de porter enfin ton nom. Cependant il me faut du temps pour préparer la cérémonie, au moins trois mois. Il me faut des tenues, prévenir mes proches et tout ça » confie l'amour de ma vie

- « Deux mois » protesté-je. « Et je peux confectionner tes tenues » ajouté-je

- « Je croyais que le mari n'a pas le droit de voir la tenue de sa future femme. Et toi tu veux confectionner la tenue même »

- « C'est la culture des occidentaux ça. En plus tu n'auras pas à payer » dis-je avec un clin d'œil

Elle fait ce qu'elle sait faire de mieux c'est à dire lever les yeux au ciel. Elle fait semblant de réfléchir avant de hocher la tête toute souriante. Elle vient me faire un bisou puis disparait dans la salle de bain sûrement pour prendre une douche et se changer. À sa sortie je fais pareil et lorsque je reviens dans la chambre, je vois des habits d'hommes sur le lit.

- « Porte ça » ordonne-t-elle en les pontant du doigt

- « Tu as des habits d'hommes dans ta chambre ? » demandé-je perplexe

- « Ne t'imagines rien du tout. Je voulais te les donner cette semaine mais je n'ai pas pu. Maintenant habille-toi qu'on puisse parler à mes parents »

Je suis une personne autoritaire mais alors Soukeyna, elle cache bien son jeu mais le caractère refait toujours surface. Il n'y a pas plus autoritaire qu'elle. Je porte quand même le vêtement, un beau costume africain marron qui me va à merveille d'ailleurs.

- « Ma rafet dieukeur way. J'ai le plus beau des maris » s'exclame Keyna

- « Et ma femme est la plus belle du monde entier » dis-je en lui volant un baiser

On descend rejoindre ses parents qu'elle était partie prévenir lorsque je m'habillais. Ils ont l'air de bonne humer donc ça devrait aller.

- « Mouhamed je ne savais pas que tu étais là » déclare Mamadou

- « Oui j'étais passé voir comment aller Soukeyna » dis-je en regardant la concernée qui me gratifie d'un sourire

- « Tu voulais nous parler ? Mba diam, est-ce que tout va bien ? » s'inquiète sa mère

- « Oui tout va bien Alhamdoulillah. Vous êtes sans doute au courant de ma nouvelle relation avec Soukeyna. Cela fait des années qu'on se connaisse, il y'a eu des hauts et des bas, des pleurs mais beaucoup de rires et de moments heureux. C'est la femme de ma vie. Elle me rend meilleur et sa présence me rassure. Je souhaite passer le restant de mes jours avec elle et c'est pourquoi je demande votre bénédiction pour faire de votre fille mon épouse » déclaré-je sincèrement

Ses prends ne disent rien pendant un moment mais je suis confiant. Je sens la main de Soukeyna sur ma cuisse et je la caresse en faisant de petits mouvements.

- « Je vois, je vois. Et que disent tes parents ? Ta mère je veux dire » finit par dire Mme Sy avec un sourire malicieux

- « Elle serait ravie d'avoir Soukeynatou comme belle-fille » je réponds avec le même sourire

- « Jiggen gou nekk beug nga seu keur dieukeur dakk seu keur baye. Toutes les femmes veulent une vie meilleure chez leur mari que chez leurs parents th machallah ma fille ne manque de rien ici. Je ne veux pas la voir se pointer ici tous les mois pour une quelconque raison. Si je te donne ma fille comme épouse, je veux que tu la traites comme il se doit. Je n'hésiterai pas à la récupérer si je vois que tu ne remplis pas correctement ton rôle » expose son père en me regardant droit dans les yeux

- « Avant toute chose, Soukeyna est comme ma petite sœur. Je la protégerai toujours quoiqu'il arrive, ne t'en fais pas. Je prendrai soin d'elle InchaAllah »

- « Comme il l'a toujours fait » intervient Keyna pour la première fois

- « Si tu n'y vois pas d'inconvénients Aminatou, on peut leur donner notre bénédiction » fait Mamadou en s'adressant à sa femme

- « Si ma fille est heureuse alors je le suis aussi. Et comme a dit Mamadou, on n'hésitera pas à la reprendre donc fais en sorte d'être le meilleur mari possible » dit Aminatou

- « Ça sera le cas » affirmé-je

- « Tu peux envoyer tes proches dans ce cas » conclut le père de Soukeyna


J'arrive chez moi vers 23h et heureusement ma mère et Fatima étaient encore devant la télé.

- « Waa loy sourire ni melni kou doff, pourquoi tu souris comme un fou ? » demande ma sœur lorsque je m'assois à côté d'elle

- « J'ai pas le droit de sourire legui » dis-je

- « Wa lou khew, qu'est-ce qui se passe ? » questionne-t-elle impatiente de savoir

- « Je vais prendre une femme dans un mois » annoncé-je fièrement

- « Soukeyna ? » demande ma mère

Je hoche la tête et je lis la joie sur le visage de ma mère et de ma sœur. Elles étaient aussi heureuses que moi.

- « Humm mais est-ce que tu es vraiment prêt Mouhamadou ? Elle fait partie d'une famille de renommée dans les affaires. Si tu te comportes mal avec tu auras toute une famille à dos et ça ne sera pas bon pour ton entreprise »

- « Ses parents m'ont dit la même chose. Vous croyez vraiment que je prendrai le risque de la faire souffrir ? C'est la femme de ma vie, je la traiterai comme la reine qu'elle est »

- « Tout n'est pas rose dans un mariage mon fils »

- « Je sais yaye. Même si on se dispute je ferai en sorte que tout soit réglé avant qu'on ne se couche. Je ne suis pas un homme qui n'admet pas ses tords tu le sais » confié-je

- « Kone bakhna, na ci wakhtane ak say papes. Bien de ce cas, je vais en discuter avec tes oncles » termine mère Aïda


Point de vue externe

Deux jours après, les oncles de Mouhamed sont venus demander la main de Soukeyna. Mouhamed avait donné un montant de 5 millions pour la dot et 3 millions pour les préparatifs et de nombreux cadeaux alors que Soukeyna lui avait dit qu'autant d'argent n'était pas nécessaire. Cependant il ne voulait pas qu'on le minimise sachant que la famille de sa future femme était fortunée. Le mariage fut scellé trois semaines plus tard finalement. Ce n'est pas beaucoup de temps pour organiser un mariage et Soukeynatou le savait. Elle a donc commencé les préparatifs dès le lendemain avec sa cousine Amina, Fatima et Sophia. Elle est soulagée de ne pas se préoccuper des tenues vu que c'est Mouhamed qui s'en charge. Ils ont travaillé sur quatre modèles différents et deux tenues pour chacune des filles.

Soukeyna ne voulait pas d'une grande fête, juste quelque chose de sobre avec quelques amies et la famille. Mais c'était sans compter sur Aminatou, qui préparait le mariage du siècle pour sa fille unique. Elle avait convié tous ses amis et collègues. Elle n'arrêtait pas d'acheter des tissus, des bijoux, des vaisselles. Elle n'a jamais été aussi impliquée dans les affaires de sa fille ce qui était surprenant pour cette dernière. Mais elle ne se plaignait pas, au contraire, elle était ravie de voir sa mère s'investir comme ça.

Elle ne mangeait presque plus tellement elle était stressée. Elle se posait mille et une questions par rapport au futur de son couple. Ce n'est pas toujours facile de vivre dans une autre maison avec une nouvelle famille. Elle sait que la mère et la sœur de Mouhamed l'adore mais elle appréhende quand même. Est-ce qu'elle sera à la hauteur ? Elle ne voulait pas décevoir Momo. Heureusement que son babe était là pour la réconforter à chaque fois en lui offrant des fleurs, des chocolats, des cadeaux. C'était déjà le mari idéal.

De l'autre côté, il y avait Maimouna, qui n'était pas encore au courant du mariage de son ex mais mettait en marche son plan pour le séparer de Soukeynatou. Elle a cogité depuis des jours mais elle n'avait pas le choix, elle devait tomber enceinte pour ne pas risquer d'aller en prison. Elle a donc contacté un de ses ex qui est éperdument amoureux d'elle et elle sait qu'elle peut lui faire faire tout ce qu'elle veut. Reste plus qu'à faire semblant de se faire violer, tomber enceinte et désigner Mouhamed comme le responsable.

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