Près de moi

By Fizzy_18

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Pour vous, est-il possible d'aimer quelqu'un sans vous en approcher ? À la mort de leur père, Adrian, tout j... More

✨𝐍𝐨𝐭𝐞 𝐝'𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫✨
✨𝐓𝐫𝐚𝐢𝐥𝐞𝐫/𝐂𝐚𝐬𝐭𝐢𝐧𝐠✨
-𝐏𝐫𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟓-
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-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟕-
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-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟗-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟎-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟏-
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-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟔-
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-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟖-
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-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟎-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟏-
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-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟑-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟒-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟓-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟔-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟕-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟖-
-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟗-
-𝐄𝐩𝐢𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞-
✨𝐍𝐨𝐭𝐞 𝐝'𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫✨
✨𝐑𝐞𝐦𝐞𝐫𝐜𝐢𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭✨
- 𝐀𝐍𝐍𝐎𝐍𝐂𝐄 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟐 -

-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟓𝟎-

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By Fizzy_18

« Pour croire avec certitude, il faut commencer par douter.»

»»————-—————-————-————-««

À cet instant précis de mon existence, je ne sais pas si je pourrais trouver les bons mots, car je suis certaine que dès que la porte sera franchie, mon beau brun apparaîtra et j'ignore comment je pourrais réagir en le voyant.

Adrian me lance un rapide coup d'œil avant de rentrer nos valises à la main. Moi, je reste bloquée devant, comme si observer la devanture peut empêcher ce qu'il va arriver. Non, personne ne le peut.

Mon regard reste rivé devant moi, alors que mes jambes se dirigent toutes seules vers la porte que je claque doucement avant de prendre le temps d'inspirer un grand coup.

Je sais qu'il est là, sa voiture est devant. Je m'attends donc à le croiser dans la seconde. Mais au contraire, je reste bloquée encore une fois.

─ Est-ce que si tu es encore devant cette fichue porte, c'est que tu comptes repartir ?

Un tas d'images défile devant mes yeux : moi, plus jeune, en cours tenant tête à des plus grands que moi, car ils voulaient que mon amie leur donne les réponses du devoir. Moi, hurlant sur mes parents d'accueil. Je réussissais à m'affirmer. Pourtant là, rien.

Je peux sentir sa présence derrière moi. Sa voix dure qui m'avait tant manquée s'est éteinte, remplacée par le bruit de mon cœur, celui-là ne cesse de battre plus fort.

─ Tu étais au courant que je partais avec Adrian.

Me tourner et me retrouver face à lui me laisse comme un profond goût amer au fond de ma gorge. Une soudaine envie de pleurer me force à détourner le regard avant d'enfin réussir à le regarder.

Il est toujours aussi beau, habillé de la plus simple des manières, de toute façon Thibault pourrait porter n'importe quoi, il resterait irrésistible. Ses yeux m'analysent de la tête aux pieds, lui aussi semble bouleversé que l'on se revoie après seulement un week-end. Preuve que nous sommes accros l'un à l'autre.

Sa pomme d'Adam tressaute, son visage ne dégage rien du Thibault que j'aime. Il ne fait pas le moindre pas vers moi. À vouloir prendre du recul, j'ai peut-être tout foiré entre nous.

─ Être prévenu à la dernière minute n'est pas le meilleur, mais le pire est qu'encore une fois, tu ignores mes messages. Je t'ai laissé prendre du recul comme tu me l'as demandé, mais je suis en droit de savoir ce qu'il se passe dans la tête de ma petite amie.

─ Je sais qu'on doit parler, mais on ne pourrait pas le faire plus tard ? Je suis fatiguée.

À ces mots, le regard dur de Thibault se brise pour laisser place à de l'inquiétude. Je n'imagine même pas ce qu'il doit ressentir, j'ai été horrible de le laisser là, dans l'ignorance la plus totale, juste parce que le voir me fait beaucoup trop de mal.

─ Je n'aime pas nous voir comme ça.

─ Moi non plus.

Même parler devient douloureux, mais merde, je ne veux pas pleurer devant Thibault.

Il s'approche de quelques pas, pour attraper mes deux mains qu'il serre brusquement contre lui. Voir ses lèvres se poser sur mes doigts me comprime le cœur. Pourquoi je n'arrive plus à savourer son contact comme autrefois ?

─ Ce n'est pas devant moi que tu dois te cacher. Tu peux pleurer, Ania.

Je secoue la tête, nullement convaincue de devoir céder devant lui.

─ Qu'est-ce que j'ai fait pour te mettre dans cet état ?

D'un mouvement non contrôlé, je m'éloigne de lui. Toujours nos mains liées, la douleur dans mon cœur est tout aussi difficile à supporter, que de retenir mes larmes qui menacent de couler.

─ Tu n'as rien fait, soufflé-je alors qu'une larme parvient à s'échapper glissant le long de ma joue.

Je me fais la promesse que ce sera la dernière qui coulera. Ce n'est pas possible, pas devant lui !

─ Je ne comprends pas.

Que suis-je censée répondre face à ça ? Je ne peux pas tout lui déballer comme ça, pourtant, je n'ai aucun courage à choisir mes mots. Je veux juste aller mieux.

─ Je ne sais pas comment l'expliquer.

Je regarde un instant ma valise en bas des escaliers, directement rentrée, même pas le temps de dépasser le pas de la porte que je dois me confesser.

─ Lâche prise. Arrête de croire que je suis trop fragile pour ne rien entendre venant de toi.

─ Je n'ai jamais pensé ça de toi. C'est juste qu'être en couple, c'est quelque chose de récent dans ta vie, c'est normal d'être un peu perdu par moment. D'où le fait que je veux mesurer mes mots.

─ Ce n'est plus quelque chose de nouveau dans ma vie. Dis-moi, s'il te plaît.

Bien que nos corps soient éloignés, nos mains sont liées et son corps me semble trop lourd, comme abattu. Je baisse la tête, puis entame :

─ J'ai entendu la discussion que tu as eue avec Noémie, le soir où on est allé repeindre.

Son visage s'illumine d'une lueur de compréhension, il sait exactement de quoi je parle. Quelques larmes roulent sur mon visage. Qu'est-ce que je voudrais être ailleurs à ce moment-là...

─ Tu as dit que ce n'est pas de quelconques sentiments qui changeraient ta phobie. Et... J'ai toujours cru en nous, mais je t'avoue que ces derniers jours, c'est difficile.

Il se fige devant moi, ses yeux bloqué dans les miens comme s'il n'arrive pas à croire que c'est ça, la raison de mes larmes.

─ J'ai seulement dit ça pour qu'elle me laisse tranquille, Ania. Je ne veux pas qu'une autre personne intervienne dans notre couple. Tu aurais dû venir m'en parler plus tôt.

Il ne le pense donc pas ?

─ Si tu préfères mentir à ta mère sur les sentiments que tu as pour moi, fais ce que tu veux. Mais non, en fait, ça a plutôt été le déclencheur de ma réflexion sur notre couple.

─ Qu'est-ce qu'il a notre couple ?

Ma gorge est à l'opposé de mes joues, sèche. Ses yeux me supplient, mais au fond de moi, la peur n'a jamais été aussi présente. Bien plus que la fois où je me suis retrouvée seule, sans famille.

─ Tu me manques tellement.

─ Mais je suis là...

─ Pas comme ça, j'ai envie de t'avoir plus près encore.

Il suffit d'une simple allusion pour que la braise s'enflamme, brûlant ainsi son regard. Il me lâche soudainement les mains comme si je venais de les brûler. Mains que je referme aussitôt, la douleur que je m'inflige me permettra peut-être de ne pas penser que je le dégoûte. L'unique contact, qu'il aime, est à présent une chose qui l'écœure.

─ Tu m'as dit que tu m'acceptais, que ce n'était pas important pour toi ! Et là, tu t'éloignes, car tu veux du sexe ?!

Brusquement, j'ai l'impression que ma présence lui semble insupportable, voire douloureuse. Thibault s'éloigne en vitesse pour s'enfuir en direction du salon. Je le suis automatiquement, affolée.

─ Tu devrais aller voir Jake tiens, je suis certain que tu n'attends que ça.

─ Ce n'est pas de lui que je veux, c'est de toi.

─ Mais je ne peux pas ! Au cas où tu l'aurais oublié !

Qu'est-ce que je m'en veux de le voir comme ça. Je ne lui demanderais jamais de changer et j'espère qu'il ne pense pas ça de moi. Juste que moi aussi je souffre de tout ça, je ne peux pas faire taire mes émotions.

─ Ce n'est pas ce que je te demande !

─ Tu veux me quitter pour du sexe, se répète-t-il.

Les uns après les autres, mes pas me guident doucement près de lui.

─ Regarde-moi, Thibault.

Ma demande ne l'atteint pas, puisqu'il reste la tête plongée entre ses mains. Voilà qu'il ne veut même plus me regarder.

─ Je ne te quitte pas parce que je veux coucher avec un autre mec, c'est juste que... m'expliqué-je avec difficulté.

Ça me tord le ventre de voir le regard qu'il me lance. Ma lèvre tressaute, elle aussi a peur de ce que pourrait être la conséquence de ce que je m'apprête à dire.

─ C'est douloureux de te voir, sans pouvoir t'embrasser, t'enlacer. Ce n'est pas juste pour du sexe, je ne te forcerais jamais à le faire. Je veux juste que tu saches que c'est difficile pour moi de devoir renoncer à tout ça, parce que j'en ai terriblement envie.

─ Ma phobie me gâche la vie depuis toujours et voilà que maintenant, elle te retire à moi.

Moi qui n'ai jamais voulu lui faire du mal par rapport à qui il est, voilà que je lui en fais.

─ Je m'en veux tellement de ressentir ça... murmurai-je.

Mon homme sort enfin la tête et me regarde, fatigué.

─ On fait comment maintenant ? Je continue à vivre comme ces deux derniers jours sans toi ?

─ Ne crois pas que je le vis bien, aussi fort que je tiens à toi, ça me fait tout autant mal.

Il se redresse et s'approche à nouveau vers moi, ses yeux bleus se reflètent à leur tour de larmes. Silencieuses et douloureuses. Thibault a toujours souffert sans que personne ne lui vienne en aide et voilà que même face à moi, sa tristesse lui ressemble.

Ses doigts glissent à nouveau contre ma joue essuyant les larmes. Ma peine redouble en intensité. Il me console alors que je dois sans doute lui briser le cœur.

─ Je ne veux pas te perdre, susurre-t-il son front contre le mien.

Sa respiration est si près de la mienne, sentir sa présence m'apaise un court instant, stoppant ma détresse. J'échappe un sourire en chuchotant à mon tour :

─ Je t'aime.

Je n'ai pas le temps de me poser la moindre question sur si j'ai bien fait, d'avoir le moindre doute sur ces mots que je viens d'employer, que je sens ses lèvres se poser sur les miennes.

Je ferme les yeux de peur que mon subconscient me joue un tour. Je savoure simplement la sensation de bien-être qui se propage doucement dans mon corps. Aussitôt je commence à prendre goût de ses douces lèvres, aussitôt elles s'éloignent.

Ce n'est qu'un instant plus tard que j'ouvre les yeux. Les prunelles de Thibault me percutent d'une intensité qui ne laisse plus place au doute : il m'a embrassée. Une seconde, mais cette seconde est le plus beau baiser parmi tous ceux que j'ai reçus. Pas dans la façon de faire, puisque ce n'est pas le plus important à ce moment précis. Mais la bouffée d'air frais que je viens de me prendre embaume mon corps d'une chaleur qui la soulage de toute sa peine.

Je ne lâche en aucun cas son regard et prononce amèrement :

─ Je refuse que tu m'embrasses seulement pour me faire plaisir ! Je n'ai pas envie que notre premier baiser soit un acte où tu te forces pour moi. Ne pense pas que je n'attends que ça de toi.

Je m'en moque si, pour les autres, j'ai l'air d'une fille qui attend juste de l'attention physique de son mec, je sais qu'au fond de moi tout est bien plus profond que ça. Je le veux, j'ai besoin de lui à un point inimaginable. La douleur est équivalente à mon amour pour lui, je me sens mieux, mais j'ai l'impression que mes larmes pourraient resurgir à tout moment.

Thibault humecte sa lèvre inférieure, ce simple geste me donne envie de continuer ce qu'il a entamé. Voilà que je vais devenir encore plus folle que je ne le suis déjà, accro en si peu de temps en ses baisers. Enfin, si ce n'est pas le dernier.

─ Depuis quand je me force, Ania ? me dit-il en souriant.

─ Tu en avais envie ?

─ Ça fait un moment, oui. Mais si je l'ai fait, c'est pour faire taire tes doutes sur nous. Je n'ai jamais embrassé personne, Ania. Mes lèvres sur les tiennes, ce n'est pas juste un baiser, mais une promesse que je veux tenir pour toi. Je ne sais pas de quoi je suis capable, mais je veux prouver à toi et à moi-même qu'on peut le faire, ensemble. J'ai besoin de temps pour me faire à nous. Mais je t'en supplie, promets-moi de croire en nous.

J'ouvre la bouche, soudainement muette et incapable de savoir quoi dire. Thibault pose son doigt sur mes lèvres pour me faire taire.

─ Promets-le-moi.

Il ne recule pas. Comment il a pu évoluer si vite ? Au début, c'est moi qui lui tenais la main en le rassurant, maintenant il m'embrasse pour faire de même.

Une nouvelle respiration s'offre à moi, pleine d'espoir. Nul doute de ma réponse, un rapide aperçu de ma vie sans lui n'a fait, finalement, qu'endurcir ma détermination envers nous, envers ce que j'ai cru avoir perdu.

Je me mords la lèvre, non sans cacher mon sourire, sur la pointe des pieds, mes yeux plongés dans les siens, je lui donne à mon tour ce qu'il m'a offert.

Aucune autre pensée ne me vient, aucune envie de passer mes mains autour de lui, de vouloir entrer en contact avec sa langue pour approfondir notre étreinte.

Non, je prends enfin ce qu'il est, sans chercher ce que je veux avoir.

─ Tu ne peux pas savoir à quel point tu m'as manqué, ne me laisses plus jamais seul.

─ Plus jamais, soufflé-je.



(Ancienne note d'auteur datant de 2019) 

Coucou

Ahhh, c'est le dernier chapitre !

Je vous avoue avoir un peu peur, donc s'il vous plaît, rassurez-moi.

Il ne reste que l'épilogue qui sort vendredi, j'espère de tout coeur que BFR vous a plu. J'aimerais savoir ce que vous en pensez, même s'il reste l'épilogue, qui marque la fin de l'histoire. J'ai très hâte d'avoir vos retours.

-> Que pensez-vous d'Ania et Thibault ?

-> Votre avis sur la fin ?

Je croise les doigts pour que mon bébé vous plaise. 

Rdv Vendredi 😘😘


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