_ Très astucieux, monsieur le chef de la DEA, très astucieux.

_ On envoyait que des hommes et seulement sur le terrain. Mais cette fois nous avons une reine et une as en bonne position sur l'échec quiet. Elle est à la fois un cerveau, qui saura jouée l'as de la finance, et la guerrière sur le terrain. Safiatou, tu es une femme raffinée, élégante, intelligente et dynamique.

En voilà des qualités qui me sont très étrangère. Je sens déjà la montée d'adrénaline.

_ Tu dois les bluffer. N'élève aucun soupçons. Un travail propre, je ne fais que développer un peu ce qui est sur le dossier. Tu devras le lire, essayer de t'infiltrer sur le terrain sera difficile. Tu devras rivaliser avec l'éclair, gâcher leurs plans, avec notre aide biensur. Nous avons des cavaliers qui n'attendent que des ordres. Tu es la clé Safiatou.

Hum intéressant. C'est dangereux et j'adore le danger.

_ Ces hommes de mains ne sont pas des enfants de cœur, et s'ils mettent  la main sur toi en mission tu peux dire adieu à ta vie. Cela ne veut pas non plus dire que nous ne protégeons pas tes arrières. Tu es avant tout la reine.

Moi avoir peur d'un homme, la grosse blague. Ce ne sont pas quelques hommes de mains qui vont m'arrêter. Je suis trop puissante pour eux.

_ C'est tout? Vous avez fini!

_ Non! Cette mission n'est pas personnel, tu est au service de la justice. Alors je te préviens de ne rien faire de travers.

_ La justice mon œil !

_ tu ne croies pas en la justice ?

_ Existe t'elle?

_ Ce n'est pas parce que la justice à échouer une fois qu'elle est mauvais.

_ Il n'existe qu'une seule et unique justice, celle que l'on rends par sois même.

_ Fais attention, ne te brûle les ailes! Ne va pas confondre justice et vengeance.

_ Le Fenix renaît toujours de ses cendres.

Il me regarda un très long moment certainement indigner, mais je n'en fiche. Ce qu'il pense de moi n'a absolument aucune importance. Du moment où il m'a promis la liberté une fois la mission complet, je vais tout faire pour qu'elle aboutisse.
Je sais que.. ses supérieurs lui sonne l'oreille mais ce n'est pas une raison pour sonner les miens aussi. Zit!

_ Valdez, attend la devant la porte pour la mener à l'aéroport. On se retrouve au pays.

Il me tourna le dos, suivi par son agent. Au pays, intéressant.

Ouff... Il commençait à me fatiguer . Tôt ce matin les portes de la prison s'étaient ouvertes me laissant fouler la terre. Regarder le soleil dans toute sa splendeur. Comme ça m'avait manqué de respirer l'air du dehors. C'était comme un nouveau départ pour moi, ne l'est il pas d'ailleurs ? Moi qui aurait dû y rester trois ans de plus, ne suis-je pas chanceuse? Ou bien est ce le destin, qui joue une nouvelle carte. Je me sentais entourer d'une épaisse couche de fumée noir, et j'adorais ça.
Sans plus attendre je montais dans la voiture de police, imaginant pleins de trucs.
Je n'aimais pas les sirènes, mais que puis-je y faire, je n'ai pas d'autres choix. Il me faut supporter encore quelques heures ou des jours mais c'est comme ça.

Et c'est ainsi que je suis arrivée dans cet appartement luxueux. Où le gars c'est permis de faire tout un speech sur la mission. Alors même qu'il avait tout inscrit sur le dossier. Il a dû temps lui, pour le chef de la DEA.
Il parlait s'en arrêt. Ne m'ayant même pas laisser le temps de me doucher, le gars avait débuté. Je ne pouvais que l'écouter.

RABIA | Seule ma justice calmera ma rageDonde viven las historias. Descúbrelo ahora